Un statut qui ne doit pas seulement qualifier la pratique du football au Maroc mais se retrouver dans ses différentes phases d'évolution dans son organisation, ses structures et son jeu pour accompagner et encourager l'arrivée massive des autres intervenants dans sa sphère, à savoir les partenaires naturels de tout secteur économique en développement (sponsors).
Mais avant d'aller plus loin dans toute analyse de cette mutation il convient de s'entendre d'abord sur une condition impérieuse, nécessaire et incontournable : la réussite de cette transition ne peut se faire sans volonté politique ferme.
Autrement dit, l'implication des collectivités locales, non plus, dans le meilleur des cas de manière épisodique et symbolique mais continue et efficiente afin de remplir leur mission en contribuant à l'épanouissement de la jeunesse dans les domaines 114if et culturel. Jusqu'ici les communes n'ont jamais jugé utile ni nécessaire de s'occuper des clubs qui assurent l'animation dans leur zone et c'est à peine si elles toléraient leur existence.
On a souvent évoqué ces dernières années des actes de partenariat entre la FRMF, le ministre de l'Intérieur et les Collectivités locales mais force est de constater malheureusement que toutes les actions entreprises n'ont rien changé à la physionomie du football 110nal, toujours aussi pauvre et délaissé. L'avènement du professionnalisme au Maroc suppose donc une prise de conscience de toutes les parties et elles sont nombreuses à se servir de son image sans en payer le prix réel.
C'est le cas notamment des deux chaînes de télévision et des publications qui rôdent autour de ses espaces. Il faudra imposer un nouvel ordre médiatique et il ne suffira pas de débarquer d'un autre monde et présenter sa carte de grand argentier du football d'ailleurs pour ramasser la mise et offrir des rogatons.
Le professionnalisme, répétons-le, c'est d'abord des compétences à tous les niveaux et il en faudra à tous les niveaux pour réussir cette mutation historique en s'inspirant certes du modèle d'ailleurs mais adapté aux spécificités du Royaume.
Car si dans l'élan généreux des dirigeants fédéraux d'instaurer le professionnalisme dès la saison 2003-2004, la question de son financement a été vite résolue avec des ressources grappillées ça et là, il n'en demeure pas moins que les clubs auront besoin d'un tout autre type de gestionnaires et qu'il faudra créer au sein du Groupement une commission chargé de veiller au contrôle des finances des équipes avec des pouvoirs étendus (de l'interdiction à la rétrogradation des clubs ne présentant plus les garanties d'un bon fonctionnement). L'autre volet tout aussi important est celui de l'encadrement technique et chacun sait que le milieu est infesté par les incompétents, les intrus et les charlatans. Arrêtons donc les classements bidons au nom du copinage et des recommandations pour confier les équipes à des entraîneurs à la hauteur. Depuis deux saisons, on parle de Centres de formation et tout le monde sait aujourd'hui qu'il n'y en a même pas trois fonctionnels. Encore une utopie à combattre.
Instituer un cahier de charges est bien beau mais l'honorer et le respecter est meilleur pour la santé de ce football professionnel.
Cette lente et progressive marche du football 110nal vers le professionnalisme marquera son évolution et elle ne sera réelle qu'avec une révolution dans les mœurs aussi bien des joueurs, des dirigeants que des spectateurs.Le retour du public dans les stades est à ce prix, pourvu qu'on lui offre un spectacle de qualité.
Le professionnalisme est une étape dans l'évolution d'une société, alors tâchons avec le football d'y contribuer ne serait-ce que modestement en attendant le passage d'autres disciplines à ce statut.
Mais avant d'aller plus loin dans toute analyse de cette mutation il convient de s'entendre d'abord sur une condition impérieuse, nécessaire et incontournable : la réussite de cette transition ne peut se faire sans volonté politique ferme.
Autrement dit, l'implication des collectivités locales, non plus, dans le meilleur des cas de manière épisodique et symbolique mais continue et efficiente afin de remplir leur mission en contribuant à l'épanouissement de la jeunesse dans les domaines 114if et culturel. Jusqu'ici les communes n'ont jamais jugé utile ni nécessaire de s'occuper des clubs qui assurent l'animation dans leur zone et c'est à peine si elles toléraient leur existence.
On a souvent évoqué ces dernières années des actes de partenariat entre la FRMF, le ministre de l'Intérieur et les Collectivités locales mais force est de constater malheureusement que toutes les actions entreprises n'ont rien changé à la physionomie du football 110nal, toujours aussi pauvre et délaissé. L'avènement du professionnalisme au Maroc suppose donc une prise de conscience de toutes les parties et elles sont nombreuses à se servir de son image sans en payer le prix réel.
C'est le cas notamment des deux chaînes de télévision et des publications qui rôdent autour de ses espaces. Il faudra imposer un nouvel ordre médiatique et il ne suffira pas de débarquer d'un autre monde et présenter sa carte de grand argentier du football d'ailleurs pour ramasser la mise et offrir des rogatons.
Le professionnalisme, répétons-le, c'est d'abord des compétences à tous les niveaux et il en faudra à tous les niveaux pour réussir cette mutation historique en s'inspirant certes du modèle d'ailleurs mais adapté aux spécificités du Royaume.
Car si dans l'élan généreux des dirigeants fédéraux d'instaurer le professionnalisme dès la saison 2003-2004, la question de son financement a été vite résolue avec des ressources grappillées ça et là, il n'en demeure pas moins que les clubs auront besoin d'un tout autre type de gestionnaires et qu'il faudra créer au sein du Groupement une commission chargé de veiller au contrôle des finances des équipes avec des pouvoirs étendus (de l'interdiction à la rétrogradation des clubs ne présentant plus les garanties d'un bon fonctionnement). L'autre volet tout aussi important est celui de l'encadrement technique et chacun sait que le milieu est infesté par les incompétents, les intrus et les charlatans. Arrêtons donc les classements bidons au nom du copinage et des recommandations pour confier les équipes à des entraîneurs à la hauteur. Depuis deux saisons, on parle de Centres de formation et tout le monde sait aujourd'hui qu'il n'y en a même pas trois fonctionnels. Encore une utopie à combattre.
Instituer un cahier de charges est bien beau mais l'honorer et le respecter est meilleur pour la santé de ce football professionnel.
Cette lente et progressive marche du football 110nal vers le professionnalisme marquera son évolution et elle ne sera réelle qu'avec une révolution dans les mœurs aussi bien des joueurs, des dirigeants que des spectateurs.Le retour du public dans les stades est à ce prix, pourvu qu'on lui offre un spectacle de qualité.
Le professionnalisme est une étape dans l'évolution d'une société, alors tâchons avec le football d'y contribuer ne serait-ce que modestement en attendant le passage d'autres disciplines à ce statut.
