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Lutte contre le terrorisme : Le droit et la manière

Presqu'un mois après, on n'a toujours pas tiré toutes les conséquences des attentats qui ont endeuillé les Etats-Unis le 11 septembre. Les analystes de la vie politique internationale estiment qu'elles ne se situent pas seulement sur le plan des opérati

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Ce point de vue est en particulier développé par des spécialistes du droit international. Nombreux sont ceux , parmi eux , qui soutiennent que le mardi noir a marqué «le commencement de la fin de la toute puissance des Etats.»
Paradoxalement, c'est en défendant leurs prérogatives que «les sujets du droit international» en auraient aliéné une partie. Ainsi pour faire pièce au terrorisme, phénomène qui est par essence une tentative de négation de la souveraineté des 110ns et des principes du droit, les Etats auraient-ils procédé, par effet de retour, à une autolimitation de leurs pouvoirs. Ces mêmes experts donnent à cet égard, l'exemple de l'adoption à l'unanimité de ses membres par le Conseil de Sécurité vendredi dernier , d'une résolution «contraignant tous les Etats à oeuvrer pour priver les réseaux terroristes de soutiens financier et logistique.» Pour ces analystes, cette notion de contrainte dans une résolution opposable à tous marque un tournant dans les rapports entre Etats, naguère encore dominés par celle de la souveraineté pleine et entière. De source proche de la faculté de droit de Casablanca, on estime que c'est un précédent qui pourrait déboucher sur une nouvelle approche du droit international, voire de sa nature et de son exercice. Cependant, estime cette même source, il faut attendre les conclusions du débat de l'assemblée générale sur le terrorisme pour se faire une idée plus précise des changements qui semblent se dessiner aujourd'hui. En ouverture de ces travaux, le secrétaire général des 110ns Unies, M.Kofi Annan a invité à montrer le début de changements immédiats, pratiques et radicaux et de «signer, ratifier et mettre en oeuvre sans délai» les douze conventions existantes contre le terrorisme. Reste la question des sanctions contre ceux qui ne s'inscrivent pas dans cette voie. Les spécialistes locaux estiment que c'est là tout le problème des changements qui semblent se dessiner.
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