Connexion
M. Zérouali, qui s'exprimait dans un entretien au quotidien “Al Bayane” publié lundi, a également indiqué que pour la première fois apparaît au niveau du plan un budget d'investissement au niveau de la recherche scientifique qui est doté de 568 millions de dirhams.
“A notre arrivée au ministère nous avons trouvé qu'il y avait 2,5 millions de dirhams qui étaient en dotation exceptionnelle(pour la recherche scientifique) puisque sur la morasse, il n'y avait pas de rubrique recherché. Nous avons créé une rubrique recherche dans le budget de fonctionnement à laquelle nous avons alloué à partir du même budget du ministère 45 millions de dirhams”, a noté le ministre.
Dans un large tour d'horizon sur la situation de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique au Maroc, M. Zérouali a défendu la mise en place d'une autonomie administrative, financière et pédagogique de l'université.
“Cette autonomie de l'université allait lui permettre de s'adapter beaucoup plus rapidement aux changements pédagogiques qui peuvent s'opérer, de pouvoir être un partenaire régional ou 110nal à tous les opérateurs, qu'ils soient collectivités locales, entreprises, administrations publiques ou système privé et de pouvoir mettre en place des filières que chaque université sait bien faire”, a affirmé le ministre.
Et d'ajouter que l'université doit coller aux “réalités régionales, de manière à être aussi un moteur de développement régional, puisque le Maroc a opté pour un développement à partir de la région et donc l'université devait aussi aller dans le sens de la stratégie 110nale de développement qui passait par la région”.
Abordant la question de l'évaluation du travail et de la gestion des universités pour la garantie de la qualité de l'enseignement, M. Zérouali a indiqué que cette évaluation étant organisationnelle et institutionnelle (évaluation des programmes, évaluation du système d'évaluation) “se fera par un organisme totalement indépendant pour ne pas être juge et partie”.
“C'est la raison pour laquelle nous avons demandé de procéder à une étude sur la faisabilité de cette agence d'évaluation”, a-t-il dit.
MISSION
Pour que l'université puisse accomplir pleinement sa mission de moteur de développement, le ministre a jugé indispensable de la doter de moyens permettant d'exploiter les brevets et les licences, de mettre en place des incubateurs, c'est-à-dire, créer l'entreprise à l'intérieur de l'université, et créer des sociétés filiales ou prendre des participations.
M. Zérouali a indiqué que depuis avril 1999 au 31 décembre 2000 le gouvernement a accordé aux universités en hors budget 450 millions de dirhams supplémentaires pour une mise à niveau en ce qui concerne les infrastructures, les équipements et la documentation.
“C'est l'université qui décide comment utiliser ces allocations hors budget, il y a une autonomie réelle de dépense.
Aujourd'hui, on voit que les universités répondent mieux à leurs besoins en définissant elles-mêmes leurs priorités, elles sont beaucoup plus motivées”, a-t-il dit.
“A notre arrivée au ministère nous avons trouvé qu'il y avait 2,5 millions de dirhams qui étaient en dotation exceptionnelle(pour la recherche scientifique) puisque sur la morasse, il n'y avait pas de rubrique recherché. Nous avons créé une rubrique recherche dans le budget de fonctionnement à laquelle nous avons alloué à partir du même budget du ministère 45 millions de dirhams”, a noté le ministre.
Dans un large tour d'horizon sur la situation de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique au Maroc, M. Zérouali a défendu la mise en place d'une autonomie administrative, financière et pédagogique de l'université.
“Cette autonomie de l'université allait lui permettre de s'adapter beaucoup plus rapidement aux changements pédagogiques qui peuvent s'opérer, de pouvoir être un partenaire régional ou 110nal à tous les opérateurs, qu'ils soient collectivités locales, entreprises, administrations publiques ou système privé et de pouvoir mettre en place des filières que chaque université sait bien faire”, a affirmé le ministre.
Et d'ajouter que l'université doit coller aux “réalités régionales, de manière à être aussi un moteur de développement régional, puisque le Maroc a opté pour un développement à partir de la région et donc l'université devait aussi aller dans le sens de la stratégie 110nale de développement qui passait par la région”.
Abordant la question de l'évaluation du travail et de la gestion des universités pour la garantie de la qualité de l'enseignement, M. Zérouali a indiqué que cette évaluation étant organisationnelle et institutionnelle (évaluation des programmes, évaluation du système d'évaluation) “se fera par un organisme totalement indépendant pour ne pas être juge et partie”.
“C'est la raison pour laquelle nous avons demandé de procéder à une étude sur la faisabilité de cette agence d'évaluation”, a-t-il dit.
MISSION
Pour que l'université puisse accomplir pleinement sa mission de moteur de développement, le ministre a jugé indispensable de la doter de moyens permettant d'exploiter les brevets et les licences, de mettre en place des incubateurs, c'est-à-dire, créer l'entreprise à l'intérieur de l'université, et créer des sociétés filiales ou prendre des participations.
M. Zérouali a indiqué que depuis avril 1999 au 31 décembre 2000 le gouvernement a accordé aux universités en hors budget 450 millions de dirhams supplémentaires pour une mise à niveau en ce qui concerne les infrastructures, les équipements et la documentation.
“C'est l'université qui décide comment utiliser ces allocations hors budget, il y a une autonomie réelle de dépense.
Aujourd'hui, on voit que les universités répondent mieux à leurs besoins en définissant elles-mêmes leurs priorités, elles sont beaucoup plus motivées”, a-t-il dit.
