Quatre enfants palestiniens ont été blessés, dont deux grièvement, par des balles de soldats israéliens en Cisjordanie et dans la bande de Ghazza, selon des témoins. En outre, une puissante charge a explosé au passage d'un véhicule militaire israélien dans la bande de Ghazza, sans faire de blessé, selon l'armée. Le général Doron Almog, commandant de la région militaire sud d'Israël incluant la bande de Ghazza, a rencontré dans la bande de Ghazza des responsables de la sécurité palestinienne.
Dans un communiqué, le ministre israélien de la Défense Binyamin Ben Eliezer a ordonné “d'appliquer des consignes de tirs épargnant la population civile” et d'alléger le blocus des territoires palestiniens, après les différentes rencontres bilatérales survenues ces dernières 48 heures.
“L'armée a levé ses barrages routiers autour de Ariha et retiré ses chars des secteurs où le calme est observé, et la circulation est libre sur l'axe routier reliant Ghazza et Rafah” dans la bande de Ghazza, selon le texte. Mais à Tunis, le président palestinien Yasser Arafat a déploré l'escalade israélienne “intentionnée” contre les Palestiniens et dénoncé l'embargo militaire à l'encontre des Palestiniens qui empêche l'approvisionnement en médicaments et en nourriture. Dans la journée, une voiture piégée contenant une charge de 12 kg d'explosifs a sauté sur l'aire de stationnement d'un immeuble résidentiel dans le sud de Al-Qods-ouest. La voiture a été détruite et plusieurs véhicules garés à proximité ont pris feu. Le Jihad islamique, a revendiqué l'attaque, la premiere depuis le 9 septembre. Les Etats-Unis ont condamné l'attentat et le porte-parole du département d'Etat Richard Boucher a estimé “essentiel que les Palestiniens comme les Israéliens évitent toute action qui mette en péril la reprise des discussions”.
Il a demandé aux Palestiniens “d'arrêter les responsables de tels actes de terreur”. “Il est évident que l'Autorité palestinienne ne fait pas assez, ou même rien pour arrêter la violence. Nous ne voyons pas de cessez-le-feu, mais seulement la poursuite de la violence”, a indiqué un porte-parole du Premier ministre israélien Ariel Sharon, Avi Pazner.
Il a indirectement adressé une mise en garde à M. Arafat en indiquant que le cabinet prendrait toutes les mesures nécessaires en vue d'exercer “son droit à l'autodéfense” si les Palestiniens ne font rien pour arrêter les violences.
Le 26 septembre, M. Arafat et le chef de la diplomatie israélienne Shimon Peres sont convenus de consolider une trêve décrétée par M. Arafat le 18 septembre, à laquelle le Jihad islamique et le Hamas, un autre groupe intégriste, se sont déclarés non liés. Israël a ensuite soumis à l'Autorité palestinienne une liste de plusieurs dizaines d'activistes nommément désignés comme “terroristes” dont il réclame l'arrestation.
La mort de 19 Palestiniens depuis la rencontre Peres-Arafat n'avait pas empêché dimanche les contacts visant à appliquer la trêve, dont une rencontre à Tel-Aviv entre M. Peres et le principal négociateur palestinien Saëb Erakat qui a qualifié l'entretien de “difficile”. Plusieurs milliers d'Arabes israéliens, des Palestiniens restés dans le pays après la guerre israélo-arabe de 1948, ont par ailleurs défilé pour commémorer la mort de treize des leurs tués il y a un an par la police israélienne. Près du village arabe israélien d'Oum el-Fahem, des heurts se sont produits entre police israélienne et jeunes Arabes israéliens, et la police a fait usage de gaz lacrymogènes.
A New York, l'ambassadeur d'Egypte à l'ONU, Ahmed Aboul Gheit, a mis en garde lundi Israël contre toute tentation de profiter de la guerre contre le terrorisme lancée par les Etats-Unis pour écraser “la résistance” palestinienne.
Dans un communiqué, le ministre israélien de la Défense Binyamin Ben Eliezer a ordonné “d'appliquer des consignes de tirs épargnant la population civile” et d'alléger le blocus des territoires palestiniens, après les différentes rencontres bilatérales survenues ces dernières 48 heures.
“L'armée a levé ses barrages routiers autour de Ariha et retiré ses chars des secteurs où le calme est observé, et la circulation est libre sur l'axe routier reliant Ghazza et Rafah” dans la bande de Ghazza, selon le texte. Mais à Tunis, le président palestinien Yasser Arafat a déploré l'escalade israélienne “intentionnée” contre les Palestiniens et dénoncé l'embargo militaire à l'encontre des Palestiniens qui empêche l'approvisionnement en médicaments et en nourriture. Dans la journée, une voiture piégée contenant une charge de 12 kg d'explosifs a sauté sur l'aire de stationnement d'un immeuble résidentiel dans le sud de Al-Qods-ouest. La voiture a été détruite et plusieurs véhicules garés à proximité ont pris feu. Le Jihad islamique, a revendiqué l'attaque, la premiere depuis le 9 septembre. Les Etats-Unis ont condamné l'attentat et le porte-parole du département d'Etat Richard Boucher a estimé “essentiel que les Palestiniens comme les Israéliens évitent toute action qui mette en péril la reprise des discussions”.
Il a demandé aux Palestiniens “d'arrêter les responsables de tels actes de terreur”. “Il est évident que l'Autorité palestinienne ne fait pas assez, ou même rien pour arrêter la violence. Nous ne voyons pas de cessez-le-feu, mais seulement la poursuite de la violence”, a indiqué un porte-parole du Premier ministre israélien Ariel Sharon, Avi Pazner.
Il a indirectement adressé une mise en garde à M. Arafat en indiquant que le cabinet prendrait toutes les mesures nécessaires en vue d'exercer “son droit à l'autodéfense” si les Palestiniens ne font rien pour arrêter les violences.
Le 26 septembre, M. Arafat et le chef de la diplomatie israélienne Shimon Peres sont convenus de consolider une trêve décrétée par M. Arafat le 18 septembre, à laquelle le Jihad islamique et le Hamas, un autre groupe intégriste, se sont déclarés non liés. Israël a ensuite soumis à l'Autorité palestinienne une liste de plusieurs dizaines d'activistes nommément désignés comme “terroristes” dont il réclame l'arrestation.
La mort de 19 Palestiniens depuis la rencontre Peres-Arafat n'avait pas empêché dimanche les contacts visant à appliquer la trêve, dont une rencontre à Tel-Aviv entre M. Peres et le principal négociateur palestinien Saëb Erakat qui a qualifié l'entretien de “difficile”. Plusieurs milliers d'Arabes israéliens, des Palestiniens restés dans le pays après la guerre israélo-arabe de 1948, ont par ailleurs défilé pour commémorer la mort de treize des leurs tués il y a un an par la police israélienne. Près du village arabe israélien d'Oum el-Fahem, des heurts se sont produits entre police israélienne et jeunes Arabes israéliens, et la police a fait usage de gaz lacrymogènes.
A New York, l'ambassadeur d'Egypte à l'ONU, Ahmed Aboul Gheit, a mis en garde lundi Israël contre toute tentation de profiter de la guerre contre le terrorisme lancée par les Etats-Unis pour écraser “la résistance” palestinienne.
