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"Mona Saber" ou la volonté de relever les contradictions de la société marocaine

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Seul film marocain en compétition, “Mona Saber” de Abdelhaï Laraki fut projeté en première, au cinéma Colisée, lundi dernier. Le premier long métrage de ce jeune réalisateur qui avait travaillé pour la publicité et la télévision nous a laissé sur notre faim. Mais, pour une première expérience dans le long métrage plaidons les circonstances atténuantes…
Mona (Carmela Ramos), jeune ressortissante française, apprend au cimetière où, elle et sa mère, sont parties se recueillir sur la tombe de leur regretté disparu Gérard, qu'elle n'était pas la fille de ce dernier, mais celle d'un citoyen marocain résidant à Essaouira.
L'opportunité pour la jeune Française de projeter un voyage au Maroc, en quête de son identité et des retrouvailles avec celui dont elle porte le nom, Mahmoud Saber et qu'elle n'avait jamais vu.
Munie d'une photo de son père, elle part vers l'aventure pour retrouver ses origines.
Le scénario est, en somme, un prétexte pour le tournage d'un long métrage… touristique.
Un film très bien rythmé, avec fonds sonore cadrant parfaitement avec les événements tragiques, des images qui témoignent de la maîtrise du réalisateur, notamment la scène montrant l'épouse tourner dans un jardin, et une interprétation sobre mais juste où Miftah, Lamrani et Bastaoui ont donné la pleine mesure de leur talent.
Restent les dialogues en arabe classique abordable et qui pourraient dérouter les spectateurs marocains.
Ce film ne va pas d'ailleurs sans nous rappeler ces œuvres télévisées que diffusent nos deux chaînes et qui sont en provenance du Brésil ou du Mexique.

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