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"Tayf Nizar", un pamphlet dans le cercle de la justice

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Lundi soir, les festivaliers, ont découvert pour la première fois “L'opéra de Marrakech” pour la projection hors compétition du long métrage “Tayf Nizar” de Kamel Kamel. C'était le président du conseil de la communauté urbaine de Marrakech qui avait pris, au début, la parole pour souhaiter la bienvenue et un agréable séjour aux participants à ce 1er Festival international du film et exprimer sa satisfaction de voir s'ouvrir ce nouvel édifice après tant d'années d'attente. Projection à ciel ouvert de ce long métrage racontant un drame de jalousie mettant aux prises un magistrat, grisé par sa profession (Mohamed Miftah” et sa jeune épouse aux égards libertains, laissée-pour-compte par son époux qui la soupçonne comme il soupçonne l'un de ses collègues.
Mis à rude épreuve pour prononcer une sentence de mort à l'encontre d'un détenu innocent, rôle magistralement interprété par Moulay Abdellah Lamrani, le magistrat à de cède.
Certes, l'on ne peut reprocher à Abdelhaï Laraki, une quelconque lacune sur le plan technique.
Avec des comédiens photogéniques tels que Carmela Ramos et Khalid Benchagra, aux côtés d'un “vieux monstre” du théâtre marocain, Chaïbia El Adraoui, la fiction était reléguée au second plan, malgré son homogénéité, pour céder à la place à des vues panoramiques où de nombreux sites touristiques furent bien cadrés.
De l'hôtel Excelsior à Casablanca, donnant sur l'ancienne Médina, puis Rabat, puis Moulay Bouchaïb qui domine oued Oum Rabiï, enfin Essaouira, avec ses remparts donnant sur l'océan, que de belles images pour séduire le visiteur étranger, en mal d'exotisme, de solitude et d'un environnement naturel.
L'histoire se termine sur des retrouvailles manquées puisque, au lieu du père elle apprend d'un ancien détenu qu'il avait quitté ce monde.
Sujets effleurés
Ce mélodrame a cependant esquissé certains problèmes humains entre époux :
L'un, parfaitement intégré à son milieu social, amateur d'art et surtout de danse (Asmaa Khamlichi) et l'autre, diplômé-chômeur, (Khalid Benchagra), las de trouver un emploi est tenté par l'intégrisme. Mais, là, ce ne sont que des scènes pour donner plus d'ingrédients au sujet central.En somme, un petit conte d'amour - des scènes nous rappelant “un Amour à Casablanca” - sur fond d'une randonnée touristique qui plairait aux festivaliers du vieux continent.




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