Jusqu’à récemment, poser un diagnostic d’Alzheimer relevait du parcours du combattant. La procédure passait par une ponction lombaire ou un scanner cérébral coûteux, souvent réservés aux cas déjà bien avancés. Désormais, la situation évolue : la FDA (l’Agence américaine du médicament) a validé un test sanguin capable d’identifier les marqueurs de la maladie chez les personnes de 55 ans et plus, grâce à un simple prélèvement.
Ce test détecte la présence de plaques amyloïdes, des protéines qui s’accumulent anormalement dans le cerveau. Ces dépôts sont considérés comme les premiers signes biologiques de la maladie. Selon les chercheurs, les lésions peuvent apparaître 15 à 20 ans avant les symptômes visibles, comme les pertes de mémoire. Repérer ces signaux tôt permettrait d’intervenir bien avant que les fonctions cognitives ne soient touchées, assurent les équipes scientifiques.
Bill Gates, dont le père est décédé d’Alzheimer, a salué cette avancée dans un message publié sur LinkedIn, le jour de la fête des Pères. Il parle d’une révolution et souligne qu’un tel test ouvre la voie à un dépistage de routine à grande échelle. Une perspective qui change profondément la manière d’aborder la maladie.
L’enjeu est aussi thérapeutique. Deux médicaments sont déjà disponibles aux États-Unis et permettent de ralentir la progression d’Alzheimer, même si leurs effets restent limités à ce jour. Mais selon plusieurs études, ces traitements pourraient être bien plus efficaces s’ils étaient administrés dès les premiers stades. Des essais cliniques sur des patients présymptomatiques sont en cours, avec des résultats attendus dès 2026.
Cette avancée pourrait également accélérer la recherche. Jusqu’à présent, les essais cliniques peinaient à recruter des participants au stade précoce, ce qui retardait le développement de nouveaux traitements. Grâce à ce test, les chercheurs espèrent identifier plus rapidement les profils concernés et réduire le temps d’attente à quelques mois.
Le contexte mondial rend cette innovation d’autant plus cruciale. La Fondation Vaincre Alzheimer estime que plus de 46 millions de personnes vivent actuellement avec la maladie, et 4,6 millions de nouveaux cas sont enregistrés chaque année. D’ici 2040, ce nombre pourrait dépasser les 80 millions. Pendant que les besoins augmentent, les financements publics, eux, stagnent voire reculent. Bill Gates alerte : « C’est maintenant qu’il faut investir davantage, pas moins. »
Il y a cinq ans, un diagnostic d’Alzheimer sonnait comme une condamnation. Aujourd’hui, la donne change. « Ce test sanguin redonne de la perspective : une détection précoce, une action ciblée, et peut-être demain, un traitement réellement efficace. Le chemin reste long, mais cette fois, la science prend de l’avance sur l’oubli », conclut Bill Gates.
Ce test détecte la présence de plaques amyloïdes, des protéines qui s’accumulent anormalement dans le cerveau. Ces dépôts sont considérés comme les premiers signes biologiques de la maladie. Selon les chercheurs, les lésions peuvent apparaître 15 à 20 ans avant les symptômes visibles, comme les pertes de mémoire. Repérer ces signaux tôt permettrait d’intervenir bien avant que les fonctions cognitives ne soient touchées, assurent les équipes scientifiques.
Bill Gates, dont le père est décédé d’Alzheimer, a salué cette avancée dans un message publié sur LinkedIn, le jour de la fête des Pères. Il parle d’une révolution et souligne qu’un tel test ouvre la voie à un dépistage de routine à grande échelle. Une perspective qui change profondément la manière d’aborder la maladie.
L’enjeu est aussi thérapeutique. Deux médicaments sont déjà disponibles aux États-Unis et permettent de ralentir la progression d’Alzheimer, même si leurs effets restent limités à ce jour. Mais selon plusieurs études, ces traitements pourraient être bien plus efficaces s’ils étaient administrés dès les premiers stades. Des essais cliniques sur des patients présymptomatiques sont en cours, avec des résultats attendus dès 2026.
Cette avancée pourrait également accélérer la recherche. Jusqu’à présent, les essais cliniques peinaient à recruter des participants au stade précoce, ce qui retardait le développement de nouveaux traitements. Grâce à ce test, les chercheurs espèrent identifier plus rapidement les profils concernés et réduire le temps d’attente à quelques mois.
Le contexte mondial rend cette innovation d’autant plus cruciale. La Fondation Vaincre Alzheimer estime que plus de 46 millions de personnes vivent actuellement avec la maladie, et 4,6 millions de nouveaux cas sont enregistrés chaque année. D’ici 2040, ce nombre pourrait dépasser les 80 millions. Pendant que les besoins augmentent, les financements publics, eux, stagnent voire reculent. Bill Gates alerte : « C’est maintenant qu’il faut investir davantage, pas moins. »
Il y a cinq ans, un diagnostic d’Alzheimer sonnait comme une condamnation. Aujourd’hui, la donne change. « Ce test sanguin redonne de la perspective : une détection précoce, une action ciblée, et peut-être demain, un traitement réellement efficace. Le chemin reste long, mais cette fois, la science prend de l’avance sur l’oubli », conclut Bill Gates.