Dans le détail, 4.686 étrangers délinquants ont été expulsés en 2023 contre 3.615 en 2022 et 1.800 en 2021, a précisé le ministère.
Beauvau communique ces chiffres le jour où la Cour des comptes rend un rapport sur la politique de lutte contre l'immigration irrégulière. Les principales zones de destination des personnes expulsées sont, dans l'ordre, le Maghreb, l'Afrique subsaharienne et l'Europe centrale.
Ces chiffres correspondent aux "éloignements effectifs à la sortie de centre de rétention administrative et aux mises à exécution des arrêtés ministériels d'expulsion", précise-t-on place Beauvau. Cela n'inclut pas les personnes expulsées en raison de leur inscription au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).
Gérald Darmanin, qui a réuni les préfets jeudi matin au ministère de l'Intérieur, "s'est félicité de ce premier bilan" et leur a demandé "d'accélérer encore en la matière, notamment grâce aux apports de la loi immigration dès lors que celle-ci sera promulguée", a confié à l'AFP son entourage.
Le texte, sur lequel doit encore statuer le Conseil constitutionnel avant d'être promulgué, prévoit notamment l'expulsion d'étrangers délinquants en situation régulière, même ceux arrivés en France avant leur 13 ans ou ayant un conjoint français.
Beauvau communique ces chiffres le jour où la Cour des comptes rend un rapport sur la politique de lutte contre l'immigration irrégulière. Les principales zones de destination des personnes expulsées sont, dans l'ordre, le Maghreb, l'Afrique subsaharienne et l'Europe centrale.
Ces chiffres correspondent aux "éloignements effectifs à la sortie de centre de rétention administrative et aux mises à exécution des arrêtés ministériels d'expulsion", précise-t-on place Beauvau. Cela n'inclut pas les personnes expulsées en raison de leur inscription au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).
Gérald Darmanin, qui a réuni les préfets jeudi matin au ministère de l'Intérieur, "s'est félicité de ce premier bilan" et leur a demandé "d'accélérer encore en la matière, notamment grâce aux apports de la loi immigration dès lors que celle-ci sera promulguée", a confié à l'AFP son entourage.
Le texte, sur lequel doit encore statuer le Conseil constitutionnel avant d'être promulgué, prévoit notamment l'expulsion d'étrangers délinquants en situation régulière, même ceux arrivés en France avant leur 13 ans ou ayant un conjoint français.