A Tel-Aviv, les secouristes recherchaient lundi des survivants dans les immeubles éventrés, comme dans les villes proches de Petah-Tikva et Bnei-Brak. Une épaisse fumée noire s'élevait au-dessus de Haïfa, dans le nord d'Israël, également touchée.
Israël a lancé le 13 juin sur l'Iran une attaque d'une ampleur sans précédent, visant des centaines de cibles militaires et nucléaires. Comme en Israël, des zones habitées ont été touchées.
Les frappes israéliennes, qui ont notamment visé Téhéran, ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés en Iran, selon un bilan officiel établi dimanche.
Les salves de missiles iraniens tirées en riposte sur Israël ont fait 24 morts, selon le bureau du Premier ministre israélien. Ce bilan s'est alourdi lundi de onze morts, dont huit tués pendant la nuit à Petah-Tikva, Bnei-Brak et Haïfa.
Au petit matin, les habitants de Petah-Tikva, fatigués et apeurés, ont découvert les destructions. Sur plusieurs étages, le coin d'un grand immeuble blanc a été léché par les flammes et de larges pans de murs étaient calcinés. "Quand nous avons entendu les sirènes, nous sommes allés dans l'abri. Quelques minutes plus tard, nous avons entendu une explosion et quand nous sommes sortis, nous avons vu les dégâts, toutes les maisons détruites", a raconté Henn, un homme dont l'appartement a été détruit.
Les sirènes d'alerte ont aussi retenti dans la nuit à Jérusalem, suivies d'explosions.
Les Gardiens de la Révolution iranienne ont affirmé que ces frappes avaient permis "à des missiles d'atteindre avec succès les cibles" en Israël et promis des opérations "plus dévastatrices".
Le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé lundi les Iraniens à "l'unité" et à "faire front" contre cette "agression criminelle".
L'armée israélienne a quant à elle affirmé avoir détruit "un tiers" des lanceurs de missiles sol-sol iraniens.
Le ministre de la Défense, Israël Katz, a averti que les habitants de Téhéran "paieront le prix" pour les civils israéliens tués.
Lundi, Téhéran a exhorté l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à condamner Israël, affirmant que les installations nucléaires visées avaient un caractère "pacifique".
Durant la nuit, des explosions ont été entendues à Téhéran, déjà visée la veille par des dizaines de frappes.
Pour protéger la population, le gouvernement a annoncé dimanche que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir d'abris anti-aériens.
Lundi, Israël a dit avoir frappé à Téhéran. Depuis vendredi, les frappes israéliennes ont tué les trois plus hauts gradés du pays et neuf scientifiques du programme nucléaire iranien.
Selon un média iranien, de nouvelles frappes ont aussi visé lundi l'ouest de l'Iran, dont l'une a touché une caserne de pompiers dans la province d'Ilam tandis qu'un hôpital a subi d'importants dégâts à Kermanshah.
Dimanche, l'armée israélienne a également frappé l'aéroport de Machhad, la troisième ville d'Iran, située dans le nord-est à environ 2.300 kilomètres d'Israël.
Selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu, Israël a "détruit la principale installation" du site d'enrichissement d'uranium de Natanz, dans le centre de l'Iran.
L'AIEA a cependant affirmé lundi qu'il n'y avait "pas d'indication d'attaque" contre la partie souterraine du site, qui abrite la principale usine d'enrichissement.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré lundi avoir dit à M. Netanyahu que la diplomatie était la meilleure solution "à long terme" avec l'Iran.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont appelé à "la cessation immédiate des hostilités" et au "règlement des différends, y compris ceux liés au programme nucléaire iranien".
Dimanche, le président américain Donald Trump, allié d'Israël, avait appelé les deux pays à "trouver un accord" et estimé "possible" que les Etats-Unis s'impliquent dans le conflit.
Plusieurs personnalités iraniennes, dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi, ont appelé lundi à la "fin des hostilités militaires" et à l'arrêt de l'enrichissement d'uranium par l'Iran.
Israël a lancé le 13 juin sur l'Iran une attaque d'une ampleur sans précédent, visant des centaines de cibles militaires et nucléaires. Comme en Israël, des zones habitées ont été touchées.
Les frappes israéliennes, qui ont notamment visé Téhéran, ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés en Iran, selon un bilan officiel établi dimanche.
Les salves de missiles iraniens tirées en riposte sur Israël ont fait 24 morts, selon le bureau du Premier ministre israélien. Ce bilan s'est alourdi lundi de onze morts, dont huit tués pendant la nuit à Petah-Tikva, Bnei-Brak et Haïfa.
Au petit matin, les habitants de Petah-Tikva, fatigués et apeurés, ont découvert les destructions. Sur plusieurs étages, le coin d'un grand immeuble blanc a été léché par les flammes et de larges pans de murs étaient calcinés. "Quand nous avons entendu les sirènes, nous sommes allés dans l'abri. Quelques minutes plus tard, nous avons entendu une explosion et quand nous sommes sortis, nous avons vu les dégâts, toutes les maisons détruites", a raconté Henn, un homme dont l'appartement a été détruit.
Les sirènes d'alerte ont aussi retenti dans la nuit à Jérusalem, suivies d'explosions.
Les Gardiens de la Révolution iranienne ont affirmé que ces frappes avaient permis "à des missiles d'atteindre avec succès les cibles" en Israël et promis des opérations "plus dévastatrices".
Le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé lundi les Iraniens à "l'unité" et à "faire front" contre cette "agression criminelle".
L'armée israélienne a quant à elle affirmé avoir détruit "un tiers" des lanceurs de missiles sol-sol iraniens.
Le ministre de la Défense, Israël Katz, a averti que les habitants de Téhéran "paieront le prix" pour les civils israéliens tués.
Lundi, Téhéran a exhorté l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à condamner Israël, affirmant que les installations nucléaires visées avaient un caractère "pacifique".
Durant la nuit, des explosions ont été entendues à Téhéran, déjà visée la veille par des dizaines de frappes.
Pour protéger la population, le gouvernement a annoncé dimanche que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir d'abris anti-aériens.
Lundi, Israël a dit avoir frappé à Téhéran. Depuis vendredi, les frappes israéliennes ont tué les trois plus hauts gradés du pays et neuf scientifiques du programme nucléaire iranien.
Selon un média iranien, de nouvelles frappes ont aussi visé lundi l'ouest de l'Iran, dont l'une a touché une caserne de pompiers dans la province d'Ilam tandis qu'un hôpital a subi d'importants dégâts à Kermanshah.
Dimanche, l'armée israélienne a également frappé l'aéroport de Machhad, la troisième ville d'Iran, située dans le nord-est à environ 2.300 kilomètres d'Israël.
Selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu, Israël a "détruit la principale installation" du site d'enrichissement d'uranium de Natanz, dans le centre de l'Iran.
L'AIEA a cependant affirmé lundi qu'il n'y avait "pas d'indication d'attaque" contre la partie souterraine du site, qui abrite la principale usine d'enrichissement.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré lundi avoir dit à M. Netanyahu que la diplomatie était la meilleure solution "à long terme" avec l'Iran.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont appelé à "la cessation immédiate des hostilités" et au "règlement des différends, y compris ceux liés au programme nucléaire iranien".
Dimanche, le président américain Donald Trump, allié d'Israël, avait appelé les deux pays à "trouver un accord" et estimé "possible" que les Etats-Unis s'impliquent dans le conflit.
Plusieurs personnalités iraniennes, dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi, ont appelé lundi à la "fin des hostilités militaires" et à l'arrêt de l'enrichissement d'uranium par l'Iran.