"La vigueur de la consommation des ménages et de l’investissement des entreprises et l’atténuation des problèmes des chaînes d’approvisionnement ont contribué à cette embellie", a relevé Georgieva, qui intervenait lors d'une rencontre organisée par le think tank américain The Atlantic Council.
La cheffe du FMI, qui a noté que l’inflation est en baisse, a relevé que la résilience de l’économie mondiale s’explique principalement par les solides bases macroéconomiques établies ces dernières années. Elle s’appuie également sur le dynamisme des marchés du travail ainsi que sur l’accroissement de la main-d’œuvre, sous l’effet notamment de l’immigration, qui est particulièrement utile dans les pays à la population vieillissante, a-t-elle ajouté.
"Dans l’ensemble, les données disponibles à ce jour pourraient inspirer un soulagement. Contrairement à certaines prédictions, nous avons évité une récession mondiale et une période de stagnation", a souligné la directrice générale de l'institution financière internationale basée à Washington.
Toutefois, a fait remarquer Georgieva, les défis se multiplient à l’échelle mondiale. "Les tensions géopolitiques accroissent le risque d’une fragmentation de l’économie mondiale. Comme nous l’avons appris ces dernières années, nous vivons dans un monde dans lequel il faut s’attendre à l’imprévu", a-t-elle estimé. "L’inflation n’est pas complètement vaincue", a-t-elle noté, ajoutant que les marges de manœuvre budgétaire se sont épuisées.
La dette est en hausse, ce qui est un défi de premier plan pour les finances publiques de beaucoup de pays, a affirmé la cheffe de l'institution de Bretton Woods, ajoutant que les pertes de production enregistrées dans le monde depuis 2020 s’élèvent à quelque 3.300 milliards de dollars.
Selon Georgieva, l’affaiblissement de la croissance est principalement dû à un ralentissement notable et généralisé de la croissance de la productivité. "Selon notre analyse, ce phénomène explique plus de la moitié du ralentissement de la croissance économique dans les pays avancés et les pays émergents, et la quasi-totalité dans le cas des pays à faible revenu", a-t-elle dit. "Par conséquent, nos perspectives de croissance mondiale à moyen terme, juste au-dessus de 3 %, restent de loin inférieures à la moyenne historique", a-t-elle affirmé, plaidant pour des politiques judicieuses, qui s'attaquent résolument à l’inflation et à la dette tout en promouvant la transformation économique pour stimuler la productivité, ainsi qu’une croissance inclusive et durable.
La DG du FMI a mis en avant l'importance de restaurer la stabilité des prix, de reconstituer les marges de manœuvre budgétaires, d'éliminer les freins à l’activité et de créer des débouchés pour stimuler la croissance de la productivité. Elle a aussi souligné la nécessité de renforcer la gouvernance, de réduire les formalités administratives, d'accroître la participation des femmes au marché du travail et d'élargir l’accès aux capitaux.
La cheffe du FMI, qui a noté que l’inflation est en baisse, a relevé que la résilience de l’économie mondiale s’explique principalement par les solides bases macroéconomiques établies ces dernières années. Elle s’appuie également sur le dynamisme des marchés du travail ainsi que sur l’accroissement de la main-d’œuvre, sous l’effet notamment de l’immigration, qui est particulièrement utile dans les pays à la population vieillissante, a-t-elle ajouté.
"Dans l’ensemble, les données disponibles à ce jour pourraient inspirer un soulagement. Contrairement à certaines prédictions, nous avons évité une récession mondiale et une période de stagnation", a souligné la directrice générale de l'institution financière internationale basée à Washington.
Toutefois, a fait remarquer Georgieva, les défis se multiplient à l’échelle mondiale. "Les tensions géopolitiques accroissent le risque d’une fragmentation de l’économie mondiale. Comme nous l’avons appris ces dernières années, nous vivons dans un monde dans lequel il faut s’attendre à l’imprévu", a-t-elle estimé. "L’inflation n’est pas complètement vaincue", a-t-elle noté, ajoutant que les marges de manœuvre budgétaire se sont épuisées.
La dette est en hausse, ce qui est un défi de premier plan pour les finances publiques de beaucoup de pays, a affirmé la cheffe de l'institution de Bretton Woods, ajoutant que les pertes de production enregistrées dans le monde depuis 2020 s’élèvent à quelque 3.300 milliards de dollars.
Les perspectives du FMI de croissance mondiale à moyen terme restent inférieures à la moyenne historique (Georgieva)
Selon Georgieva, l’affaiblissement de la croissance est principalement dû à un ralentissement notable et généralisé de la croissance de la productivité. "Selon notre analyse, ce phénomène explique plus de la moitié du ralentissement de la croissance économique dans les pays avancés et les pays émergents, et la quasi-totalité dans le cas des pays à faible revenu", a-t-elle dit. "Par conséquent, nos perspectives de croissance mondiale à moyen terme, juste au-dessus de 3 %, restent de loin inférieures à la moyenne historique", a-t-elle affirmé, plaidant pour des politiques judicieuses, qui s'attaquent résolument à l’inflation et à la dette tout en promouvant la transformation économique pour stimuler la productivité, ainsi qu’une croissance inclusive et durable.
La DG du FMI a mis en avant l'importance de restaurer la stabilité des prix, de reconstituer les marges de manœuvre budgétaires, d'éliminer les freins à l’activité et de créer des débouchés pour stimuler la croissance de la productivité. Elle a aussi souligné la nécessité de renforcer la gouvernance, de réduire les formalités administratives, d'accroître la participation des femmes au marché du travail et d'élargir l’accès aux capitaux.