Plus de quatre ans après le début de la pandémie de Covid-19, les dirigeants politiques "pêchent par négligence" en n'agissant pas assez pour éviter une répétition d'une telle crise, selon ce rapport d'experts internationaux copiloté par l'ex-Première ministre néo-zélandaise Helen Clark et l'ex-présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf.
Après deux ans d'âpres marchandages, les 194 pays membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont prolongé d'un an, début juin, leurs négociations sur un accord mondial de prévention des pandémies.
Il demeure notamment des divergences entre pays riches et pays en développement, où les souvenirs restent vifs des premiers amassant les doses de vaccin au détriment du bien commun et refusant de partager leurs technologies.
Sur la grippe aviaire, l'OMS a appelé la semaine dernière à renforcer le réseau mondial de détection du H5N1, qui peut infecter un grand nombre d'espèces animales. Les experts s'inquiètent du nombre grandissant de mammifères touchés et craignent qu'une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d'un humain à un autre.
"Si le H5N1 commençait à se propager d'une personne à l'autre, le monde serait probablement à nouveau submergé", a déclaré lors d'une visio-conférence de presse Helen Clark, ancienne coprésidente d'un groupe indépendant conseillant l'OMS sur la préparation à une pandémie. Cela pourrait même être "potentiellement plus désastreux que le Covid", a-t-elle alerté.
Car "nous ne sommes pas suffisamment équipés pour arrêter les épidémies avant qu'elles ne se propagent davantage", a-t-elle affirmé, évoquant par exemple une souche plus mortelle de Mpox qui touche particulièrement les enfants en République démocratique du Congo (RDC).
Si les pays riches disposent de vaccins pouvant lutter contre cette épidémie, ils n'ont pas été mis à la disposition de ce pays d'Afrique centrale, a déploré Helen Clark.
Le rapport appelle les gouvernements et les organisations internationales à parvenir à un accord sur la préparation des pandémies d'ici décembre, à financer davantage la production de vaccins, à renforcer le pouvoir de l'OMS et à accentuer les efforts nationaux de lutte contre les virus.
Pour souligner la menace potentielle, il cite des modélisations suggérant qu'il y a une chance sur deux que le monde soit confronté à une pandémie d'une ampleur similaire à celle du Covid dans les 25 prochaines années.
Après deux ans d'âpres marchandages, les 194 pays membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont prolongé d'un an, début juin, leurs négociations sur un accord mondial de prévention des pandémies.
Il demeure notamment des divergences entre pays riches et pays en développement, où les souvenirs restent vifs des premiers amassant les doses de vaccin au détriment du bien commun et refusant de partager leurs technologies.
Sur la grippe aviaire, l'OMS a appelé la semaine dernière à renforcer le réseau mondial de détection du H5N1, qui peut infecter un grand nombre d'espèces animales. Les experts s'inquiètent du nombre grandissant de mammifères touchés et craignent qu'une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d'un humain à un autre.
"Si le H5N1 commençait à se propager d'une personne à l'autre, le monde serait probablement à nouveau submergé", a déclaré lors d'une visio-conférence de presse Helen Clark, ancienne coprésidente d'un groupe indépendant conseillant l'OMS sur la préparation à une pandémie. Cela pourrait même être "potentiellement plus désastreux que le Covid", a-t-elle alerté.
Car "nous ne sommes pas suffisamment équipés pour arrêter les épidémies avant qu'elles ne se propagent davantage", a-t-elle affirmé, évoquant par exemple une souche plus mortelle de Mpox qui touche particulièrement les enfants en République démocratique du Congo (RDC).
Si les pays riches disposent de vaccins pouvant lutter contre cette épidémie, ils n'ont pas été mis à la disposition de ce pays d'Afrique centrale, a déploré Helen Clark.
Le rapport appelle les gouvernements et les organisations internationales à parvenir à un accord sur la préparation des pandémies d'ici décembre, à financer davantage la production de vaccins, à renforcer le pouvoir de l'OMS et à accentuer les efforts nationaux de lutte contre les virus.
Pour souligner la menace potentielle, il cite des modélisations suggérant qu'il y a une chance sur deux que le monde soit confronté à une pandémie d'une ampleur similaire à celle du Covid dans les 25 prochaines années.