Le président du gouvernement a reçu à La Moncloa pour la première fois, et depuis que l'Espagne a reconnu l'État de Palestine le 28 mai dernier, le président de l'État de Palestine et de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Cette visite constitue, selon le président du gouvernement espagnol, "une étape très importante" dans l'histoire des deux pays. Il s'agit de la première visite du chef de l'État palestinien depuis que l'Espagne l'a reconnu comme un État à part entière au sein de la communauté internationale. Le chef de l'exécutif a de nouveau lancé un appel à un cessez-le-feu pour mettre fin à la violence à Gaza, garantir l'assistance humanitaire à la population civile et permettre la libération de tous les otages.
Le président Abbas a, pour sa part, salué le rôle que l'Espagne et le président du gouvernement ont joué depuis le début du conflit, avec un soutien continu au peuple palestinien au sein de la communauté internationale. Dans son intervention, M. Abbas a demandé que Madrid accueille une future Conférence de paix, en reconnaissance explicite de la Conférence de paix de Madrid de 1991, qui a marqué le début du processus de paix israélo-palestinien, indique la présidence du gouvernement dans son communiqué.
La rencontre a eu lieu une semaine après la réunion - également tenue à Madrid - avec les membres du Groupe de contact arabo-islamique sur Gaza et des pays européens concernés, qui ont adopté une déclaration conjointe sur la mise en œuvre de la solution des deux États.
Elle a également eu lieu un jour après que l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté - avec le vote favorable de l'Espagne - une résolution demandant de prendre des mesures contre Israël sur la base de l'Avis consultatif de la Cour internationale de justice, qui a jugé illégale l'occupation israélienne du territoire palestinien.
Appelant à mettre fin de toute urgence à la guerre à Gaza, M. Sánchez a souligné également le risque d'escalade dans la région, en particulier au Liban, où il a appelé à la "retenue".
Dans ce contexte, il a ajouté qu'il est "absolument nécessaire" que les parties conviennent d'un cessez-le-feu conformément à la résolution 2735 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Un cessez-le-feu qui mette fin à la violence, garantisse l'assistance humanitaire à la population civile et permette la libération de tous les otages, car "nous ne pouvons pas rester indifférents face à la souffrance de milliers d'innocents".
De même, M. Sánchez a mis en garde contre "la menace qui pèse sur l'ordre international fondé sur des règles", qui constitue le pilier fondamental garantissant la paix et la sécurité internationales, et pour lequel il est nécessaire de "dénoncer toute violation" du Droit international et du Droit international humanitaire.
À cet égard, le président du gouvernement espagnol a rappelé qu'en relation avec l'Avis consultatif rendu le 19 juillet dernier par la Cour internationale de justice, qui établit l'illégalité de l'occupation israélienne des territoires occupés et les mesures provisoires établies par cette même Cour, qui demandent l'arrêt de l'offensive militaire israélienne, "sont d'application obligatoire".
Dans son communiqué, la présidence du gouvernement souligne que "la visite du président Abbas met en lumière l'engagement de l'Espagne envers le peuple palestinien et la solution des deux États comme seule voie pour mettre fin au conflit au Moyen-Orient". Elle souligne également "l'importance que le gouvernement accorde à la poursuite des démarches bilatérales et multilatérales pour consolider le statut d'État et la projection internationale de la Palestine, comme Sánchez l'a fait savoir à Abbas".
En même temps, le président du gouvernement a souligné l'importance de la tenue prochaine de la première réunion intergouvernementale entre le gouvernement espagnol et le gouvernement palestinien, "qui contribuera à structurer les futures relations bilatérales dans divers domaines".
De même, il a indiqué que la réunion ministérielle qui aura lieu le 26 septembre prochain, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, sera cruciale pour rassembler davantage de pays afin de relancer le processus politique et offrir une perspective politique qui "redonnera de l'espoir au peuple palestinien".
Cette visite constitue, selon le président du gouvernement espagnol, "une étape très importante" dans l'histoire des deux pays. Il s'agit de la première visite du chef de l'État palestinien depuis que l'Espagne l'a reconnu comme un État à part entière au sein de la communauté internationale. Le chef de l'exécutif a de nouveau lancé un appel à un cessez-le-feu pour mettre fin à la violence à Gaza, garantir l'assistance humanitaire à la population civile et permettre la libération de tous les otages.
Le président Abbas a, pour sa part, salué le rôle que l'Espagne et le président du gouvernement ont joué depuis le début du conflit, avec un soutien continu au peuple palestinien au sein de la communauté internationale. Dans son intervention, M. Abbas a demandé que Madrid accueille une future Conférence de paix, en reconnaissance explicite de la Conférence de paix de Madrid de 1991, qui a marqué le début du processus de paix israélo-palestinien, indique la présidence du gouvernement dans son communiqué.
La rencontre a eu lieu une semaine après la réunion - également tenue à Madrid - avec les membres du Groupe de contact arabo-islamique sur Gaza et des pays européens concernés, qui ont adopté une déclaration conjointe sur la mise en œuvre de la solution des deux États.
Elle a également eu lieu un jour après que l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté - avec le vote favorable de l'Espagne - une résolution demandant de prendre des mesures contre Israël sur la base de l'Avis consultatif de la Cour internationale de justice, qui a jugé illégale l'occupation israélienne du territoire palestinien.
Appelant à mettre fin de toute urgence à la guerre à Gaza, M. Sánchez a souligné également le risque d'escalade dans la région, en particulier au Liban, où il a appelé à la "retenue".
Dans ce contexte, il a ajouté qu'il est "absolument nécessaire" que les parties conviennent d'un cessez-le-feu conformément à la résolution 2735 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Un cessez-le-feu qui mette fin à la violence, garantisse l'assistance humanitaire à la population civile et permette la libération de tous les otages, car "nous ne pouvons pas rester indifférents face à la souffrance de milliers d'innocents".
De même, M. Sánchez a mis en garde contre "la menace qui pèse sur l'ordre international fondé sur des règles", qui constitue le pilier fondamental garantissant la paix et la sécurité internationales, et pour lequel il est nécessaire de "dénoncer toute violation" du Droit international et du Droit international humanitaire.
À cet égard, le président du gouvernement espagnol a rappelé qu'en relation avec l'Avis consultatif rendu le 19 juillet dernier par la Cour internationale de justice, qui établit l'illégalité de l'occupation israélienne des territoires occupés et les mesures provisoires établies par cette même Cour, qui demandent l'arrêt de l'offensive militaire israélienne, "sont d'application obligatoire".
Dans son communiqué, la présidence du gouvernement souligne que "la visite du président Abbas met en lumière l'engagement de l'Espagne envers le peuple palestinien et la solution des deux États comme seule voie pour mettre fin au conflit au Moyen-Orient". Elle souligne également "l'importance que le gouvernement accorde à la poursuite des démarches bilatérales et multilatérales pour consolider le statut d'État et la projection internationale de la Palestine, comme Sánchez l'a fait savoir à Abbas".
En même temps, le président du gouvernement a souligné l'importance de la tenue prochaine de la première réunion intergouvernementale entre le gouvernement espagnol et le gouvernement palestinien, "qui contribuera à structurer les futures relations bilatérales dans divers domaines".
De même, il a indiqué que la réunion ministérielle qui aura lieu le 26 septembre prochain, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, sera cruciale pour rassembler davantage de pays afin de relancer le processus politique et offrir une perspective politique qui "redonnera de l'espoir au peuple palestinien".