Cette prouesse technologique a été réalisée par une équipe de chercheurs de l'université Northwestern , dirigée par le professeur John A. Rogers. Selon lui, « nous avons développé ce qui est, à notre connaissance, le plus petit pacemaker au monde ». Ce dispositif miniature, mesurant seulement 1,8 mm sur 3,5 mm, peut être injecté directement dans le muscle cardiaque via une simple seringue, rendant son implantation rapide et peu invasive.
Contrairement aux pacemakers traditionnels, souvent encombrés de fils et de batteries, ce modèle fonctionne sans fil et est activé à distance par un patch souple placé sur la poitrine du patient. Ce patch émet des impulsions lumineuses infrarouges qui stimulent le cœur de manière ciblée, offrant ainsi une alternative plus sûre et plus discrète aux méthodes conventionnelles .
Une autre caractéristique remarquable de ce pacemaker est sa biodégradabilité. Fabriqué à partir de matériaux biocompatibles, il se dissout progressivement dans le corps sur une période de cinq à sept semaines, éliminant ainsi le besoin d'une intervention chirurgicale pour le retirer . Cette propriété est particulièrement bénéfique pour les patients, notamment les nouveau-nés, qui nécessitent une stimulation cardiaque temporaire après une chirurgie.
Les premiers essais réalisés sur des modèles animaux et des cœurs humains ont montré que le dispositif est efficace pour réguler le rythme cardiaque sans provoquer d'inflammation ni de complications. Forts de ces résultats prometteurs, les chercheurs envisagent de lancer des essais cliniques dans les prochaines années, avec l'objectif de commercialiser cette technologie via une start-up dédiée.
Cette avancée majeure intervient à un moment où les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité au Maroc. Selon l'Organisation mondiale de la santé(OMS), plus de 40% des décès dans le Royaume sont dus à ces pathologies, soit l'équivalent de quatre décès sur dix. Si cette technologie innovante parvient à être déployée au Maroc, elle pourrait transformer la prise en charge des patients atteints de troubles du rythme cardiaque, en offrant une solution plus sûre et plus efficace.
Contrairement aux pacemakers traditionnels, souvent encombrés de fils et de batteries, ce modèle fonctionne sans fil et est activé à distance par un patch souple placé sur la poitrine du patient. Ce patch émet des impulsions lumineuses infrarouges qui stimulent le cœur de manière ciblée, offrant ainsi une alternative plus sûre et plus discrète aux méthodes conventionnelles .
Une autre caractéristique remarquable de ce pacemaker est sa biodégradabilité. Fabriqué à partir de matériaux biocompatibles, il se dissout progressivement dans le corps sur une période de cinq à sept semaines, éliminant ainsi le besoin d'une intervention chirurgicale pour le retirer . Cette propriété est particulièrement bénéfique pour les patients, notamment les nouveau-nés, qui nécessitent une stimulation cardiaque temporaire après une chirurgie.
Les premiers essais réalisés sur des modèles animaux et des cœurs humains ont montré que le dispositif est efficace pour réguler le rythme cardiaque sans provoquer d'inflammation ni de complications. Forts de ces résultats prometteurs, les chercheurs envisagent de lancer des essais cliniques dans les prochaines années, avec l'objectif de commercialiser cette technologie via une start-up dédiée.
Cette avancée majeure intervient à un moment où les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité au Maroc. Selon l'Organisation mondiale de la santé(OMS), plus de 40% des décès dans le Royaume sont dus à ces pathologies, soit l'équivalent de quatre décès sur dix. Si cette technologie innovante parvient à être déployée au Maroc, elle pourrait transformer la prise en charge des patients atteints de troubles du rythme cardiaque, en offrant une solution plus sûre et plus efficace.