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Présidentielle au Sénégal : Report de la marche prévue à Dakar contre la décision de Macky Sall

La plateforme Aar Sunu Élection (Protégeons notre élection), qui exige le respect du calendrier électoral au Sénégal, a reporté la marche qu’elle prévoyait mardi après-midi, et ce jusqu’au samedi 17 février, a-t-on appris auprès des organisateurs.

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L'annone a été faite par Elimane Haby Kane, l’un des membres de ce collectif d’organisations de la société civile et syndicales, lors d’une conférence de presse tenue mardi à Dakar.
Le Préfet de Dakar a invoqué des risques de troubles à l'ordre public et d'entrave à la libre circulation des personnes et des biens.



Le responsable a expliqué dans sa décision que «l'occupation de l'itinéraire choisi aux horaires retenus (de 15H à 19H), risque de perturber gravement la libre circulation des personnes et leurs biens au regard des problèmes de mobilité notés actuellement».

Il déclare, par conséquent, «ne pouvoir donner suite favorable» à la requête des organisateurs.

Le président Macky Sall avait annoncé le 3 février le report de la présidentielle, qui a été repoussée par une loi adoptée par l'Assemblée nationale au 15 décembre 2024.

M. Macky Sall a justifié le report de la présidentielle par des querelles suscitées par le processus de validation des candidatures par le Conseil constitutionnel. Le chef de l'État a dit vouloir une élection incontestable dans le pays. Il a affirmé également sa volonté «d'apaisement et de réconciliation» et a proposé un dialogue aux acteurs politiques.

Des médias locaux ont évoqué lundi la possibilité d'adoption mercredi en Conseil des ministres d'un projet de loi d'une amnistie générale, une information non confirmée officiellement jusqu'à présent.

Dans une déclaration conjointe publiée lundi, les anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont invité l’ensemble de la classe politique ainsi que la société civile à participer au dialogue national lancé par Macky Sall pour «des discussions franches et loyales» afin que «la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables».

Diouf et Wade appellent la jeunesse dont ils disent comprendre «les frustrations et le désarroi», «à arrêter immédiatement les violences et la destruction de biens, et surtout à prendre du recul pour ne pas être manipulée par des forces extérieures aux desseins obscurs».
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