"Le dernier trimestre de l'année totalise à lui seul 27 décès en zones de conflit, soit le trimestre le plus meurtrier depuis au moins 2007", indique un communiqué de l'UNESCO, basée à Paris, précisant que 65 journalistes ont été tués dans l'exercice de leur métier en 2023, contre 88 l’année précédente.
"Cette baisse globale cache un phénomène très alarmant : la forte hausse du nombre de journalistes tués en zones de conflit. C'est pourtant dans ce type de situation que le travail des journalistes est le plus crucial", pointe, lundi, la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, citée dans le communiqué, à l’occasion d’un bilan annuel du nombre de journalistes tués.
"Je rends hommage à tous ces professionnels des médias et réitère mon appel à tous les acteurs concernés pour qu'ils mobilisent les moyens nécessaires à garantir la protection des journalistes en tant que civils, comme le stipule le Droit international", ajoute-t-elle.
L’UNESCO a signalé 19 décès en Palestine, 3 au Liban et 2 en Israël depuis le 7 octobre. L'Afghanistan, le Cameroun, la Syrie et l'Ukraine ont également enregistré au moins deux meurtres chacun.
Ces chiffres n'incluent pas les décès de journalistes et de professionnels des médias dans des circonstances sans rapport avec leur profession, qui ont aussi été signalés en grand nombre en 2023, d'après le communiqué, relevant que ces tragédies ne sont par ailleurs que la partie émergée de l'iceberg : les infrastructures et les bureaux des médias ont été largement endommagés et détruits.
De nombreuses autres menaces telles que des agressions physiques, des détentions, la confiscation de matériel ou l'interdiction d'accès aux sites de reportage ont été proférées. Un grand nombre de journalistes a également fui ou cessé de travailler.
Ce climat favorise l’émergence de ce que l’UNESCO qualifie de "zones de silence" dans de nombreux pays en conflit, avec de graves conséquences pour l'accès à l'information, tant pour les populations locales que pour le reste du monde, souligne la même source.
Cette tendance "inquiétante" survient en dépit d'une diminution notable du nombre total de meurtres de journalistes dans le monde par rapport à l'année dernière (65 contre 88). "Cette évolution mondiale s'explique par une baisse significative des meurtres en dehors des zones de conflit, qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis au moins quinze ans, en particulier en Amérique latine et dans les Caraïbes, où 15 meurtres ont été signalés, contre 43 en 2022", explique l'organisation onusienne.
"Cette baisse globale cache un phénomène très alarmant : la forte hausse du nombre de journalistes tués en zones de conflit. C'est pourtant dans ce type de situation que le travail des journalistes est le plus crucial", pointe, lundi, la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, citée dans le communiqué, à l’occasion d’un bilan annuel du nombre de journalistes tués.
"Je rends hommage à tous ces professionnels des médias et réitère mon appel à tous les acteurs concernés pour qu'ils mobilisent les moyens nécessaires à garantir la protection des journalistes en tant que civils, comme le stipule le Droit international", ajoute-t-elle.
38 journalistes et professionnels des médias tués en 2023 dans des zones de conflit
En 2023, au moins 38 journalistes et professionnels des médias ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions dans des pays en conflit, contre 28 en 2022 et 20 en 2021. Une grande majorité des meurtres liés aux conflits découlent des affrontements en cours au Moyen-Orient.L’UNESCO a signalé 19 décès en Palestine, 3 au Liban et 2 en Israël depuis le 7 octobre. L'Afghanistan, le Cameroun, la Syrie et l'Ukraine ont également enregistré au moins deux meurtres chacun.
Ces chiffres n'incluent pas les décès de journalistes et de professionnels des médias dans des circonstances sans rapport avec leur profession, qui ont aussi été signalés en grand nombre en 2023, d'après le communiqué, relevant que ces tragédies ne sont par ailleurs que la partie émergée de l'iceberg : les infrastructures et les bureaux des médias ont été largement endommagés et détruits.
De nombreuses autres menaces telles que des agressions physiques, des détentions, la confiscation de matériel ou l'interdiction d'accès aux sites de reportage ont été proférées. Un grand nombre de journalistes a également fui ou cessé de travailler.
Ce climat favorise l’émergence de ce que l’UNESCO qualifie de "zones de silence" dans de nombreux pays en conflit, avec de graves conséquences pour l'accès à l'information, tant pour les populations locales que pour le reste du monde, souligne la même source.
Cette tendance "inquiétante" survient en dépit d'une diminution notable du nombre total de meurtres de journalistes dans le monde par rapport à l'année dernière (65 contre 88). "Cette évolution mondiale s'explique par une baisse significative des meurtres en dehors des zones de conflit, qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis au moins quinze ans, en particulier en Amérique latine et dans les Caraïbes, où 15 meurtres ont été signalés, contre 43 en 2022", explique l'organisation onusienne.