La nouvelle stratégie de l’ONDA, dont plusieurs détails n’ont pas encore été divulgués (chiffrage des investissements, financement...), vise, en effet, à répondre à 3 principaux challenges. Le premier est la forte augmentation du trafic passagers, qui a cru de 32% en 2023 et de 21% en 2024, et qui devrait encore connaitre une progression annuelle à deux chiffres sur les 5 prochaines années, sachant que certains aéroports sont déjà saturés. En 2024, pour rappel, l’Office a accueilli au niveau des 25 aéroports qu’il gère, près de 33 millions de passagers, dont 29 millions d’internationaux. Les aéroports de Marrakech, Agadir et Tanger ont enregistré des croissances de trafic supérieures à la moyenne nationale, et le hub Mohammed V atteindra bientôt la saturation. Les mouvements d’avions ont augmenté de 16% et le trafic de survol de 11%.
Le deuxième challenge est le plan de développement ambitieux du transporteur aérien national. La RAM prévoit de porter sa flotte d’avions de 50 à 200 aéronefs à l’horizon 2037, avec plus de 100 appareils dès 2030.
Le troisième challenge n’est autre que l’accueil par le Maroc de la Coupe du Monde 2030 de football, une compétition devant générer une forte augmentation du nombre de visiteurs et de passagers en transit.
En tout, 7 aéroports connaitront une augmentation de leurs capacités (voir tableau ci-dessous).
Le troisième et dernier axe de la stratégie concerne la transformation de l’Office lui-même, à travers notamment le changement de son statut en Société Anonyme, la montée en compétences des 2.600 collaborateurs actuels, le renforcement des talents par des recrutements au niveau national et international, l’investissement dans les outils technologiques, et le renforcement de la capacité d’autofinancement de l’ONDA.
Pour réussir ce chantier titanesque, Adel El Fakir compte sur trois catégories de moyens : les partenaires de l’ONDA (DGSN, Gendarmerie Royale, Douane, RAM, prestataires privée...), le capital humain actuel et futur de l’Office, ainsi que les instruments technologiques et financiers qu’il compte mobiliser aussi bien au niveau local qu’international. Le directeur précise, enfin, que cette nouvelle stratégie n’est pas le fruit d’une mission confiée à un bureau d’études international, elle émane des femmes et des hommes de l’ONDA et ses partenaires institutionnels qui ont été associés au processus de son élaboration et dont l’engagement pour sa réussite est acquis.
Le deuxième challenge est le plan de développement ambitieux du transporteur aérien national. La RAM prévoit de porter sa flotte d’avions de 50 à 200 aéronefs à l’horizon 2037, avec plus de 100 appareils dès 2030.
Le troisième challenge n’est autre que l’accueil par le Maroc de la Coupe du Monde 2030 de football, une compétition devant générer une forte augmentation du nombre de visiteurs et de passagers en transit.
Un nouveau hub aérien à Casablanca relié au TGV
Pour faire face à ces challenges, l’ONDA misera d’abord sur le développement de ses infrastructures. Sur ce point, Adel El Fakir a d’emblée tenu à préciser : « Nous ne développerons pas nos infrastructures aéroportuaires uniquement pour l’accueil de la Coupe du Monde, il s’agit d’un rendez-vous, un événement accélérateur qui nous permettra de répondre aux impératifs d’augmentation tendancielle du trafic aérien ».En tout, 7 aéroports connaitront une augmentation de leurs capacités (voir tableau ci-dessous).

A Casablanca, un nouveau terminal en mode hub, une nouvelle piste, une nouvelle tour de contrôle et une intermodalité avec la future ligne de TGV sont prévus. Un nouveau terminal est également programmé à Tanger, tandis qu’à Marrakech, Agadir et Fès, un doublement et un réaménagement des terminaux existants sont planifiés. A noter qu’à Rabat et Tétouan, des extensions sont déjà lancées et devraient être achevées en 2025 (Rabat) et 2027 (Tétouan).
Réduction du temps de passage des contrôles et amélioration de l'expérience commerciale
Le deuxième axe de la stratégie porte sur une transformation « radicale » de l’expérience passagers, aussi bien dans les nouvelles installations que dans les équipements existants. Un défi de taille que Adel El Fakir se montre déterminé à relever en agissant sur toutes les étapes du parcours du passager : accueil au niveau des parkings et des terminaux, temps de passage des contrôles, gestion des bagages, modernisation et renforcement de l’espace commercial...Le troisième et dernier axe de la stratégie concerne la transformation de l’Office lui-même, à travers notamment le changement de son statut en Société Anonyme, la montée en compétences des 2.600 collaborateurs actuels, le renforcement des talents par des recrutements au niveau national et international, l’investissement dans les outils technologiques, et le renforcement de la capacité d’autofinancement de l’ONDA.
Pour réussir ce chantier titanesque, Adel El Fakir compte sur trois catégories de moyens : les partenaires de l’ONDA (DGSN, Gendarmerie Royale, Douane, RAM, prestataires privée...), le capital humain actuel et futur de l’Office, ainsi que les instruments technologiques et financiers qu’il compte mobiliser aussi bien au niveau local qu’international. Le directeur précise, enfin, que cette nouvelle stratégie n’est pas le fruit d’une mission confiée à un bureau d’études international, elle émane des femmes et des hommes de l’ONDA et ses partenaires institutionnels qui ont été associés au processus de son élaboration et dont l’engagement pour sa réussite est acquis.