Connexion
Depuis le début des années 2000, le Maroc s’est engagé dans une politique de logement ambitieuse, visant à répondre aux besoins croissants en logements et à réduire les disparités sociales. Ces efforts ont porté leurs fruits, avec des résultats significatifs, notamment dans le cadre du programme de logement social à 250.000 dirhams. À fin novembre 2024, pas moins de 727.000 unités avaient obtenu des certificats de conformité, dont 680.000 déjà livrées. Par ailleurs, 30.000 logements à faible coût, plafonnés à 140.000 dirhams, ont été réalisés avant la fin de ce programme en 2020. Le nouveau programme d'aide au logement lancé l'année dernière a enregistré des réalisations importantes, selon la ministre de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, Fatima Zahra El Mansouri. Le point.
En un an, ce programme a suscité un engouement considérable, avec plus de 110.000 demandes déposées et 35.000 bénéficiaires, dont 26% parmi les Marocains résidant à l’étranger et 32% de jeunes. Les aides financières se répartissent entre deux principaux paliers : 70.000 dirhams pour 63% des bénéficiaires et 100.000 dirhams pour les 37% restants.
En termes de production nationale, le secteur affiche une moyenne annuelle située entre 113.000 et 114.000 logements, un chiffre qui témoigne d’un effort soutenu. Pour 2024, l’objectif ambitieux de 75.000 unités soutenues par des subventions a été dépassé pour atteindre 94.000, soit un taux de réalisation de 125%.
Si des défis persistent, notamment en milieu rural, les résultats obtenus jusqu’à présent confirment la pertinence de ce programme qui vise à garantir un logement décent à toutes les catégories de la population.
Aide au logement : Un nouveau tournant avec le programme 2024-2028
Face aux nouveaux défis, le gouvernement a lancé un programme inédit pour la période 2024-2028, centré sur le soutien direct au logement. Cette initiative, qui cible notamment la classe moyenne souvent exclue des dispositifs précédents, poursuit plusieurs objectifs : réduire le déficit en logements, encourager la participation des petites et moyennes entreprises du secteur et répondre aux attentes des jeunes et des Marocains résidant à l’étranger.En un an, ce programme a suscité un engouement considérable, avec plus de 110.000 demandes déposées et 35.000 bénéficiaires, dont 26% parmi les Marocains résidant à l’étranger et 32% de jeunes. Les aides financières se répartissent entre deux principaux paliers : 70.000 dirhams pour 63% des bénéficiaires et 100.000 dirhams pour les 37% restants.
Un impact économique mesurable
Au-delà de sa dimension sociale, ce programme a dynamisé l’économie nationale :- Les ventes immobilières ont progressé de 9,45%.
- Les prêts immobiliers ont augmenté de 1,17%.
- Les crédits aux promoteurs immobiliers ont enregistré une hausse de 7,2%.
Une répartition géographique en évolution, le rural aura sa part
Certaines villes comme Benslimane, Settat, Berkane et Taza, longtemps délaissées par les anciens programmes, bénéficient désormais de cette politique. Cependant, le milieu rural reste en retrait. Un nouveau programme spécifique est en cours de développement pour mieux intégrer ces zones, a assuré la ministre.En termes de production nationale, le secteur affiche une moyenne annuelle située entre 113.000 et 114.000 logements, un chiffre qui témoigne d’un effort soutenu. Pour 2024, l’objectif ambitieux de 75.000 unités soutenues par des subventions a été dépassé pour atteindre 94.000, soit un taux de réalisation de 125%.
Si des défis persistent, notamment en milieu rural, les résultats obtenus jusqu’à présent confirment la pertinence de ce programme qui vise à garantir un logement décent à toutes les catégories de la population.
