Citant les propos de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans Son Message adressé aux participants au 9ème Forum de l'Alliance des Civilisations, Nasser Bourita a rappelé que le Royaume se mobilise au sein de l’Alliance "pour des raisons consubstantielles à son identité» et « des raisons inhérentes à ses engagements ». Le Maroc, selon les mots de Sa Majesté, "promeut l’ouverture comme une culture de la paix", "vit la religion comme un instrument de paix" et "œuvre pour le développement en tant que pilier de la paix", a rappelé le ministre. Ainsi, "Sa Majesté le Roi Mohammed VI le dit : l’avenir se construit avec des mains tendues, pas avec des poings serrés", a poursuivi M. Bourita, assurant que pour le Maroc "cet avenir passe par l’Afrique".
Le ministre a souligné que l’Afrique, promesse vivante pour elle-même et pour le monde ; l’Afrique, creuset de tant d’enjeux : jeunesse, climat, sécurité alimentaire, migration et dialogue interreligieux est aussi une "terre de solutions", avec le réservoir de la vitalité de l’humanité et de la croissance du monde. À ce continent de tous les espoirs, l’Alliance doit tendre la main davantage, a-t-il estimé, regrettant que l’Afrique soit sous-représentée au sein de l’Alliance, avec seulement 20% des membres du Groupe des amis, dont à peine 15% de subsahariens. "Cette iniquité stratégique abat un angle mort sur une perspective essentielle", a-t-il dit.
Plus qu’une simple réparation, le Maroc appelle à bâtir une véritable géopolitique de la solidarité, a, d’autre part, soutenu M. Bourita, relevant que l’Alliance des Civilisations en est l’enceinte idoine, puisqu'elle peut forger des consensus éthiques, notamment face aux défis climatiques, humanitaires, sanitaires et technologiques. Organisée sous le thème "restaurer la confiance et modeler l'avenir", cette 10e édition questionne deux décennies de dialogue, pour mobiliser autour d’un idéal commun, à savoir la paix. Or, d'après M. Bourita, "cet idéal est fissuré, de toutes parts".
"Trop souvent, l’injustice se répand et les extrêmes s’entrechoquent, trop souvent, le terrorisme rallie le séparatisme, dans l’espoir illusoire de prospérer ensemble et trop souvent, la guerre épuise sans jamais se fatiguer : en Europe, en Afrique, au Moyen Orient", a-t-il déploré. "Et pendant ce temps, le changement climatique défie l’avenir et méprise une humanité qui ose à peine le combattre". Dans cette énumération tragique, la situation à Gaza et plus largement en Palestine et au Liban, incarne ces fractures que l’Alliance a précisément été créée pour combler, a-t-il dit.
Ainsi, la Communauté internationale doit agir avec toutes ses forces, l’Alliance en tête, "non comme une institution de plus, mais comme une conscience universelle face à un péril universel", a préconisé le ministre. En 20 ans d’existence, l’Alliance a fait ses preuves à travers une série de rencontres aux quatre coins du monde et à chaque étape, "le Maroc ne s’est pas contenté de faire l’éloge du dialogue, il l’a incarné", a-t-il souligné.
Ainsi, il a rappelé l’Appel de Jérusalem, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Pape François, en mars 2019, la Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel, de juin 2022 à Marrakech, et la Déclaration de Fès de novembre 2022, valant sentinelle contre les extrémismes. Le ministre a également rappelé le Plan d'action de Rabat contre l'incitation à la haine nationale, raciale et religieuse, et la proclamation du 18 juin comme "Journée internationale de la lutte contre les discours de haine", fruit d’une initiative portée par le Maroc à l’Assemblée générale de l’ONU.
M. Bourita a conclu par l'expression de la satisfaction du Maroc quant à l’ouverture, le 6 décembre, de la Chaire de l’Alliance des Civilisations de l’Université Euromed de Fès. "Cette Chaire arrime durablement le Maroc à l’Alliance et l’Alliance au Maroc".
Le ministre a souligné que l’Afrique, promesse vivante pour elle-même et pour le monde ; l’Afrique, creuset de tant d’enjeux : jeunesse, climat, sécurité alimentaire, migration et dialogue interreligieux est aussi une "terre de solutions", avec le réservoir de la vitalité de l’humanité et de la croissance du monde. À ce continent de tous les espoirs, l’Alliance doit tendre la main davantage, a-t-il estimé, regrettant que l’Afrique soit sous-représentée au sein de l’Alliance, avec seulement 20% des membres du Groupe des amis, dont à peine 15% de subsahariens. "Cette iniquité stratégique abat un angle mort sur une perspective essentielle", a-t-il dit.
Plus qu’une simple réparation, le Maroc appelle à bâtir une véritable géopolitique de la solidarité, a, d’autre part, soutenu M. Bourita, relevant que l’Alliance des Civilisations en est l’enceinte idoine, puisqu'elle peut forger des consensus éthiques, notamment face aux défis climatiques, humanitaires, sanitaires et technologiques. Organisée sous le thème "restaurer la confiance et modeler l'avenir", cette 10e édition questionne deux décennies de dialogue, pour mobiliser autour d’un idéal commun, à savoir la paix. Or, d'après M. Bourita, "cet idéal est fissuré, de toutes parts".
"Trop souvent, l’injustice se répand et les extrêmes s’entrechoquent, trop souvent, le terrorisme rallie le séparatisme, dans l’espoir illusoire de prospérer ensemble et trop souvent, la guerre épuise sans jamais se fatiguer : en Europe, en Afrique, au Moyen Orient", a-t-il déploré. "Et pendant ce temps, le changement climatique défie l’avenir et méprise une humanité qui ose à peine le combattre". Dans cette énumération tragique, la situation à Gaza et plus largement en Palestine et au Liban, incarne ces fractures que l’Alliance a précisément été créée pour combler, a-t-il dit.
Ainsi, la Communauté internationale doit agir avec toutes ses forces, l’Alliance en tête, "non comme une institution de plus, mais comme une conscience universelle face à un péril universel", a préconisé le ministre. En 20 ans d’existence, l’Alliance a fait ses preuves à travers une série de rencontres aux quatre coins du monde et à chaque étape, "le Maroc ne s’est pas contenté de faire l’éloge du dialogue, il l’a incarné", a-t-il souligné.
Ainsi, il a rappelé l’Appel de Jérusalem, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Pape François, en mars 2019, la Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel, de juin 2022 à Marrakech, et la Déclaration de Fès de novembre 2022, valant sentinelle contre les extrémismes. Le ministre a également rappelé le Plan d'action de Rabat contre l'incitation à la haine nationale, raciale et religieuse, et la proclamation du 18 juin comme "Journée internationale de la lutte contre les discours de haine", fruit d’une initiative portée par le Maroc à l’Assemblée générale de l’ONU.
M. Bourita a conclu par l'expression de la satisfaction du Maroc quant à l’ouverture, le 6 décembre, de la Chaire de l’Alliance des Civilisations de l’Université Euromed de Fès. "Cette Chaire arrime durablement le Maroc à l’Alliance et l’Alliance au Maroc".