Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Congrès international de l'arganier de trois jours vise à mener une réflexion approfondie sur l’évolution constatée et l’impact du changement climatique sur la filière de l'arganier au cours de la dernière décennie.
Dans une allocution d'ouverture, le Conseiller de S.M. le Roi et président de la Fondation Mohammed VI pour la recherche et la sauvegarde de l'arganier (FMVI.RSA), André Azoulay, s'est réjoui des efforts déployés par toutes les parties prenantes afin d'inciter les décideurs à prendre la juste mesure des potentialités de la filière d'argan, insistant sur l'importance de protéger son usage et de veiller à ce que cette dynamique se déroule dans un cadre régulier.
Rappelant que grâce au leadership et au soft power du Maroc, l'arganier jouit désormais d'une renommée mondiale et figure parmi les listes les plus prestigieuses du patrimoine immatériel et matériel de l'humanité, M. Azoulay a appelé à intensifier les efforts de collaboration pour relever les défis qui persistent, en particulier celui d'approfondir la chaîne de valeur, tout en exploitant pleinement le potentiel économique et culturel de cette filière emblématique.
De son côté, le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, s'est arrêté sur les différentes stratégies et divers programmes mis en place par le ministère afin de promouvoir la chaîne de valeur de l'arganier, notant que dans le cadre du «Plan Maroc Vert», plus de 164.000 hectares de superficie forestière ont été réhabilités dans le cadre d'une approche participative avec les ayants droit et 10.000 hectares d’arganiers agricoles ont été plantés dans les zones vulnérables. «La filière de l'arganier joue un rôle crucial dans la préservation de l'équilibre écologique dans la province d'Essaouira et constitue un facteur essentiel pour les femmes rurales qui en tirent leur subsistance», a-t-il fait observer, précisant que «les efforts seront poursuivis pour appuyer le développement de cette filière dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies “Génération Green” et “Forêts du Maroc”, conformément aux objectifs du nouveau modèle de développement, pour un Maroc durable et soucieux de préserver ses ressources».
Dans cette lignée, le gouverneur de la province d'Essaouira, Adil El Maliki, a souligné l'engagement profond de toutes les parties concernées envers toutes les initiatives visant à promouvoir la filière de l'arganier, affirmant que la province, qui abrite environ 155.000 hectares d'arganier, démontre à travers ce congrès toute son implication dans le processus de développement et de valorisation de cette ressource précieuse.
Intervenant par visioconférence, l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU à New York, Omar Hilale, a indiqué que la thématique de cette édition incarne pleinement le rôle crucial de l'arganier en tant que vecteur de résilience face au changement climatique, plaidant en faveur de la fédération d'efforts de tous les partenaires internationaux afin de parvenir à des solutions durables à même de préserver ce patrimoine agricole et culturel unique au monde.
Pour leur part, le président de l'Assemblée générale des Nations unies, Dennis Francis, le directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Qu Dongyu, et le sous-directeur général pour la culture à l’Unesco, Ernesto Ottone Ramirez, qui se sont également exprimés dans des messages adressés aux participants par visioconférence, ont fait part de leur soutien à l'ambition du Royaume de promouvoir la préservation et la valorisation de l'arganier, ressource naturelle millénaire et endémique au Maroc.
Par la suite, l'auditoire a suivi une présentation détaillée livrée par le directeur général de l'Institut national de recherche agronomique (INRA), Dr Faouzi Bekkaoui, au cours de laquelle il s'est penché sur les effets du changement climatique sur la croissance, la distribution géographique et la durabilité de l'arganier, ainsi que sur les stratégies d'adaptation et de préservation de cet arbre emblématique.
Cette conférence inaugurale, coïncidant avec le quatrième anniversaire de la Journée internationale de l'arganier proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies en février 2021, a été ponctuée par la signature d'accords-cadres entre l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), l'INRA et l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan-II (IAV Hassan II). Dans une déclaration à la presse à cette occasion, la directrice générale de l'ANDZOA, Latifa Yaakoubi, a expliqué que ces accords-cadres ont pour objectif d'appuyer le Centre international de l’arganier en cours de concrétisation par l’ANDZOA, d'encourager la recherche scientifique et l'innovation sur l'arganier et l'arganeraie, ainsi que de promouvoir l'innovation et la valorisation à haute valeur ajoutée des produits de l'arganier.
Initié par l'ANDZOA en partenariat avec le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts et l'INRA, cette rencontre, qui s'est poursuivie jusqu'au 12 mai, a constitué l'occasion de réunir la communauté scientifique nationale et internationale pour promouvoir un développement durable de la filière de l'arganier. Au programme de cette manifestation scientifique d'envergure figuraient plusieurs panels, tables rondes, ateliers de réflexion, ainsi que des visites de terrain à des coopératives locales, permettant aux participants d'approfondir leur compréhension de divers aspects de la filière de l'arganier, d'échanger des connaissances et des expériences, tout en explorant les pratiques et les défis rencontrés sur le terrain.
Rappelant que grâce au leadership et au soft power du Maroc, l'arganier jouit désormais d'une renommée mondiale et figure parmi les listes les plus prestigieuses du patrimoine immatériel et matériel de l'humanité, M. Azoulay a appelé à intensifier les efforts de collaboration pour relever les défis qui persistent, en particulier celui d'approfondir la chaîne de valeur, tout en exploitant pleinement le potentiel économique et culturel de cette filière emblématique.
De son côté, le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, s'est arrêté sur les différentes stratégies et divers programmes mis en place par le ministère afin de promouvoir la chaîne de valeur de l'arganier, notant que dans le cadre du «Plan Maroc Vert», plus de 164.000 hectares de superficie forestière ont été réhabilités dans le cadre d'une approche participative avec les ayants droit et 10.000 hectares d’arganiers agricoles ont été plantés dans les zones vulnérables. «La filière de l'arganier joue un rôle crucial dans la préservation de l'équilibre écologique dans la province d'Essaouira et constitue un facteur essentiel pour les femmes rurales qui en tirent leur subsistance», a-t-il fait observer, précisant que «les efforts seront poursuivis pour appuyer le développement de cette filière dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies “Génération Green” et “Forêts du Maroc”, conformément aux objectifs du nouveau modèle de développement, pour un Maroc durable et soucieux de préserver ses ressources».
Dans cette lignée, le gouverneur de la province d'Essaouira, Adil El Maliki, a souligné l'engagement profond de toutes les parties concernées envers toutes les initiatives visant à promouvoir la filière de l'arganier, affirmant que la province, qui abrite environ 155.000 hectares d'arganier, démontre à travers ce congrès toute son implication dans le processus de développement et de valorisation de cette ressource précieuse.
Intervenant par visioconférence, l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU à New York, Omar Hilale, a indiqué que la thématique de cette édition incarne pleinement le rôle crucial de l'arganier en tant que vecteur de résilience face au changement climatique, plaidant en faveur de la fédération d'efforts de tous les partenaires internationaux afin de parvenir à des solutions durables à même de préserver ce patrimoine agricole et culturel unique au monde.
Pour leur part, le président de l'Assemblée générale des Nations unies, Dennis Francis, le directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Qu Dongyu, et le sous-directeur général pour la culture à l’Unesco, Ernesto Ottone Ramirez, qui se sont également exprimés dans des messages adressés aux participants par visioconférence, ont fait part de leur soutien à l'ambition du Royaume de promouvoir la préservation et la valorisation de l'arganier, ressource naturelle millénaire et endémique au Maroc.
Par la suite, l'auditoire a suivi une présentation détaillée livrée par le directeur général de l'Institut national de recherche agronomique (INRA), Dr Faouzi Bekkaoui, au cours de laquelle il s'est penché sur les effets du changement climatique sur la croissance, la distribution géographique et la durabilité de l'arganier, ainsi que sur les stratégies d'adaptation et de préservation de cet arbre emblématique.
Cette conférence inaugurale, coïncidant avec le quatrième anniversaire de la Journée internationale de l'arganier proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies en février 2021, a été ponctuée par la signature d'accords-cadres entre l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), l'INRA et l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan-II (IAV Hassan II). Dans une déclaration à la presse à cette occasion, la directrice générale de l'ANDZOA, Latifa Yaakoubi, a expliqué que ces accords-cadres ont pour objectif d'appuyer le Centre international de l’arganier en cours de concrétisation par l’ANDZOA, d'encourager la recherche scientifique et l'innovation sur l'arganier et l'arganeraie, ainsi que de promouvoir l'innovation et la valorisation à haute valeur ajoutée des produits de l'arganier.
Initié par l'ANDZOA en partenariat avec le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts et l'INRA, cette rencontre, qui s'est poursuivie jusqu'au 12 mai, a constitué l'occasion de réunir la communauté scientifique nationale et internationale pour promouvoir un développement durable de la filière de l'arganier. Au programme de cette manifestation scientifique d'envergure figuraient plusieurs panels, tables rondes, ateliers de réflexion, ainsi que des visites de terrain à des coopératives locales, permettant aux participants d'approfondir leur compréhension de divers aspects de la filière de l'arganier, d'échanger des connaissances et des expériences, tout en explorant les pratiques et les défis rencontrés sur le terrain.