Intervenant lors d'une session plénière sur le thème "Les turbulences mondiales : réponse aux crises, coopération et renforcement de la résilience", Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), a relevé que les tensions géopolitiques et la fragmentation géoéconomique remodèlent les agendas politiques et diplomatiques, mettant à rude épreuve la coopération internationale dans une série de domaines urgents, du changement climatique à l’insécurité alimentaire.
Estimant que "la multipolarité mène à l’hégémonie", M. Boniface a appelé à réinventer et à relancer le multilatéralisme, et à donner au continent africain les instruments politiques, sécuritaires et économiques nécessaires pour répondre aux défis auxquels il fait face.
Pour sa part, Nathalie Delapalme, directrice générale de la Fondation Mo Ibrahim, a indiqué que de profondes ondes de choc ont résonné à l’échelle mondiale en raison d’une série de crises internationales, amplifiant les vulnérabilités existantes et introduisant de nouveaux chocs.
Elle a exhorté toutes les parties concernées à réinventer le multilatéralisme et à reconstruire la démocratie dans le cadre de nouveaux deals qui impliquent plusieurs parties prenantes, faisant savoir que pour de nombreux, le développement, et non pas la sécurité, est prioritaire. Un avis contesté par le directeur du George C. Marshall European Center for Security Studies, Barre Seguin, qui a estimé que la sécurité est le fondement de la prospérité. "Sans la sécurité, on ne peut pas réaliser le développement escompté", a-t-il préconisé, appelant à renforcer l’efficacité du multilatéralisme.
Mettant en exergue l’urgence de trouver un équilibre entre les intérêts nationaux et la capacité collective à relever les défis communs, M. Seguin a souligné l’importance d’adopter des valeurs communes (démocratie, bonne gouvernance, droits humains...) afin de favoriser un environnement international plus prévisible et moins conflictuel.
Estimant que "la multipolarité mène à l’hégémonie", M. Boniface a appelé à réinventer et à relancer le multilatéralisme, et à donner au continent africain les instruments politiques, sécuritaires et économiques nécessaires pour répondre aux défis auxquels il fait face.
Pour sa part, Nathalie Delapalme, directrice générale de la Fondation Mo Ibrahim, a indiqué que de profondes ondes de choc ont résonné à l’échelle mondiale en raison d’une série de crises internationales, amplifiant les vulnérabilités existantes et introduisant de nouveaux chocs.
Elle a exhorté toutes les parties concernées à réinventer le multilatéralisme et à reconstruire la démocratie dans le cadre de nouveaux deals qui impliquent plusieurs parties prenantes, faisant savoir que pour de nombreux, le développement, et non pas la sécurité, est prioritaire. Un avis contesté par le directeur du George C. Marshall European Center for Security Studies, Barre Seguin, qui a estimé que la sécurité est le fondement de la prospérité. "Sans la sécurité, on ne peut pas réaliser le développement escompté", a-t-il préconisé, appelant à renforcer l’efficacité du multilatéralisme.
Mettant en exergue l’urgence de trouver un équilibre entre les intérêts nationaux et la capacité collective à relever les défis communs, M. Seguin a souligné l’importance d’adopter des valeurs communes (démocratie, bonne gouvernance, droits humains...) afin de favoriser un environnement international plus prévisible et moins conflictuel.