Le secteur des cafés et restaurants au Maroc est en ébullition après la publication de l’ébauche d’un projet de loi sur le site de la Fédération nationale des propriétaires des cafés et restaurants du Maroc (FNPCRM). Ce texte, qui devra être soumis au gouvernement pour étude et validation, vise à réglementer l’exploitation des établissements et l’occupation du domaine public communal. Aussitôt après sa publication, les membres de l'autre fédération représentative du secteur : la Fédération nationale des associations des cafés, restaurants et unités touristiques (FNACRUTM) ont exprimé leur rejet des propositions de la FNPCRM. Cette dernière dénonce une tentative de monopolisation des décisions et d’imposition de nouvelles restrictions aux professionnels.
La FNACRUTM considère qu’il est inadmissible qu’un organisme professionnel tente de légiférer et d’imposer des règles sans consultation préalable des différents acteurs du secteur. Elle dénonce une initiative qui porte atteinte aux acquis des professionnels et tente d’imposer des contraintes disproportionnées.
Parmi les mesures les plus controversées figurent :
Une proposition jugée inacceptable par une partie des professionnels
Selon la FNACRUTM, cette ébauche de projet de loi contient plusieurs dispositions jugées inappropriées et contraires aux lois en vigueur. L’un des principaux points de discorde concerne le rôle que cherche à s’attribuer la FNPCRM, notamment en intervenant dans les procédures d’octroi des licences d’exploitation, une compétence qui revient exclusivement aux autorités publiques.La FNACRUTM considère qu’il est inadmissible qu’un organisme professionnel tente de légiférer et d’imposer des règles sans consultation préalable des différents acteurs du secteur. Elle dénonce une initiative qui porte atteinte aux acquis des professionnels et tente d’imposer des contraintes disproportionnées.
Parmi les mesures les plus controversées figurent :
- Une réglementation stricte sur l’exploitation des cafés et restaurants, incluant des conditions d’âge minimales pour les exploitants et les employés.
- L’exigence du rasage obligatoire de la barbe pour les employés, une mesure dénoncée comme une atteinte aux libertés individuelles.
- L’interdiction de fumer durant le travail et une réglementation stricte des distances entre établissements.
- L’accès limité aux cafés de billard pour les mineurs, autorisé uniquement sous supervision parentale ou avec une autorisation écrite.