Le Maroc s’est engagé depuis 2011 dans un processus de consolidation de son modèle démocratique, dont l’un des piliers est la promotion de la participation citoyenne via le concept de «démocratie participative». L’enjeu est de passer d’une culture de défiance entre gouvernants et gouvernés à une culture de co-construction des politiques publiques, où la société civile n’est plus seulement une force de contestation, mais devient un partenaire à part entière, souligne l’association SimSim-Participation citoyenne dans un mémorandum qu’elle vient de rendre public sur sa plateforme «www.nouabook.ma».
Cette plateforme constitue le principal projet de SimSim-Participation citoyenne, visant à renforcer la communication au sujet des activités du Parlement afin de permettre aux citoyens de suivre les travaux de l’institution et de renforcer la participation de la société civile dans la gestion des affaires publiques. «Ce projet vise également à ouvrir le débat sur des sujets prioritaires pour l’opinion publique et à générer des connaissances sur diverses questions liées au travail parlementaire», souligne l’association.
À ce sujet, les rédacteurs du mémorandum soulignent que l’engagement du Parlement dans l’Initiative pour un gouvernement ouvert en 2019, via un plan d’action dédié, démontre une réelle volonté d’aller vers plus de transparence et une meilleure implication des citoyens. «L’enjeu aujourd’hui est de traduire ces orientations en mécanismes concrets de collaboration entre les parlementaires et les acteurs de la société civile», indiquent-ils.
Cette plateforme constitue le principal projet de SimSim-Participation citoyenne, visant à renforcer la communication au sujet des activités du Parlement afin de permettre aux citoyens de suivre les travaux de l’institution et de renforcer la participation de la société civile dans la gestion des affaires publiques. «Ce projet vise également à ouvrir le débat sur des sujets prioritaires pour l’opinion publique et à générer des connaissances sur diverses questions liées au travail parlementaire», souligne l’association.
Des bases constitutionnelles et législatives qui encouragent la collaboration
Le mémorandum relève que la Constitution de 2011 a offert un cadre inédit pour l’émergence de la démocratie participative, à travers des mécanismes concrets de participation citoyenne comme le droit de présenter des pétitions et des motions dans le domaine législatif, ou les instances de consultation dans le processus législatif. «Le Parlement dispose donc d’atouts certains pour nouer le dialogue avec les organisations de la société civile et les impliquer davantage. Son règlement intérieur prévoit d’ailleurs explicitement d’établir des relations de coopération avec les entités de la société civile», est-il écrit dans ce document.À ce sujet, les rédacteurs du mémorandum soulignent que l’engagement du Parlement dans l’Initiative pour un gouvernement ouvert en 2019, via un plan d’action dédié, démontre une réelle volonté d’aller vers plus de transparence et une meilleure implication des citoyens. «L’enjeu aujourd’hui est de traduire ces orientations en mécanismes concrets de collaboration entre les parlementaires et les acteurs de la société civile», indiquent-ils.