La transformation digitale est au cœur des préoccupations du ministère délégué chargé du Budget. Fouzi Lekjaâ, ministre en charge de ce département, affirme que plusieurs projets ont été lancé dans le but de concrétiser la vision gouvernementale visant à améliorer la qualité et l’efficacité des services publics fournis et apporter des solutions innovantes aux défis auxquels l’administration est confrontée. Ainsi, il a été procédé à la mise en œuvre d’une batterie de mesures dans le cadre de la déclinaison de cette vision et en droite ligne avec la politique de modernisation prônée par le gouvernement. Parmi ces mesures, il y a lieu de citer l’intégration de l’intelligence artificielle dans différents programmes relevant du domaine du contrôle des frontières et de la réglementation du commerce international.
Par ailleurs, le ministère a œuvré pour la réalisation de tests complémentaires en vue de déployer leurs résultats afin de mettre en place un système intelligent intégré qui suit l’évolution des schémas de fraude. En outre, l’Administration des douanes étudie actuellement la possibilité de déployer des techniques d’intelligence artificielle dans d’autres domaines du travail douanier, tels que l’analyse d’images obtenues via des scanners pour améliorer l’efficacité du contrôle des marchandises lors de l’importation et de l’exportation.
Mais ce n’est pas tout. En effet, considérant l’intelligence artificielle comme un levier de développement économique et social, la Direction générale des impôts tablera désormais sur cette technologie pour diversifier les moyens de communication et aider les utilisateurs à recourir aux services à distance (Chabot), ainsi que pour renforcer les moyens de lutte contre la fraude fiscale. Il est également prévu d’intégrer cet outil numérique pour digitaliser les processus de déclaration fiscale, améliorer la performance électronique et fournir de nombreux services à distance, tels que l’obtention de certificats administratifs et le suivi de la situation fiscale.
En outre et parallèlement à ces mesures, le ministère s’est félicité de l’intégration par la Direction chargée du budget de plusieurs projets d’intelligence artificielle dans son plan de transformation numérique pour la période 2022-2026. Ainsi, la Direction a créé un chatbot pour le système eBudget, dans le but de renforcer la coopération entre les usagers. Elle a œuvré également à déployer l’intelligence artificielle dans le système de base de données pour aider à rédiger du contenu et à résumer ou traduire des textes, ainsi que pour analyser les données budgétaires pour soutenir le processus de prise de décision.
Il convient de rappeler que le ministère de tutelle a annoncé l’élimination des transactions papier dans le cadre de l’adoption du concept «zero papier» en abandonnant le dépôt physique des déclarations en douane et en le remplaçant par une procédure dématérialisée et en reliant le système d’information de l’Administration des douanes aux systèmes des partenaires les plus importants impliqués dans la chaîne du commerce extérieur.
L’intelligence artificielle pour assister la Douane
Dans une réponse à une question écrite du groupe Haraki à la première Chambre, le ministre a affirmé que l’Administration des douanes et des impôts indirects avait mené plusieurs expériences en utilisant des techniques d’analyse de données et des algorithmes d’apprentissage automatique pour mettre en œuvre une analyse prédictive lors du suivi des déclarations en douane afin d’identifier les risques de fraude potentiels.Par ailleurs, le ministère a œuvré pour la réalisation de tests complémentaires en vue de déployer leurs résultats afin de mettre en place un système intelligent intégré qui suit l’évolution des schémas de fraude. En outre, l’Administration des douanes étudie actuellement la possibilité de déployer des techniques d’intelligence artificielle dans d’autres domaines du travail douanier, tels que l’analyse d’images obtenues via des scanners pour améliorer l’efficacité du contrôle des marchandises lors de l’importation et de l’exportation.
Mais ce n’est pas tout. En effet, considérant l’intelligence artificielle comme un levier de développement économique et social, la Direction générale des impôts tablera désormais sur cette technologie pour diversifier les moyens de communication et aider les utilisateurs à recourir aux services à distance (Chabot), ainsi que pour renforcer les moyens de lutte contre la fraude fiscale. Il est également prévu d’intégrer cet outil numérique pour digitaliser les processus de déclaration fiscale, améliorer la performance électronique et fournir de nombreux services à distance, tels que l’obtention de certificats administratifs et le suivi de la situation fiscale.
La digitalisation au service des usagers
Notons que le ministère de l’Économie et des finances a mis en place de nombreuses applications et plateformes informatiques dans le but de simplifier les procédures et digitaliser les services fournis aux citoyens et aux entreprises. Il y a lieu de citer le système d’information BADR (Base automatisée des douanes en réseau) de dédouanement en ligne des marchandises au Maroc tant à l’importation qu’à l’exportation, les systèmes d’information pour la déclaration d’impôts et la collecte des impôts, le système d’information «Amlak» pour la gestion des biens fonciers et immobiliers de l’État, et le Système Intégré de Gestion des ressources humaines «GISRH», en vue de prendre en charge toute la fonction de gestion des ressources humaines du département, dans ses aspects administratifs, qualitatifs et décisionnels.En outre et parallèlement à ces mesures, le ministère s’est félicité de l’intégration par la Direction chargée du budget de plusieurs projets d’intelligence artificielle dans son plan de transformation numérique pour la période 2022-2026. Ainsi, la Direction a créé un chatbot pour le système eBudget, dans le but de renforcer la coopération entre les usagers. Elle a œuvré également à déployer l’intelligence artificielle dans le système de base de données pour aider à rédiger du contenu et à résumer ou traduire des textes, ainsi que pour analyser les données budgétaires pour soutenir le processus de prise de décision.
Il convient de rappeler que le ministère de tutelle a annoncé l’élimination des transactions papier dans le cadre de l’adoption du concept «zero papier» en abandonnant le dépôt physique des déclarations en douane et en le remplaçant par une procédure dématérialisée et en reliant le système d’information de l’Administration des douanes aux systèmes des partenaires les plus importants impliqués dans la chaîne du commerce extérieur.