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Culture du Cannabis : les implications de la Grâce Royale

La réglementation de la culture du cannabis, initiée en 2021, s'inscrit dans une volonté de transformation socio-économique et d’intégration des agriculteurs dans le circuit légal. La Grâce Royale accordée à 4.831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis le 20 août dernier représente un tournant décisif dans ce processus. En mettant un terme à leurs démêlés judiciaires, elle leur offre la chance de se réintégrer pleinement dans la société, avec la possibilité d'exercer dans le cadre d'une filière réglementée et licite.

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Sans aucun doute, le 20 août 2024 sera une date charnière dans l’histoire de la légalisation de la filière du cannabis au Maroc. Ce jour-là, des milliers de personnes impliquées de près ou de loin dans des affaires judiciaires liées à la culture illégale de cette plante, ont vu leur calvaire prend fin. La Grâce Royale accordée à 4.831 individus à l'occasion du 71e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, témoigne d'une volonté manifeste de tourner la page d'une époque qui n'a fait que trop durer et de se délester ainsi d'un lourd fardeau qui ne cadre plus le nouveau climat de concorde sociale.

Il y a trois ans, le Royaume a décidé de réglementer cette filière, en la transformant en un véritable levier de développement socio-économique, particulièrement pour la région du Nord, où la culture du cannabis constituait la principale source de revenus pour de nombreux agriculteurs. Le processus de développement de cette filière a été initié par l’adoption, en 2021, d’une loi autorisant les «usages licites du cannabis médical, cosmétique et industriel», encadrés par une Agence nationale spécifiquement créée à cet effet. L’ambition derrière cette législation est de permettre à l’État de valoriser une culture lucrative qui était jusque-là sous le contrôle de trafiquants, tout en reconvertissant les cultures illicites néfastes pour l’environnement en activités légales durables, génératrices de valeur et d’emplois, comme l'indique la loi 3.21 relative aux usages licites du cannabis. Ce cadre légal a également défini les zones autorisées pour la culture et la production, à savoir les provinces d'Al Hoceïma, Chefchaouen et Taounate. Les opportunités de culture et de production sont donc exclusivement réservées aux agriculteurs résidant dans ces trois régions.

L'Agence nationale de réglementation des activités liées au cannabis (ANRAC), établie en vertu de l’article 31 de la loi, a été désignée pour mettre en œuvre cette stratégie. Parmi ses principales responsabilités figurent l’octroi d’agréments aux opérateurs nationaux et internationaux, la création de coopératives pour la transformation et la fabrication de produits locaux, ainsi que le contrôle de l’ensemble de la chaîne, de la production à la commercialisation, en passant par l'exportation et l'importation. Cette initiative vise à sortir environ 600.000 personnes de la pauvreté et de la marginalisation, tout en les libérant de l'emprise des trafiquants.

Les premiers résultats de cette stratégie commencent à se manifester. En 2024, le nombre d’agriculteurs agréés a atteint près de 3.300, soit sept fois plus qu’un an auparavant. Parallèlement, la surface cultivée légalement est passée de moins de 300 hectares en 2023 à près de 3.000 hectares cette année. De surcroît, le Maroc a effectué sa première récolte légale en 2023 et a exporté, en juillet 2024, du cannabis cultivé légalement pour la première fois. Au niveau du marché national, la commercialisation des compléments alimentaires et des produits cosmétiques à base de cannabis licite a été officiellement lancée le 1er juin 2024.



Aujourd’hui, ce virage décisif, marqué par la clémence Royale, constitue une avancée majeure dans le processus de légalisation et témoigne de l'engagement du Maroc en faveur de la réglementation de la culture et de l'utilisation du cannabis. Cette décision enlève le fardeau de l'anxiété et de la peur qui pesait sur des milliers de cultivateurs et leurs familles, leur ouvrant ainsi la voie vers l'intégration dans le circuit légal. Leur adhésion au circuit légal constituerait un atout essentiel pour le développement de la filière légale, avec l'espoir que leur expérience et leur savoir-faire contribueront à l'essor d'une industrie du cannabis durable et économiquement profitable.

Ferme mobilisation des bénéficiaires de la Grâce Royale pour intégrer la nouvelle stratégie en la matière

Les détenus ayant bénéficié de la Grâce accordée par S.M. le Roi Mohammed VI, à l'occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, à des personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis, se sont dits fortement «mobilisés» pour intégrer la nouvelle stratégie adoptée par le Royaume pour la réglementation des activités relatives au cannabis.

Dans des déclarations à la MAP à leur sortie de la prison locale de Aïn Aïcha (province de Taounate), ces détenus ont aussi fait part de leur volonté de contribuer à la réussite de cette nouvelle politique impliquant directement les populations des zones concernées, notamment dans la province de Taounate. «Je vais pouvoir maintenant exercer de manière légale la culture du cannabis et contribuer au développement socio-économique de ma région et de mon pays», a affirmé Ahmed, originaire de Ketama et l’un des bénéficiaires de cette généreuse initiative Royale qui reflète, selon tous les observateurs, non seulement un grand sens d’humanisme et une profonde compassion, mais témoigne également d’une grande sagesse dans la résolution de questions complexes liées à la justice sociale et économique. Il s’agit aussi d’un geste de grande portée humaniste qui vise à mettre fin aux répercussions négatives de la culture illicite du cannabis, particulièrement sur les petits cultivateurs, en leur offrant des opportunités légitimes de subsistance.

Pour Abdeslam, un autre détenu bénéficiaire, cette Grâce Royale s’ajoute aux nombreuses initiatives humaines prises régulièrement par le Souverain au profit de Son peuple fidèle, en particulier en faveur des couches sociales défavorisées. «Merci à Sa Majesté le Roi qui est toujours à l’écoute de Son peuple et de ses préoccupations», a-t-il dit avant de rejoindre sa petite famille à Ghafsaï.

Dans ce cadre, cette Grâce ne constitue pas seulement une décision juridique, mais l’incarnation d’une vision sociétale inclusive qui appelle à l’intégration des citoyens confrontés à des défis économiques et sociaux. Elle réaffirme, en outre, l’engagement collectif à offrir des opportunités d’intégration, en renforçant la justice sociale et en améliorant les conditions de vie des plus démunis. Des bénéficiaires de la Grâce Royale ont, par ailleurs, saisi cette occasion pour rendre hommage aux actions entreprises par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus. «Grâce à cette Fondation, nous avons appris des métiers qui vont nous permettre de gagner décemment notre vie», a affirmé Rachid, originaire lui aussi de Ketama. Il a également souligné que sa libération allait apporter «beaucoup de joie» à sa mère, âgée et malade.



Sur les 4.831 personnes bénéficiaires de cette Grâce Royale, 1.341 sont originaires de la province de Taounate, dont 45 en détention, 1.083 en liberté et 213 personnes recherchées. Cette Grâce Royale a été aussi accueillie avec beaucoup de satisfaction par l’ensemble des habitants de la province qui ont exprimé leurs vifs remerciements et leur profonde gratitude au Souverain.

Des acteurs associatifs mettent en avant la dimension humaniste de la Grâce Royale

Des acteurs associatifs de la ville d’Al Hoceïma ont exprimé, mardi, leur immense joie et leur profonde gratitude suite à la Grâce que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a bien voulu accorder, à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, à des personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis.

À cet égard, Mohamed Lamrabti, membre de l’Organisation marocaine des droits de l’Homme, a souligné que la Grâce Royale était une Haute Initiative à grande portée humaniste qui a été favorablement accueillie par les familles des bénéficiaires, ainsi que par l’ensemble des habitants de la province et de la région. Il s’agit d’une opportunité pour les détenus graciés de s’intégrer dans le tissu local et de contribuer au développement économique de leur pays, a précisé M. Lamrabti dans une déclaration à la MAP, affirmant que ce geste magnanime incarnait les valeurs de tolérance et de compassion, qui forment des piliers fondamentaux du Règne de S.M. le Roi Mohammed VI.

Dans une déclaration similaire, le président de l’Association Tamount pour la culture, les activités sociales, le tourisme, l’environnement et le développement marin à Al Hoceïma, Mohamed Abakoy, a relevé que les familles des détenus ainsi que l’ensemble des habitants de la province expriment leur vive joie pour cette généreuse initiative Royale. Cette Grâce Royale, a-t-il ajouté, témoigne d’une grande sagesse dans la résolution de questions complexes liées à la justice sociale et économique, expliquant qu’il s’agit d’intégrer les cultivateurs dans le processus de développement enclenché dans leur région, tout en leur permettant d’améliorer leurs conditions de vie.

Pour sa part, le président de l’association «Ayouma» pour l’éducation et l’animation à Al Hoceïma, Hassan El Hajjaji, a relevé que cette Décision Royale, avec ses deux volets social et économique, était un moment historique pour la région du Nord qui s’est inscrite durant les dernières années dans un processus de développement sans précédent, à l’instar des autres régions du Royaume. La Grâce Royale illustre aussi la volonté continue du Royaume d'instaurer un climat de confiance et d'encourager une participation active et agissante de tout un chacun à la construction de l’avenir du pays, a-t-il dit.

De son côté, Souad Kharbouch Raïssouni, présidente de l’Association «Roa» pour le développement social à Al Hoceïma, a souligné que la société civile de la province saluait hautement cette noble Initiative Royale qui traduit un grand sens d’humanisme et une profonde compassion envers les jeunes de la région. Cette Initiative permettra de réintégrer les personnes concernées dans le processus de développement amorcé dans le Royaume sous le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI, a-t-elle poursuivi.

Les bénéficiaires de la Grâce Royale à Taounate retrouvent le goût de la liberté

Hier en conflit avec la loi, des centaines de cultivateurs de la province de Taounate, recherchés dans des affaires liées à la culture du cannabis, ont retrouvé aujourd'hui le goût de la liberté. Au lendemain de la grâce généreuse que S.M. le Roi Mohammed VI a bien voulu accorder à 4.831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, ces individus recherchés, au nombre de 213 au niveau de la province de Taounate, n’ont pas caché leur immense joie et leur profond soulagement de retrouver leurs proches et de jouir de leurs pleins droits. Au souk hebdomadaire de Bani Walid, à une vingtaine de kilomètres de Taounate, cette Grâce Royale à grande portée humaine fait bien des heureux. Des petits cultivateurs jusqu’ici recherchés par les autorités ont pu profiter pleinement de leur premier jour de liberté, pour effectuer leurs achats de la semaine sans avoir à regarder constamment derrière leurs épaules.

«C’est une bénédiction et une joie immense dont nous a gratifiés S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste», a confié à la MAP J.Z. Résidant à la commune rurale de Louta, un douar reculé à quelques encablures de Taounate, J.Z. vivait depuis quatre ans dans la peur de tomber entre les mains de la justice qui le recherchait pour une affaire de culture illégale de cannabis. «Désormais, je suis libre de retrouver mes deux enfants et ma femme et de faire mes courses sans la crainte d’être dénoncé», s’est-il réjoui. Même son de cloche chez son cousin, N.Z., 38 ans, lui aussi poursuivi depuis deux ans pour une affaire similaire. «Outre le fait de retrouver notre liberté de mouvement, nous pouvons désormais aussi refaire nos papiers d’identité, indispensables pour bénéficier de nombreuses prestations», a-t-il expliqué.

Cette Grâce Royale est une aubaine pour les nombreuses coopératives spécialisées dans la culture légale du cannabis à des fins industrielles et médicinales dans la province de Taounate. Au lendemain de l’annonce de ce geste magnanime, des membres de coopératives ont afflué en masse au siège provincial de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) pour s’informer sur la possibilité d’obtenir les autorisations nécessaires en faveur des cultivateurs jadis recherchés afin qu’ils puissent intégrer de manière légale la chaîne de production du cannabis.

Selon Mohamed El Kacimi, vice-président de la coopérative agricole Oudka, la grâce accordée par S.M. le Roi aux cultivateurs de la province est à même de promouvoir leur adhésion au projet de production de cannabis de façon réglementaire, tout en facilitant leur intégration économique en bénéficiant d’un revenu régulier. «Cette Grâce Royale permettra à de nombreux cultivateurs en conflit avec la loi de demander les autorisations nécessaires pour cultiver le cannabis de façon légale», a déclaré, de son côté, Otmane El Ayadi, président de la coopérative Nass Douar de culture de cannabis, estimant que cette décision aura un impact significatif sur la situation sociale et économique de ces personnes et leurs familles grâce à un revenu annuel stable.

Un constat partagé par le directeur provincial de l’ANRAC à Taounate, Ihssane Sidki, qui s’est félicité d’une «décision Royale humaniste avant tout». «Un individu recherché ne peut bénéficier de ses pleins droits, et se retrouve souvent à vivre en dehors de la société et séparé de sa famille», a-t-il fait observer, notant que cette Haute Sollicitude Royale a également une portée économique. Les cultivateurs bénéficiaires de cette Grâce Royale constituent une force économique jusque-là à l’écart et qui peut aspirer dorénavant à cultiver le cannabis de manière légale conformément aux réglementations mises en place par l’ANRAC depuis sa création il y a deux ans, a-t-il expliqué.

Les partis politiques saluent un geste Royal «symbolique» et «généreux»

Les partis politiques de la majorité étaient unanimes à saluer l’initiative humaine annoncé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI ayant porté sur l’octroi d’une Grâce Royale qui a bénéficié à 4.831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis. Dans ce sens, le Rassemblement national des indépendants (RNI) a exprimé sa gratitude pour ce geste Royal généreux tout en réitérant son engagement ferme dans ce processus de réconciliation. Le parti de la colombe a par ailleurs souligné dans un communiqué publié à cette occasion avoir accueilli avec une immense joie la décision Royale de gracier 4.831 personnes impliquées dans des affaires liées à la culture du cannabis, notant que cette grâce démontre l’attachement du Roi à rétablir la justice pour les populations du Nord, qui ont souffert des répercussions de cette culture.

Dans le même document, le parti qui conduit la majorité gouvernementale a exprimé sa profonde reconnaissance au Roi pour ce geste noble qui a permis de lever l’injustice pesant sur une partie des habitants des régions septentrionales, tout en adressant ses chaleureuses félicitations aux bénéficiaires de cette grâce ainsi qu’à leurs familles et proches. Le même parti a en outre estimé que la démarche Royale contribuerait également à mettre en lumière l’impact structurant de cette activité sur les plans économique et social, à travers la transformation, la fabrication et l’exportation du cannabis et ses produits dérivés à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles, tout en participant au développement de cultures alternatives et d’activités non agricoles.

Le RNI a rappelé à cette occasion qu’il attirait l’attention depuis des années sur la situation de ces personnes, dont bon nombre ont été accusées dans le cadre de règlements de comptes entre trafiquants de drogue. Le parti avait alerté sur le fait que les victimes de ce type de chantage étaient souvent principalement des familles et des enfants. Il a également rappelé que ces victimes n’ont pas pu mener une vie normale, et leurs enfants ont été privés d’accès à l’éducation en raison de la situation de leurs parents recherchés et ne pouvant donc se présenter pour les inscrire. C'est pourquoi le parti s’est félicité de l’initiative hautement humanitaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui s’inscrit dans le cadre du processus de réconciliation lancé par le Souverain et qui renforce les fondements de l’État de droit.

Pour sa part, le Parti authenticité et modernité (PAM) a tenu à saluer la «symbolique et la signification» de l’initiative Royale sur le plan des droits humains et sociaux, affirmant qu’il s’agit d’un nouveau geste Royal pour le Rif, et d’une autre étape dans le cadre de l’orientation stratégique de Sa Majesté en faveur du développement de cette région et des différentes zones vulnérables de notre pays. Le parti a par ailleurs souligné que cette décision libérait de larges franges de citoyens, longtemps victimes de dénonciations malveillantes et de l’exploitation abusive de cette culture, tout en mettant fin à l’exclusion de milliers de familles de la participation au développement dont bénéficient ces régions en toute liberté et indépendance. Le parti du tracteur a aussi estimé que cette initiative constituait une étape très importante dans le processus de réforme des droits humains engagé par notre pays depuis l’accession de Sa Majesté au Trône, un choix irréversible et qui promeut l’image de notre pays à l’échelle internationale en matière de droits humains, et son engagement à respecter ses obligations internationales et à mettre en œuvre les résolutions des Nations unies liées à cette question.

Le PAM considère en outre que la décision de libérer les personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis est une décision sage et profonde, «renforçant la politique nationale et internationale claire de notre pays pour lutter fermement contre le trafic de drogues, tout en respectant pleinement les résolutions et engagements des Nations unies, et en coupant court aux tentatives de ceux qui cherchent à exploiter cette culture pour nuire à l’image du Royaume». Le parti du tracteur a également noté qu’il s’agissait d’une nouvelle étape sociale qui reflète la force des choix stratégiques sociaux adoptés par le Royaume du Maroc sous la conduite de Sa Majesté le Roi, en faveur des couches les plus modestes et vulnérables de la population, et qui vise à améliorer leurs conditions de vie en valorisant les revenus issus de la culture du cannabis lorsque les productions sont dirigées vers les industries médicales et pharmaceutiques.

Le Parti de l’Istiqlal a également salué la grâce accordée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux personnes poursuivies dans des affaires liées à la culture du cannabis. Il a rappelé qu’il avait exprimé cette demande, «aux côtés des forces nationales et démocratiques de notre pays, dans le cadre de l’achèvement du processus de réconciliation et de l’accompagnement social de la nouvelle stratégie de développement visant à qualifier les régions concernées par la culture du cannabis». Le parti a par ailleurs estimé que ce geste Royal s’inscrivait dans la continuité du processus de réconciliation territoriale et de développement des régions historiquement associées à la culture du cannabis. «Le Maroc a choisi de tourner la page des usages illicites de cette culture, en lançant une stratégie volontaire en faveur des populations de ces régions, transformant la plante de cannabis en un produit destiné à des usages médicaux, pharmaceutiques et industriels. Des milliers d’agriculteurs se sont déjà engagés dans cette transformation structurelle du modèle de développement de ces régions», note le parti dans son communiqué.

Le parti de la balance s’est par ailleurs félicité des répercussions positives de cette Grâce Royale et son impact sur la population, notant que cette initiative permettra d’élargir la base des familles et des personnes qui s’intégreront dans cette nouvelle dynamique, leur permettant de bénéficier pleinement des services sociaux et administratifs dont ils étaient privés en raison des poursuites et des condamnations dont ils faisaient l’objet. Par ailleurs, la libération de ces condamnés leur permettra de trouver une activité légitime pour réintégrer la vie économique et sociale, en plus de leur intégration dans d’autres activités économiques et projets alternatifs de développement que connaissent ces provinces dans les secteurs industriel, touristique et énergétique.
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