Le deuxième Deep Tech Summit 2025, qui a eu lieu les 8 et 9 mai à l’Université Mohammed VI Polytechnique, a marqué un tournant dans la réflexion sur le rôle de l'Afrique dans la transformation numérique. Les discours des intervenants ont mis en lumière une vision ambitieuse de l’avenir, fondée sur une Afrique capable non seulement de consommer, mais aussi de produire et d’exporter des innovations technologiques. De l’intelligence artificielle à la gouvernance éthique, chaque intervention a souligné l'importance de repenser le progrès à travers le prisme de l'inclusivité et de l’impact sociétal.
L’Afrique, créatrice de solutions innovantes selon Hicham El Habti
«L’intelligence artificielle n’est pas une simple nouveauté, c’est une technologie universelle qui réinvente les chaînes de valeur, les secteurs industriels et les services publics», a affirmé, avec une conviction résolue, Hicham El Habti, président de l’Université Mohammed VI Polytechnique, lors de son allocution d’ouverture. Il a précisé que cet événement ne se limitait en aucun cas à une simple conférence, mais qu’il incarnait une véritable «déclaration d’intention», visant à repenser le rôle fondamental que l’Afrique devait jouer dans la révolution technologique en cours. Pour M. El Habti, l’essence même du progrès ne réside pas dans la rapidité de l’innovation, mais dans sa capacité à être inclusive et à produire un impact véritablement global. Il a ainsi souligné avec insistance que la gouvernance de l’intelligence artificielle ne pourrait être pleinement réalisée que si elle reposait sur des principes éthiques solides, garantissant un accès équitable pour tous.
À travers ces mots, il a jeté une lumière éclatante sur une vérité incontournable : l’Afrique, forte de sa jeunesse dynamique, ne doit pas se contenter d’être une spectatrice passive de l’évolution technologique, mais en devenir le moteur. Avec 60% de sa population âgée de moins de 25 ans, le continent détient une clé précieuse pour propulser l’innovation. Cette démographie, loin d’être une simple donnée statistique, représente un levier stratégique sans égal. «L’Afrique a une place unique à occuper dans cet avenir», a-t-il martelé, soulignant que la technologie ne devait pas être envisagée uniquement comme une ressource à consommer, mais plutôt comme un secteur où le continent doit s’imposer en tant qu’acteur majeur, capable non seulement de créer, mais aussi d’exporter des solutions novatrices, à la hauteur des défis globaux du XXIe siècle.
À travers ces mots, il a jeté une lumière éclatante sur une vérité incontournable : l’Afrique, forte de sa jeunesse dynamique, ne doit pas se contenter d’être une spectatrice passive de l’évolution technologique, mais en devenir le moteur. Avec 60% de sa population âgée de moins de 25 ans, le continent détient une clé précieuse pour propulser l’innovation. Cette démographie, loin d’être une simple donnée statistique, représente un levier stratégique sans égal. «L’Afrique a une place unique à occuper dans cet avenir», a-t-il martelé, soulignant que la technologie ne devait pas être envisagée uniquement comme une ressource à consommer, mais plutôt comme un secteur où le continent doit s’imposer en tant qu’acteur majeur, capable non seulement de créer, mais aussi d’exporter des solutions novatrices, à la hauteur des défis globaux du XXIe siècle.
L’innovation, un moteur de progrès social pour Yassine Laghzioui
L'intervention de Yassine Laghzioui, PDG d'UM6P Ventures et directeur de l’entrepreneuriat à l’Université Mohammed VI Polytechnique, a offert une vision saisissante de l’innovation comme levier indispensable à l’émancipation du continent africain. Son propos, à la fois audacieux et éclairé, a révélé une conviction profonde : l’innovation, pour être véritablement transformative, doit s’ancrer dans une vision claire et ambitieuse. Une vision capable de guider les sociétés à travers les turbulences de l’incertitude, afin de réaliser des progrès à la fois sociaux et technologiques.
M. Laghzioui, loin de se laisser séduire par les angoisses liées à l'essor de l'intelligence artificielle, a défendu avec vigueur l’idée que cette technologie est bien plus qu’une simple avancée technique : elle est un catalyseur de changement, un moteur puissant de l’innovation. Pour lui, l’IA représente une opportunité sans précédent pour l’humanité, un levier de taille pour résoudre des défis globaux majeurs, tels que la réduction de l’empreinte écologique. «L’intelligence artificielle n’est pas une menace», a-t-il déclaré, avec une assurance teintée de sagesse, «elle est une réponse aux défis immenses qui nous attendent».
Tout en soulignant la force potentielle de l’IA, M. Laghzioui a également insisté sur l'importance cruciale d'une approche collective pour faire émerger des solutions innovantes. Selon lui, le développement des technologies Deep Tech en Afrique ne saurait être le fruit d’efforts isolés ou disjoints. Il a donc appelé à une alliance féconde entre les acteurs publics et privés, soulignant que seul un partenariat solide et structuré pourrait garantir que ces technologies, porteuses de promesses extraordinaires, servent avant tout le bien commun. En cela, l’innovation en Afrique ne doit pas être perçue comme une simple compétition technologique, mais comme un impératif moral et collectif, où chaque avancée doit bénéficier à l’ensemble de la société, et non à une élite restreinte.
M. Laghzioui, loin de se laisser séduire par les angoisses liées à l'essor de l'intelligence artificielle, a défendu avec vigueur l’idée que cette technologie est bien plus qu’une simple avancée technique : elle est un catalyseur de changement, un moteur puissant de l’innovation. Pour lui, l’IA représente une opportunité sans précédent pour l’humanité, un levier de taille pour résoudre des défis globaux majeurs, tels que la réduction de l’empreinte écologique. «L’intelligence artificielle n’est pas une menace», a-t-il déclaré, avec une assurance teintée de sagesse, «elle est une réponse aux défis immenses qui nous attendent».
Tout en soulignant la force potentielle de l’IA, M. Laghzioui a également insisté sur l'importance cruciale d'une approche collective pour faire émerger des solutions innovantes. Selon lui, le développement des technologies Deep Tech en Afrique ne saurait être le fruit d’efforts isolés ou disjoints. Il a donc appelé à une alliance féconde entre les acteurs publics et privés, soulignant que seul un partenariat solide et structuré pourrait garantir que ces technologies, porteuses de promesses extraordinaires, servent avant tout le bien commun. En cela, l’innovation en Afrique ne doit pas être perçue comme une simple compétition technologique, mais comme un impératif moral et collectif, où chaque avancée doit bénéficier à l’ensemble de la société, et non à une élite restreinte.
L'intelligence artificielle, une révolution éducative et sectorielle selon Jalal Charaf
De son côté, Jalal Charaf, Chief Digital Officer à l’Université Mohammed VI Polytechnique, a présenté sa vision de l’impact transformateur de l’intelligence artificielle (IA) sur l’éducation et plusieurs secteurs stratégiques. Dans une déclaration accordée au «Matin», l’expert a affirmé que l’IA allait bien au-delà d’une simple avancée technologique, représentant une véritable révolution qui redéfinit les relations humaines dans l’enseignement et modifie profondément les modèles économiques et écologiques.
Dans le secteur éducatif, M. Charaf explique que l’IA offre de nouvelles possibilités pour repenser la relation entre enseignants et étudiants. Il souligne que cette technologie permet de créer une expérience d’apprentissage plus interactive et personnalisée, où les étudiants deviennent acteurs de leur propre savoir. «L’IA permet de transformer l’enseignement traditionnel en une interaction plus riche et stimulante, en incitant les étudiants à réfléchir et à comprendre, plutôt que de simplement mémoriser.» Cette transformation de l’apprentissage est renforcée par l’automatisation des tâches répétitives telles que la correction des tests et la création de contenu, permettant aux enseignants de se concentrer davantage sur l’interaction humaine et la qualité des échanges avec leurs élèves.
En dehors de l’éducation, M. Charaf met en lumière l’impact majeur de l’IA dans des secteurs essentiels tels que l’agriculture, l’environnement et l’économie. «L’IA permet de gérer plus efficacement nos ressources naturelles, de prédire les rendements agricoles et d’optimiser les processus économiques», explique-t-il. Il estime que cette technologie est une clé pour relever des défis écologiques complexes, notamment en matière de gestion des crises environnementales et en permettant l’adoption de modèles économiques plus durables. Pour lui, l’IA est un catalyseur essentiel pour accompagner le continent africain dans sa transition vers un avenir plus résilient et responsable.
Cependant, malgré ses immenses potentialités, M. Charaf met en avant l’importance d’une vigilance accrue dans l’utilisation de l’IA. «La propagation de fausses informations et la gestion incorrecte des données peuvent avoir des conséquences dramatiques. Il est crucial de garantir la sécurité et la fiabilité des informations traitées par l’IA.» Il plaide ainsi pour une gouvernance éthique rigoureuse, afin que l’IA serve véritablement le bien commun, tout en évitant les dérives qui pourraient en découler.
Dans le secteur éducatif, M. Charaf explique que l’IA offre de nouvelles possibilités pour repenser la relation entre enseignants et étudiants. Il souligne que cette technologie permet de créer une expérience d’apprentissage plus interactive et personnalisée, où les étudiants deviennent acteurs de leur propre savoir. «L’IA permet de transformer l’enseignement traditionnel en une interaction plus riche et stimulante, en incitant les étudiants à réfléchir et à comprendre, plutôt que de simplement mémoriser.» Cette transformation de l’apprentissage est renforcée par l’automatisation des tâches répétitives telles que la correction des tests et la création de contenu, permettant aux enseignants de se concentrer davantage sur l’interaction humaine et la qualité des échanges avec leurs élèves.
En dehors de l’éducation, M. Charaf met en lumière l’impact majeur de l’IA dans des secteurs essentiels tels que l’agriculture, l’environnement et l’économie. «L’IA permet de gérer plus efficacement nos ressources naturelles, de prédire les rendements agricoles et d’optimiser les processus économiques», explique-t-il. Il estime que cette technologie est une clé pour relever des défis écologiques complexes, notamment en matière de gestion des crises environnementales et en permettant l’adoption de modèles économiques plus durables. Pour lui, l’IA est un catalyseur essentiel pour accompagner le continent africain dans sa transition vers un avenir plus résilient et responsable.
Cependant, malgré ses immenses potentialités, M. Charaf met en avant l’importance d’une vigilance accrue dans l’utilisation de l’IA. «La propagation de fausses informations et la gestion incorrecte des données peuvent avoir des conséquences dramatiques. Il est crucial de garantir la sécurité et la fiabilité des informations traitées par l’IA.» Il plaide ainsi pour une gouvernance éthique rigoureuse, afin que l’IA serve véritablement le bien commun, tout en évitant les dérives qui pourraient en découler.
L'Afrique, un terrain fertile pour l'innovation technologique selon Stephen Ciesinski
Stephen Ciesinski, investisseur et membre du corps professoral à la Stanford Graduate School of Business, a partagé une perspective éclairée sur le rôle de l’Afrique dans l’innovation technologique mondiale. Selon lui, l’IA représente une opportunité unique pour le continent, offrant un terrain de jeu équitable qui permet aux startups africaines de se positionner avec audace et compétitivité sur la scène mondiale. «L’Afrique a un potentiel remarquable de transformation numérique», a-t-il souligné, ajoutant que les technologies émergentes, loin de renforcer les inégalités, jouent un rôle déterminant dans leur réduction, ouvrant ainsi la voie à un futur plus juste et inclusif.
Dans son analyse, M. Ciesinski n’a pas omis de souligner les défis inhérents aux projets de Deep Tech, soulignant qu’ils nécessitent un investissement de temps, d’efforts et de ressources considérables. Cependant, il voit ces défis comme des catalyseurs potentiels pour l’Afrique, capable de développer des innovations ayant un impact révolutionnaire. «L'Afrique peut devenir un moteur mondial de Deep Tech, à condition que les bonnes conditions soient réunies», a-t-il précisé, insistant sur le fait que l’innovation ne se limite pas à la technologie seule, mais repose également sur des partenariats solides et sur une vision collective.
M. Ciesinski a mis en avant la collaboration entre ingénieurs, scientifiques et investisseurs comme étant la clé du succès pour libérer le potentiel de l'innovation africaine. À ses yeux, une coopération étroite et stratégique entre ces acteurs essentiels est un levier incontournable pour surmonter les obstacles et maximiser les résultats. Cette collaboration, selon lui, constitue le fondement d’une véritable révolution technologique, capable de transformer les économies et les sociétés du continent.
M. Ciesinski voit que l’Afrique, loin d’être un simple spectateur, peut être un acteur clé dans la transformation numérique, capable de jouer un rôle prépondérant dans le développement des technologies de demain. Pour lui, il ne fait aucun doute que les startups africaines, soutenues par des investissements et des partenariats appropriés, sont en mesure de transformer les défis en opportunités et de s’imposer comme des pionnières sur le marché technologique global.
Dans son analyse, M. Ciesinski n’a pas omis de souligner les défis inhérents aux projets de Deep Tech, soulignant qu’ils nécessitent un investissement de temps, d’efforts et de ressources considérables. Cependant, il voit ces défis comme des catalyseurs potentiels pour l’Afrique, capable de développer des innovations ayant un impact révolutionnaire. «L'Afrique peut devenir un moteur mondial de Deep Tech, à condition que les bonnes conditions soient réunies», a-t-il précisé, insistant sur le fait que l’innovation ne se limite pas à la technologie seule, mais repose également sur des partenariats solides et sur une vision collective.
M. Ciesinski a mis en avant la collaboration entre ingénieurs, scientifiques et investisseurs comme étant la clé du succès pour libérer le potentiel de l'innovation africaine. À ses yeux, une coopération étroite et stratégique entre ces acteurs essentiels est un levier incontournable pour surmonter les obstacles et maximiser les résultats. Cette collaboration, selon lui, constitue le fondement d’une véritable révolution technologique, capable de transformer les économies et les sociétés du continent.
M. Ciesinski voit que l’Afrique, loin d’être un simple spectateur, peut être un acteur clé dans la transformation numérique, capable de jouer un rôle prépondérant dans le développement des technologies de demain. Pour lui, il ne fait aucun doute que les startups africaines, soutenues par des investissements et des partenariats appropriés, sont en mesure de transformer les défis en opportunités et de s’imposer comme des pionnières sur le marché technologique global.