Du caftan marocain au zellige de Tétouan, en passant par les bijoux Tazerzite, le Maroc est déterminé à protéger son patrimoine culturel et à faire valoir ses droits sur la scène internationale. Le secrétariat d’État chargé de l’Artisanat et de l’économie sociale vient d’enregistrer dix marques auprès de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), dernière étape avant leur dépôt auprès de l’Union européenne, aux États-Unis, au Canada et en Afrique dans les pays de la CEDEAO. «C’est une avancée majeure pour la protection de notre patrimoine», confie une source au sein du secrétariat d’État. Cette démarche porte à 75 le nombre total de dépôts de labels et marques collectives de certification enregistrés par l’institution.
Du caftan au zellige, le patrimoine sous haute protection Parmi les huit nouvelles marques déposées figure le «Caftan marocain», label qui certifie une confection selon les méthodes artisanales traditionnelles. Le zellige de Tétouan, avec ses motifs ornementaux et ses dessins géométriques caractéristiques, bénéficie également d’une protection spécifique, tant pour les carreaux de revêtement que pour les éléments décoratifs architecturaux. L’initiative inclut aussi trois marques simples pour le zellige et la haute couture marocaine, enregistrées en trois langues – arabe, français et amazigh – témoignant de la richesse culturelle du Royaume.
Une démarche de préservation et de valorisation Deux renouvellements complètent ce dépôt : la marque «Tazerzite» pour les bijoux en argent de la région de Souss-Massa, et «Idoukan N Oudrar» pour les babouches artisanales de la même région. «Ces certifications visent à garantir l’authenticité et la qualité de nos produits artisanaux», explique un responsable du même département ministériel. Cette stratégie de protection répond à un double objectif : préserver le savoir-faire ancestral des artisans tout en améliorant la reconnaissance et la notoriété des produits marocains sur les marchés internationaux. Une initiative qui devrait contribuer à valoriser le travail des milliers d’artisans qui perpétuent ces traditions séculaires.
Du caftan au zellige, le patrimoine sous haute protection Parmi les huit nouvelles marques déposées figure le «Caftan marocain», label qui certifie une confection selon les méthodes artisanales traditionnelles. Le zellige de Tétouan, avec ses motifs ornementaux et ses dessins géométriques caractéristiques, bénéficie également d’une protection spécifique, tant pour les carreaux de revêtement que pour les éléments décoratifs architecturaux. L’initiative inclut aussi trois marques simples pour le zellige et la haute couture marocaine, enregistrées en trois langues – arabe, français et amazigh – témoignant de la richesse culturelle du Royaume.
Une démarche de préservation et de valorisation Deux renouvellements complètent ce dépôt : la marque «Tazerzite» pour les bijoux en argent de la région de Souss-Massa, et «Idoukan N Oudrar» pour les babouches artisanales de la même région. «Ces certifications visent à garantir l’authenticité et la qualité de nos produits artisanaux», explique un responsable du même département ministériel. Cette stratégie de protection répond à un double objectif : préserver le savoir-faire ancestral des artisans tout en améliorant la reconnaissance et la notoriété des produits marocains sur les marchés internationaux. Une initiative qui devrait contribuer à valoriser le travail des milliers d’artisans qui perpétuent ces traditions séculaires.