Le dernier recensement général de la population et de l’habitat 2024 met en lumière des avancées significatives dans le domaine de l’éducation au Maroc, notamment une hausse du taux de scolarisation et une baisse de l’analphabétisme. Cependant, des défis majeurs subsistent, liés aux disparités régionales, aux écarts entre sexes et à l’intégration des technologies numériques dans le système éducatif. Ces résultats appellent à des politiques inclusives pour garantir un accès équitable à l’éducation pour tous.
L’analyse des données des documents partagés met en lumière plusieurs aspects clés relatifs au secteur de l’éducation, de la formation, et de l’enseignement supérieur au Maroc :
Durée moyenne de scolarisation : La moyenne nationale est passée de 4,4 ans en 2014 à 6,3 ans en 2024. Les régions urbaines et les hommes restent avantagés, avec des disparités notables dans des régions comme Béni Mellal-Khénifra et Drâa-Tafilalet.
Analphabétisme : Le taux d’analphabétisme a chuté à 24,8 % en 2024, contre 32,2 % en 2014. Cette baisse est plus marquée chez les femmes et en milieu rural, même si des disparités régionales demeurent.
Éducation numérique : Ces chiffres soulignent le potentiel et la nécessité d’intégrer davantage le numérique dans les méthodes d’enseignement pour réduire les écarts.
La connaissance du français et de l'anglais est nettement plus élevée en milieu urbain, avec respectivement 64,3 % et 25,2 % de la population alphabétisée, contre 42,1 % et 9,6 % en milieu rural.
Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans l’accès à l’éducation et l’amélioration du niveau d’études. Cependant, les disparités régionales, les écarts entre sexes, et les défis liés à l’intégration des technologies numériques nécessitent une attention particulière. Une politique éducative inclusive, appuyée par des investissements ciblés et une meilleure répartition des ressources, est essentielle pour relever ces défis et aligner le système éducatif marocain aux besoins socio-économiques du pays.
L’analyse des données des documents partagés met en lumière plusieurs aspects clés relatifs au secteur de l’éducation, de la formation, et de l’enseignement supérieur au Maroc :
Scolarisation en progression mais encore inégalitaire
Taux de scolarisation : Des progrès notables ont été enregistrés dans la scolarisation des enfants de moins de 15 ans, avec une augmentation significative pour les filles en milieu rural, atteignant 95,1 % pour les 6-11 ans en 2024. Cependant, des écarts subsistent entre les milieux urbains et ruraux, et entre les sexes pour certaines tranches d’âge.Durée moyenne de scolarisation : La moyenne nationale est passée de 4,4 ans en 2014 à 6,3 ans en 2024. Les régions urbaines et les hommes restent avantagés, avec des disparités notables dans des régions comme Béni Mellal-Khénifra et Drâa-Tafilalet.
Amélioration du niveau d’études
Niveau secondaire et supérieur : Environ 39,1 % des Marocains âgés de 25 ans et plus ont au moins un niveau d’études secondaire collégial en 2024, contre 30,2 % en 2014. Les grands pôles urbains et les régions du Sud affichent des résultats supérieurs à la moyenne nationale.Analphabétisme : Le taux d’analphabétisme a chuté à 24,8 % en 2024, contre 32,2 % en 2014. Cette baisse est plus marquée chez les femmes et en milieu rural, même si des disparités régionales demeurent.
Défis pour l’enseignement supérieur
La proportion de personnes ayant suivi un enseignement supérieur reste limitée, bien que des progrès aient été réalisés. Les régions urbaines, comme Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra, concentrent une grande partie des diplômés du supérieur.Technologies et éducation
Équipement numérique : 84,4 % des Marocains possèdent un téléphone mobile personnel, mais seulement 8,8 % disposent d’un ordinateur ou d’une tablette. L’utilisation d’Internet est largement répandue chez les jeunes (76,9 % pour les 15-34 ans), mais reste moins fréquente en milieu rural (40,4 %).Éducation numérique : Ces chiffres soulignent le potentiel et la nécessité d’intégrer davantage le numérique dans les méthodes d’enseignement pour réduire les écarts.
Disparités régionales
Les régions du Sud, comme Laâyoune-Sakia El Hamra, se démarquent avec des taux d’alphabétisation et d’éducation plus élevés. À l’opposé, des régions comme Béni Mellal-Khénifra et Drâa-Tafilalet enregistrent encore des retards significatifs.Langues lues et écrites : une maîtrise variée selon les régions et les milieux
Le recensement montre que 99,2 % de la population alphabétisée âgée de 10 ans et plus sait lire et écrire en arabe, tandis que 1,5 % maîtrise l’amazigh avec le graphie Tifinagh. Concernant les langues étrangères, la maîtrise est répartie comme suit : 57,7 % pour le français, 20,5 % pour l’anglais, 1,2 % pour l’espagnol, et 1 % pour d’autres langues.La connaissance du français et de l'anglais est nettement plus élevée en milieu urbain, avec respectivement 64,3 % et 25,2 % de la population alphabétisée, contre 42,1 % et 9,6 % en milieu rural.
Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans l’accès à l’éducation et l’amélioration du niveau d’études. Cependant, les disparités régionales, les écarts entre sexes, et les défis liés à l’intégration des technologies numériques nécessitent une attention particulière. Une politique éducative inclusive, appuyée par des investissements ciblés et une meilleure répartition des ressources, est essentielle pour relever ces défis et aligner le système éducatif marocain aux besoins socio-économiques du pays.