Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) indique, dans son dernier Rapport annuel, que le taux d'activité des femmes continue de connaître une baisse structurelle inquiétante depuis plusieurs années. Selon le Rapport annuel 2023 publié il y a quelques jours, le taux d'activité économique des femmes ne s'élève qu'à 19%, tandis que celui des hommes atteint 70%.
Ce Rapport, dont le contenu a été consulté par nos soins, met également en lumière un taux de chômage préoccupant parmi les femmes diplômées relevé en 2023, s'élevant à 35%.
«La faible participation des femmes sur le marché du travail a des répercussions significatives sur l'économie et la société marocaines. Cette inactivité limite non seulement la croissance économique, mais freine également la dynamique de création de richesse. Une étude du Haut-Commissariat au Plan (HCP) souligne qu'intégrer 1,7 million de femmes inactives pourrait faire grimper leur taux d'activité à 34,8%, augmentant ainsi la valeur ajoutée nationale de près de 13%. Sur le plan social, l'inactivité des femmes contribue à la persistance de la pauvreté et à l'accroissement des inégalités. Ce phénomène renforce leur dépendance économique et impacte leur statut au sein de la famille et de la société», souligne le Rapport.
Dans ce contexte, le Conseil économique, social et environnemental réaffirme l'importance cruciale de l'autonomisation économique des femmes et appelle à la mise en place d'une politique proactive visant à intégrer les femmes dans le marché du travail. Il insiste sur la nécessité de prendre en compte les différentes catégories de femmes inactives et de développer des mesures adaptées pour chacune d'elles.
Ce Rapport, dont le contenu a été consulté par nos soins, met également en lumière un taux de chômage préoccupant parmi les femmes diplômées relevé en 2023, s'élevant à 35%.
«La faible participation des femmes sur le marché du travail a des répercussions significatives sur l'économie et la société marocaines. Cette inactivité limite non seulement la croissance économique, mais freine également la dynamique de création de richesse. Une étude du Haut-Commissariat au Plan (HCP) souligne qu'intégrer 1,7 million de femmes inactives pourrait faire grimper leur taux d'activité à 34,8%, augmentant ainsi la valeur ajoutée nationale de près de 13%. Sur le plan social, l'inactivité des femmes contribue à la persistance de la pauvreté et à l'accroissement des inégalités. Ce phénomène renforce leur dépendance économique et impacte leur statut au sein de la famille et de la société», souligne le Rapport.
Dans ce contexte, le Conseil économique, social et environnemental réaffirme l'importance cruciale de l'autonomisation économique des femmes et appelle à la mise en place d'une politique proactive visant à intégrer les femmes dans le marché du travail. Il insiste sur la nécessité de prendre en compte les différentes catégories de femmes inactives et de développer des mesures adaptées pour chacune d'elles.