Au moment où le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, recoit les syndicats les plus représentatifs pour débattre des points de discorde relevés à la veille de l’adoption du statut unifié des fonctionnaires de l’éducation, la Fédération nationale des fonctionnaires de l’enseignement (FNFE), affiliée à l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), a choisi de faire cavalier seul en appelant à une grève nationale de quatre jours du 31 octobre au 3 novembre.
Ce débrayage sera accompagné d’un sit-in prévu aujourd’hui devant le siège du ministère de l’Éducation nationale. Contacté par «Le Matin», le vice-secrétaire général de la Fédération nationale, Abdelkrim Boulahdou, indique que ce mouvement de protestation vise à faire entendre la voix du corps de l’enseignement qui a exprimé son refus catégorique des dispositions du nouveau statut unifié publié récemment au Bulletin officiel. «Au moment où la famille de l’enseignement s’attendait à un cadre référentiel répondant à ses attentes et revendications, la promulgation de ce nouveau texte n’a fait qu’exacerber la tension dans le secteur, en maintenant les mêmes inégalités, sans résoudre les problématiques existantes. Ce qui a provoqué la colère de tous les fonctionnaires du secteur qui a été bel et bien exprimée lors de la dernière grève de trois jours organisée du 24 au 26 octobre et qui a connu un taux de participation de 97%», souligne le même responsable. Tout en fustigeant de nouveau «la démarche unilatérale du ministère de tutelle qui a choisi d’exclure plusieurs syndicats des rounds de dialogue lors de l’élaboration du statut», la Fédération nationale des fonctionnaires de l’éducation appelle ainsi à annuler le statut unifié dans sa forme actuelle et à remettre de nouveau le texte sur la table des négociations, tout en élargissant le dialogue autour du texte pour inclure divers acteurs.
Ce débrayage sera accompagné d’un sit-in prévu aujourd’hui devant le siège du ministère de l’Éducation nationale. Contacté par «Le Matin», le vice-secrétaire général de la Fédération nationale, Abdelkrim Boulahdou, indique que ce mouvement de protestation vise à faire entendre la voix du corps de l’enseignement qui a exprimé son refus catégorique des dispositions du nouveau statut unifié publié récemment au Bulletin officiel. «Au moment où la famille de l’enseignement s’attendait à un cadre référentiel répondant à ses attentes et revendications, la promulgation de ce nouveau texte n’a fait qu’exacerber la tension dans le secteur, en maintenant les mêmes inégalités, sans résoudre les problématiques existantes. Ce qui a provoqué la colère de tous les fonctionnaires du secteur qui a été bel et bien exprimée lors de la dernière grève de trois jours organisée du 24 au 26 octobre et qui a connu un taux de participation de 97%», souligne le même responsable. Tout en fustigeant de nouveau «la démarche unilatérale du ministère de tutelle qui a choisi d’exclure plusieurs syndicats des rounds de dialogue lors de l’élaboration du statut», la Fédération nationale des fonctionnaires de l’éducation appelle ainsi à annuler le statut unifié dans sa forme actuelle et à remettre de nouveau le texte sur la table des négociations, tout en élargissant le dialogue autour du texte pour inclure divers acteurs.