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Toujours à l’écoute de son environnement, Groupe Le Matin lance «Experts Club» pour approfondir la réflexion sur des sujets de première importance pour les entreprises et surtout partager l’expertise des experts dans différents domaines. Ces rencontres métiers ciblent les décideurs et les managers des entreprises, tous secteurs confondus, en débattant de sujets qui les préoccupent et en répondant à leurs questions et attentes.
La première conférence de cette série de rencontres-métiers a été organisée le jeudi 5 octobre à Casablanca sous le thème «Stratégie de sécurité des systèmes d’informations : risques, gouvernance & opportunités». Il s’agit d’une thématique de grande importance pour les entreprises. En effet, la cybercriminalité n’épargne plus aucune structure et les organisations criminelles innovantes et structurées sont à la manœuvre. En 2022, les pertes liées à la cybercriminalité ont été estimées à 1.000 milliards de dollars et elles pourraient atteindre 6.000 milliards de dollars en 2023. Le Maroc n’est pas épargné. C’est pour dire l’importance de ce sujet pour les entreprises.
S’exprimant à l’issue de cet événement, Mohammed Haitami, PDG de Groupe Le Matin, a souligné la qualité «remarquable» de l’audience. «C’était une authentique représentation du secteur de la protection cybernétique au Maroc, agrémentée par la présence de sommités que je remercie chaleureusement pour avoir sincèrement partagé leur expérience et leur parcours», note-t-il. De son côté, Saad Haitami, cofondateur du Groupe Yokamos, partenaire de cet événement, a rappelé l’objectif de cette rencontre qui vise à «éclairer les PDG et le top management sur les attentes vis-à-vis des directeurs de sécurité, et sur les informations et budgets nécessaires pour prendre des décisions éclairées et assurer une sécurité informatique robuste, vitale pour toute entreprise».
Pour cette première, quatre experts ont apporté leurs expertises et ont partagé avec les participants les best practices en matière de cybersécurité. Il s’agit de Dominique Bourra, professeur à l’École de guerre économique, de Prashasth Baliga, responsable de la sécurité chez Palo Alto Networks à Singapour, de Azzeddine Ramrami, professeur Cyber Security à l’ENSTA et à l’Institut Polytechnique, et d’Olivier Daloy, expert en cybersécurité et architecture sécurisée. Ce dernier a insisté à l’occasion sur la nécessité de s’outiller pour être en mesure de détecter les risques et anticiper les réponses aux incidents de sécurité. Pour cela, l’expert souligne qu’il faut forcément avoir les outils qui protègent le poste de travail et les serveurs et qui, à partir de là, informent sur ce qui se passe sur ces machines. «Il faut également avoir l’ensemble des logs, des traces de ce qui se produit sur le réseau. On appelle cela, en général, cybersecurity analytics. Et enfin, il faut des outils d’automatisation et d’orchestration qui permettent d’assurer la cohérence des actions qui sont menées en réponse aux attaques».
Dominique Bourra a tenu à préciser que le Maroc a pu acquérir une maturité cybernétique et se distingue dans ce sens sur le continent africain. Pour le modèle à suivre en la matière, l’expert indique qu’il faut créer une réputation autour d’expertises, autour de bonnes pratiques. «À partir du moment où on va communiquer sur le fait qu’on se met en situation de se protéger et donc de protéger les parties prenantes, de protéger les clients, de protéger tout l’écosystème, on va créer un message selon lequel l’information, les données personnelles, sont véritablement protégées à leur juste valeur. Et à partir de là, créer une valeur, comme le fait le pays, c’est un peu le parallèle que je peux établir entre la réputation qu’a su établir le Maroc et d’en faire finalement une valeur ajoutée pour les entreprises», explique l’expert.
La première conférence de cette série de rencontres-métiers a été organisée le jeudi 5 octobre à Casablanca sous le thème «Stratégie de sécurité des systèmes d’informations : risques, gouvernance & opportunités». Il s’agit d’une thématique de grande importance pour les entreprises. En effet, la cybercriminalité n’épargne plus aucune structure et les organisations criminelles innovantes et structurées sont à la manœuvre. En 2022, les pertes liées à la cybercriminalité ont été estimées à 1.000 milliards de dollars et elles pourraient atteindre 6.000 milliards de dollars en 2023. Le Maroc n’est pas épargné. C’est pour dire l’importance de ce sujet pour les entreprises.
S’exprimant à l’issue de cet événement, Mohammed Haitami, PDG de Groupe Le Matin, a souligné la qualité «remarquable» de l’audience. «C’était une authentique représentation du secteur de la protection cybernétique au Maroc, agrémentée par la présence de sommités que je remercie chaleureusement pour avoir sincèrement partagé leur expérience et leur parcours», note-t-il. De son côté, Saad Haitami, cofondateur du Groupe Yokamos, partenaire de cet événement, a rappelé l’objectif de cette rencontre qui vise à «éclairer les PDG et le top management sur les attentes vis-à-vis des directeurs de sécurité, et sur les informations et budgets nécessaires pour prendre des décisions éclairées et assurer une sécurité informatique robuste, vitale pour toute entreprise».
Pour cette première, quatre experts ont apporté leurs expertises et ont partagé avec les participants les best practices en matière de cybersécurité. Il s’agit de Dominique Bourra, professeur à l’École de guerre économique, de Prashasth Baliga, responsable de la sécurité chez Palo Alto Networks à Singapour, de Azzeddine Ramrami, professeur Cyber Security à l’ENSTA et à l’Institut Polytechnique, et d’Olivier Daloy, expert en cybersécurité et architecture sécurisée. Ce dernier a insisté à l’occasion sur la nécessité de s’outiller pour être en mesure de détecter les risques et anticiper les réponses aux incidents de sécurité. Pour cela, l’expert souligne qu’il faut forcément avoir les outils qui protègent le poste de travail et les serveurs et qui, à partir de là, informent sur ce qui se passe sur ces machines. «Il faut également avoir l’ensemble des logs, des traces de ce qui se produit sur le réseau. On appelle cela, en général, cybersecurity analytics. Et enfin, il faut des outils d’automatisation et d’orchestration qui permettent d’assurer la cohérence des actions qui sont menées en réponse aux attaques».
Dominique Bourra a tenu à préciser que le Maroc a pu acquérir une maturité cybernétique et se distingue dans ce sens sur le continent africain. Pour le modèle à suivre en la matière, l’expert indique qu’il faut créer une réputation autour d’expertises, autour de bonnes pratiques. «À partir du moment où on va communiquer sur le fait qu’on se met en situation de se protéger et donc de protéger les parties prenantes, de protéger les clients, de protéger tout l’écosystème, on va créer un message selon lequel l’information, les données personnelles, sont véritablement protégées à leur juste valeur. Et à partir de là, créer une valeur, comme le fait le pays, c’est un peu le parallèle que je peux établir entre la réputation qu’a su établir le Maroc et d’en faire finalement une valeur ajoutée pour les entreprises», explique l’expert.
