Assistera-t-on bientôt à la transformation tant attendue des gares routières ? C’est en tout cas l’ambition affichée par le ministère de l’Intérieur, qui veut moderniser et professionnaliser la gestion de ces infrastructures clés du transport interurbain. En réponse à une question écrite du groupe parlementaire du Mouvement populaire à la Chambre des représentants sur l’amélioration des services des gares routières, Abdelouafi Laftit a détaillé les grandes lignes de la stratégie gouvernementale visant à optimiser leur fonctionnement et à les doter des dernières avancées technologiques.
Ces équipements publics locaux, dont la gestion est confiée aux conseils communaux conformément à l’article 83 de la loi organique n°113-14 relative aux collectivités territoriales, jouent un rôle névralgique dans la mobilité quotidienne des Marocains. Pourtant, leur fonctionnement souffre encore de nombreuses lacunes, que le ministère entend combler en instaurant une gouvernance plus performante et adaptée aux exigences modernes.
Autre innovation majeure : la mise en place d’un mode de gestion plus efficace des flux au sein des gares. À l’image de ce qui se fait déjà à la gare routière de Rabat, un système de séparation des voies d’entrée et de sortie des bus et des passagers sera instauré, avec un contrôle automatisé des accès. Une avancée qui devrait fluidifier la circulation et renforcer la sécurité.
Une gestion modernisée et un accompagnement renforcé
Dans le cadre de son programme stratégique, le ministère de l’Intérieur, via la Direction générale des collectivités territoriales, accompagne les communes dans la création, la rénovation et la gestion des gares routières. L’objectif ? Assurer une exploitation plus efficace et plus professionnelle de ces infrastructures grâce à un soutien juridique, technique et financier.Ces équipements publics locaux, dont la gestion est confiée aux conseils communaux conformément à l’article 83 de la loi organique n°113-14 relative aux collectivités territoriales, jouent un rôle névralgique dans la mobilité quotidienne des Marocains. Pourtant, leur fonctionnement souffre encore de nombreuses lacunes, que le ministère entend combler en instaurant une gouvernance plus performante et adaptée aux exigences modernes.
Cap sur la digitalisation pour une expérience usager optimisée
À l’ère du numérique, le ministère prévoit ainsi de donner un coup d’accélérateur à la modernisation des services en instaurant un système d’information interconnecté entre les différentes gares routières du pays. Ce dispositif inclura une application unifiée pour le transport en autocar, un site web dédié à la réservation et à l’achat en ligne des billets, ainsi qu’un système de pré-réservation. Une avancée majeure qui visera à offrir aux voyageurs une accessibilité simplifiée et des services fluides, tout en optimisant la gestion des flux de passagers et des horaires. Par ailleurs, ce nouveau système permettra d’automatiser plusieurs opérations essentielles, notamment la billetterie via un guichet unique, la gestion des bagages et des envois, l’annonce des départs et des arrivées, ainsi que le suivi administratif et financier des gares routières.Une gestion intelligente et un contrôle centralisé
Ce vaste projet de numérisation ne se limitera pas à une amélioration des services aux voyageurs. Il ambitionne également de doter les autorités d’outils de supervision et d’analyse en temps réel. Grâce à une collecte et une analyse centralisée des données sur le trafic, les recettes et les dépenses, les responsables pourront mieux anticiper les besoins et ajuster les services en conséquence.Autre innovation majeure : la mise en place d’un mode de gestion plus efficace des flux au sein des gares. À l’image de ce qui se fait déjà à la gare routière de Rabat, un système de séparation des voies d’entrée et de sortie des bus et des passagers sera instauré, avec un contrôle automatisé des accès. Une avancée qui devrait fluidifier la circulation et renforcer la sécurité.