Après plus de trois mois de tensions, la crise entre les avocats et le ministère de la Justice est sur le point de connaître son épilogue. Il était en effet fort à parier lundi 11 novembre en fin de journée que l’Association des barreaux du Maroc annonce la suspension de la grève entamée le 1ᵉʳ novembre. La réunion tenue ce jour-là entre l’Association et le secrétaire général du ministère de la Justice s’est déroulée dans un climat positif, laissant présager un dénouement imminent, selon nos sources. Cette rencontre a permis de revenir sur les points discutés samedi dernier au Parlement avec le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, grâce à la médiation des présidents des Commissions de la justice des deux Chambres.
Rappelons qu'à l’issue de la rencontre de samedi, un communiqué conjoint a été publié insistant sur la nécessité de poursuivre le dialogue et d’appréhender les différends dans une optique d’ouverture et de souplesse.
«L’Association des barreaux du Maroc s’est réunie avec des représentants du ministère de la Justice en présence du secrétaire général, qui remplaçait le ministre actuellement en déplacement. Cette réunion a abordé tous les points de discorde, tout en poursuivant l’examen des sujets discutés avec le ministre. Le dialogue s’est déroulé dans un climat constructif et a abouti à la signature d’un procès-verbal consignant les consensus atteints par les deux parties», a déclaré Aziz Rouibah, bâtonnier de Rabat et membre de l’ABAM.
Tout en se gardant de livrer de plus amples détails sur la possibilité de suspendre le mouvement de protestation qui paralyse les tribunaux depuis plus d’une semaine, M. Rouibah a laissé entendre qu’une décision serait prise incessamment dans ces sens. L’Association a en effet convoqué une réunion d’urgence à 17 heures, le lundi 11 novembre, pour évaluer les résultats de la première réunion du comité de suivi du dialogue et décider de l’avenir de la mobilisation. «Une décision appropriée sera prise concernant la poursuite ou la suspension de la grève à la lumière de cette évaluation», a-t-il précisé.
Il convient de rappeler que les avocats marocains avaient cessé toutes leurs activités de défense depuis le début du mois pour dénoncer ce qu’ils qualifient de «régression législative» dans les projets de révision des codes relatifs à la procédure civile et à la procédure pénale. L’ABAM avait également critiqué le manque de réactivité du ministère face à ses initiatives de plaidoyer, y voyant une tentative de dévalorisation du rôle de la profession d’avocat dans l’architecture judiciaire. Cette attitude, selon l’Association, porte atteinte aux fondements universels et démocratiques de leur mission. Avec cette série de réunions, un compromis semble se dessiner, offrant l’espoir d’une sortie de crise imminente.
Rappelons qu'à l’issue de la rencontre de samedi, un communiqué conjoint a été publié insistant sur la nécessité de poursuivre le dialogue et d’appréhender les différends dans une optique d’ouverture et de souplesse.
«L’Association des barreaux du Maroc s’est réunie avec des représentants du ministère de la Justice en présence du secrétaire général, qui remplaçait le ministre actuellement en déplacement. Cette réunion a abordé tous les points de discorde, tout en poursuivant l’examen des sujets discutés avec le ministre. Le dialogue s’est déroulé dans un climat constructif et a abouti à la signature d’un procès-verbal consignant les consensus atteints par les deux parties», a déclaré Aziz Rouibah, bâtonnier de Rabat et membre de l’ABAM.
Tout en se gardant de livrer de plus amples détails sur la possibilité de suspendre le mouvement de protestation qui paralyse les tribunaux depuis plus d’une semaine, M. Rouibah a laissé entendre qu’une décision serait prise incessamment dans ces sens. L’Association a en effet convoqué une réunion d’urgence à 17 heures, le lundi 11 novembre, pour évaluer les résultats de la première réunion du comité de suivi du dialogue et décider de l’avenir de la mobilisation. «Une décision appropriée sera prise concernant la poursuite ou la suspension de la grève à la lumière de cette évaluation», a-t-il précisé.
Il convient de rappeler que les avocats marocains avaient cessé toutes leurs activités de défense depuis le début du mois pour dénoncer ce qu’ils qualifient de «régression législative» dans les projets de révision des codes relatifs à la procédure civile et à la procédure pénale. L’ABAM avait également critiqué le manque de réactivité du ministère face à ses initiatives de plaidoyer, y voyant une tentative de dévalorisation du rôle de la profession d’avocat dans l’architecture judiciaire. Cette attitude, selon l’Association, porte atteinte aux fondements universels et démocratiques de leur mission. Avec cette série de réunions, un compromis semble se dessiner, offrant l’espoir d’une sortie de crise imminente.