Après la polémique sur la hausse du prix du pain suite à l'augmentation de celui du gaz butane, les professionnels de la boulangerie et pâtisserie annoncent une réunion, le jeudi 30 mai, pour débattre de la situation du secteur. Contacté par Le Matin, le président de la Fédération nationale des boulangeries et pâtisseries du Maroc (FNBP), Lhoucine Azaz, affirme que le débat sera ouvert avec l'ensemble des représentants régionaux de la fédération. La hausse du prix du gaz butane et son impact sur le secteur sera le sujet principal de discussion, affirme le responsable. Toutefois, cette hausse n'est pas la seule problématique dont souffrent les professionnels, explique M. Azaz. "La hausse du prix du gaz est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Cela a eu un impact direct sur le coût de production du pain", note notre interlocuteur.
Evoquant le soutien de l'Etat à la farine nationale de blé tendre pour maintenir le prix unitaire du pain subventionné à 1,20 dirham, M. Azaz rappelle que cette subvention est attribuée aux minotiers et que la farine n'est pas le seul élément qui entre dans la production du pain. "Je suis complètement d'accord avec la déclaration de M. Lekjaâ concernant la subvention de l'Etat. J'ai des chiffres qui prouvent que la subvention depuis la période Covid à aujourd'hui est de près de 20 milliards de DH. Mais, il faut noter que les prix de tous les autres ingrédients ont également augmenté, en plus des salaires, de la facture d'électricité, l'emballage, la CNSS, le loyer, le matériel, etc", précise le responsable. Et d'ajouter que la farine ne représente que 40% du coût de production du pain.
Autre précision de taille du professionnel : Hormis le prix du pain produit à partir de la farine subventionnée, celui des autres produits de boulangerie reste libre. Beaucoup de Marocains consomment en effet le pain produit par la semoule, le blé dur, ... et son prix reste libre et varie d'une boulangerie à une autre.
Le responsable tient à préciser que le dialogue est ouvert avec le gouvernement et que les différentes parties sont engagées pour trouver des solutions aux problèmes du secteur. Des problèmes que le ministère de l'Agriculture a diagnostiqué depuis 2018 en proposant des recommandations pour développer le secteur.
Evoquant le soutien de l'Etat à la farine nationale de blé tendre pour maintenir le prix unitaire du pain subventionné à 1,20 dirham, M. Azaz rappelle que cette subvention est attribuée aux minotiers et que la farine n'est pas le seul élément qui entre dans la production du pain. "Je suis complètement d'accord avec la déclaration de M. Lekjaâ concernant la subvention de l'Etat. J'ai des chiffres qui prouvent que la subvention depuis la période Covid à aujourd'hui est de près de 20 milliards de DH. Mais, il faut noter que les prix de tous les autres ingrédients ont également augmenté, en plus des salaires, de la facture d'électricité, l'emballage, la CNSS, le loyer, le matériel, etc", précise le responsable. Et d'ajouter que la farine ne représente que 40% du coût de production du pain.
Autre précision de taille du professionnel : Hormis le prix du pain produit à partir de la farine subventionnée, celui des autres produits de boulangerie reste libre. Beaucoup de Marocains consomment en effet le pain produit par la semoule, le blé dur, ... et son prix reste libre et varie d'une boulangerie à une autre.
Le responsable tient à préciser que le dialogue est ouvert avec le gouvernement et que les différentes parties sont engagées pour trouver des solutions aux problèmes du secteur. Des problèmes que le ministère de l'Agriculture a diagnostiqué depuis 2018 en proposant des recommandations pour développer le secteur.