Le système universitaire marocain a besoin d’un nouveau cap. C’est le message fort lancé par Rahma Bourqia, présidente du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, lors de l’ouverture de la session plénière du Conseil, tenue mardi dernier.
Dans son allocution à cette occasion, Mme Bourqia a souligné que le cadre juridique actuel, fondé sur la loi 01.00 (portant organisation de l’enseignement supérieur), adoptée il y a près de 25 ans, était inadapté aux exigences du moment. Selon elle, ce texte ne répond plus aux profondes mutations de la société marocaine ni aux transformations accélérées que connaît l’enseignement supérieur à l’échelle internationale. «Il est temps de redéfinir les rôles et les missions de l’université pour les aligner sur les évolutions nationales et globales», a-t-elle insisté.
Dans son allocution à cette occasion, Mme Bourqia a souligné que le cadre juridique actuel, fondé sur la loi 01.00 (portant organisation de l’enseignement supérieur), adoptée il y a près de 25 ans, était inadapté aux exigences du moment. Selon elle, ce texte ne répond plus aux profondes mutations de la société marocaine ni aux transformations accélérées que connaît l’enseignement supérieur à l’échelle internationale. «Il est temps de redéfinir les rôles et les missions de l’université pour les aligner sur les évolutions nationales et globales», a-t-elle insisté.
L’université, levier du développement humain
Pour la présidente du CSEFRS, l’université est un acteur clé du développement humain. Elle doit former des compétences qualifiées, accompagner les jeunes dans leur parcours et renforcer leurs capacités, afin de bâtir une société plus dynamique et inclusive. «Réformer l’enseignement supérieur, c’est aussi préparer les générations futures à porter les ambitions du pays», a-t-elle affirmé. En effet, la présidente du Conseil estime que le rôle de l’université ne se limite pas à un lieu de transmission du savoir. Elle est aussi un espace de production intellectuelle, scientifique et technologique. À ce titre, elle joue un rôle culturel et philosophique fondamental : celui de garantir la continuité des connaissances entre les générations tout en les renouvelant. «Tout changement législatif est un pas en avant pour les institutions qui nourrissent l’intelligence collective», a-t-elle déclaré.
Gouvernance, financement et professionnalisation
Face à la hausse constante des effectifs et aux besoins croissants en financement, la présidente du CSEFRS plaide pour une refonte de la gouvernance universitaire. Il s’agit, selon elle, de doter les établissements d’outils modernes et efficaces, fondés sur le professionnalisme, l’éthique et les valeurs académiques. Et d’insister en particulier sur l’importance de renforcer les capacités du système universitaire, car nombre de ses diplômés seront appelés à jouer un rôle stratégique dans l’administration, les entreprises et les institutions publiques.
La question de l’équité d’accès à l’enseignement supérieur est également au cœur de l’intervention de Rahma Bourqia qui a appelé au développement de l’enseignement à distance, notamment pour les étudiants vivant dans des zones reculées. Selon elle, une telle démarche permettrait de réduire les inégalités territoriales et de renforcer le rôle social de l’université. La présidente du CSEFRS a aussi alerté par ailleurs sur les défis que représente l’essor de l’intelligence artificielle générative, qui transforme déjà les pratiques pédagogiques, les contenus d’apprentissage et les modes d’évaluation. Une transition à laquelle enseignants et étudiants doivent impérativement s’adapter, estime-t-elle.
La question de l’équité d’accès à l’enseignement supérieur est également au cœur de l’intervention de Rahma Bourqia qui a appelé au développement de l’enseignement à distance, notamment pour les étudiants vivant dans des zones reculées. Selon elle, une telle démarche permettrait de réduire les inégalités territoriales et de renforcer le rôle social de l’université. La présidente du CSEFRS a aussi alerté par ailleurs sur les défis que représente l’essor de l’intelligence artificielle générative, qui transforme déjà les pratiques pédagogiques, les contenus d’apprentissage et les modes d’évaluation. Une transition à laquelle enseignants et étudiants doivent impérativement s’adapter, estime-t-elle.
Une gouvernance au service de la transformation
Pour Rahma Bourqia, la réussite de toute réforme passe avant tout par une gouvernance solide. «La loi, et sa mise en œuvre effective, sont les leviers essentiels pour transformer en profondeur l’enseignement supérieur, dans un pays qui aspire à se positionner dans une compétition mondiale, aussi bien sur le plan économique que cognitif», a-t-elle déclaré.
En conclusion, la présidente du Conseil a appelé à une transformation structurelle du système universitaire marocain. Une transformation capable de répondre aux grands défis de notre époque : transition technologique, durabilité environnementale, justice sociale et développement humain. «Seul un enseignement supérieur profondément transformé pourra répondre aux aspirations du Maroc et aux standards internationaux», a-t-elle conclu.
En conclusion, la présidente du Conseil a appelé à une transformation structurelle du système universitaire marocain. Une transformation capable de répondre aux grands défis de notre époque : transition technologique, durabilité environnementale, justice sociale et développement humain. «Seul un enseignement supérieur profondément transformé pourra répondre aux aspirations du Maroc et aux standards internationaux», a-t-elle conclu.
