À quelques jours de la reprise du dialogue social, prévue le 26 mars sous l’égide du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, l’ordre du jour n’a pas encore été communiqué aux syndicats. Il va sans dire que les questions de l’augmentation des salaires ou la révision fiscale s’inviteront aux discussions, sans oublier les lourds dossiers relatifs à la réforme de la loi sur le droit de grève, ou encore la révision du Code du travail.
Face à cette invitation du gouvernement pour la réunion du 26 mars, Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’UMT, émet de sérieuses réserves, car cette manière de faire n’est pas conforme aux principes et aux «us et coutumes» de son syndicat. «Nous n’attendons pas le dialogue pour le dialogue», argumente-t-il.
Doutes sur le menu des négociations entre les syndicats et le gouvernement
Les syndicats, qui tablaient sur cette réunion pour défendre leurs revendications à intégrer au projet de loi de Finances 2024, regrettent cependant l’absence d’un ordre du jour clair, pour la réunion de mardi prochain, listant les points à négocier. «Nous avons été contactés par Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, pour assister à une séance de dialogue social le 26 mars, mais sans avoir de menu précis des sujets à aborder», déplore Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT).Face à cette invitation du gouvernement pour la réunion du 26 mars, Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’UMT, émet de sérieuses réserves, car cette manière de faire n’est pas conforme aux principes et aux «us et coutumes» de son syndicat. «Nous n’attendons pas le dialogue pour le dialogue», argumente-t-il.