La Faculté polydisciplinaire de Safi vient d’accueillir un événement scientifique d’envergure internationale. En effet, du 17 au 19 avril, cet établissement a été le théâtre d’un riche débat interdisciplinaire, à la croisée des champs politique, journalistique, juridique, littéraire, économique et social. Pendant trois jours, des chercheurs issus d’horizons variés et de multiples universités à travers le Maroc, l’Afrique, l’Europe, l’Amérique latine et l’Amérique du Nord se sont rassemblés autour d’une même thématique fédératrice : «Discours et contexte : regards interdisciplinaires».
Une visée ambitieuse, rendue possible grâce aux efforts déployés par la cheville ouvrière de l’événement, la professeure Imane El Farssi, coordinatrice et responsable du colloque. En véritable chef d’orchestre, elle a réussi l’exploit de réunir des sommités internationales issues de disciplines complémentaires, véritables autorités sur les questions de discours et de contexte. Parmi les prestigieux intervenants figurait ainsi le linguiste français Patrick Charaudeau, spécialiste reconnu de l’analyse du discours politique à l’Université Paris-Nord. La dimension sémiotique était pour sa part magistralement représentée par Jacques Fontanille, professeur à l’Université de Limoges et créateur du Centre de recherches sémiotiques. L’épistémologie et les sciences sociales n’étaient pas en reste, avec la présence de l’éminent chercheur Thierry Guilbert, venu spécialement de l’Université de Picardie Jules Verne où il officie dans le champ de l’action publique et du politique. Au-delà de ces figures tutélaires, la coordinatrice a su rassembler un parterre de chercheurs venus des quatre coins du monde. Un riche échantillon représentatif du caractère intrinsèquement interdisciplinaire et international de cette première édition dédiée à l’exploration des notions capitales de «discours» et de «contexte». Une thématique transversale, sous un prisme analytique inédit, qui a permis de poser un regard original sur ces concepts omniprésents, aux confins de nombreux champs du savoir.
Un éventail de contributions aussi riche que diversifié, qui illustre à merveille la vocation de «carrefour fertile où les idées naissent, se croisent et grandissent», revendique Errami Ezzoura. Un véritable «espace de création, d’innovation et de débat constructif au service du bien-être des sociétés», selon la doyenne de la Faculté de Safi. Une promesse réjouissante pour les futures éditions de ce rendez-vous académique désormais incontournable. En effet, une pluralité de perspectives donc, riche promesses pour l’avenir d’un événement qui semble déjà s’inscrire comme un incontournable rendez-vous dans le paysage scientifique international. Un creuset où convergent les réflexions pour porter un regard transversal et inédit sur ces concepts polysémiques que sont le discours et le contexte.
Discours et contexte : décortiquer les liens complexes
Cette convergence des savoirs a eu lieu dans le cadre de la première édition du colloque international «Discours et contexte : regards interdisciplinaires». L’ambition affichée de cet événement était de réunir des experts de diverses disciplines afin de croiser leurs perspectives sur les notions centrales de «discours» et de «contexte». Une démarche résolument transdisciplinaire pour appréhender ces concepts transversaux sous un prisme analytique inédit et fécond. «Chaque communication, chaque intervention faite durant ce colloque constitue une pierre apportée à l’édifice de la compréhension collective», a souligné avec conviction Errami Ezzoura, doyenne de la Faculté polydisciplinaire de Safi. Qu’il s’agisse d’analyser le discours médiatique, les interactions quotidiennes, les textes littéraires ou les échanges politiques, l’objectif affiché de cette rencontre de haut vol était de «révéler la complexité et la richesse des liens entre le discours et son contexte», explique-t-elle à cette occasion.Une visée ambitieuse, rendue possible grâce aux efforts déployés par la cheville ouvrière de l’événement, la professeure Imane El Farssi, coordinatrice et responsable du colloque. En véritable chef d’orchestre, elle a réussi l’exploit de réunir des sommités internationales issues de disciplines complémentaires, véritables autorités sur les questions de discours et de contexte. Parmi les prestigieux intervenants figurait ainsi le linguiste français Patrick Charaudeau, spécialiste reconnu de l’analyse du discours politique à l’Université Paris-Nord. La dimension sémiotique était pour sa part magistralement représentée par Jacques Fontanille, professeur à l’Université de Limoges et créateur du Centre de recherches sémiotiques. L’épistémologie et les sciences sociales n’étaient pas en reste, avec la présence de l’éminent chercheur Thierry Guilbert, venu spécialement de l’Université de Picardie Jules Verne où il officie dans le champ de l’action publique et du politique. Au-delà de ces figures tutélaires, la coordinatrice a su rassembler un parterre de chercheurs venus des quatre coins du monde. Un riche échantillon représentatif du caractère intrinsèquement interdisciplinaire et international de cette première édition dédiée à l’exploration des notions capitales de «discours» et de «contexte». Une thématique transversale, sous un prisme analytique inédit, qui a permis de poser un regard original sur ces concepts omniprésents, aux confins de nombreux champs du savoir.
Quand la diversité des regards ouvre de nouvelles perspectives
L’objectif fédérateur de ce riche colloque était clairement exposé par la coordinatrice Imane El Farssi elle-même : «Approfondir la réflexion sur les notions de discours et de contexte en croisant notamment les regards de chercheurs d’horizons disciplinaires divers». Une ambition transdisciplinaire affirmée, visant à saisir au travers «d’études empiriques le poids du contexte sur la matérialité discursive». Et de quelle manière ! Le programme copieux du colloque comptait à lui seul «plus d’une centaine de communications», provenant de «quelque 225 chercheurs relevant de 27 universités appartenant à 19 pays différents». Un foisonnement de contributions révélateur de l’intérêt manifeste que suscite cette thématique au carrefour de multiples disciplines. «Le colloque a connu ainsi des travaux assez riches portant sur la littérature, les sciences du langage, des études anthropologiques, sociologiques, politiques, juridiques et économiques», se réjouit Imane El Farssi. Une diversité impressionnante de sujets et de disciplines qui se sont entrecroisés avec fécondité lors de ces journées studieuses. «D’ailleurs, cette dimension pluridisciplinaire sera le trait constant des prochaines éditions du colloque», annonce d’ores et déjà la coordinatrice avec enthousiasme.Des sujets brûlants sous la loupe des scientifiques
Au cœur des débats de cette riche rencontre académique, certains sujets d’actualité brûlante ont logiquement retenu l’attention des chercheurs. À l’image de la récente grève ayant paralysé le secteur de l’enseignement au Maroc, dont le discours afférent a fait l’objet de plusieurs analyses approfondies. Une des études empiriques présentées a ainsi porté sur «l’analyse du discours bref médiatisé des enseignants marocains pendant les mouvements de grève, diffusé sur les réseaux sociaux». Et ce n’est pas tout. Une autre recherche s’est penchée sur «La presse francophone marocaine en ligne et le contexte institutionnel pendant ledit blocage gouvernemental en 2016». Un corpus riche, constitué notamment à partir du site lematin.ma, véritable aubaine pour «mettre en débat ce sujet et tenter d’élucider la problématique de la relation du discours à son contexte institutionnel ou socio-idéologique». L’impact du numérique sur les dynamiques discursives n’a pas non plus été occulté. «Citons cet exemple de recherche qui a exploré le discours médiatique des journalistes citoyens en ligne, mettant en avant l’influence de leur énonciation collective sur la perception publique de l’information», poursuit la coordinatrice du colloque. Une analyse précieuse pour comprendre comment «le discours des journalistes citoyens sur les médias sociaux redéfinit la dynamique de l’information à l’ère numérique».Un éventail de contributions aussi riche que diversifié, qui illustre à merveille la vocation de «carrefour fertile où les idées naissent, se croisent et grandissent», revendique Errami Ezzoura. Un véritable «espace de création, d’innovation et de débat constructif au service du bien-être des sociétés», selon la doyenne de la Faculté de Safi. Une promesse réjouissante pour les futures éditions de ce rendez-vous académique désormais incontournable. En effet, une pluralité de perspectives donc, riche promesses pour l’avenir d’un événement qui semble déjà s’inscrire comme un incontournable rendez-vous dans le paysage scientifique international. Un creuset où convergent les réflexions pour porter un regard transversal et inédit sur ces concepts polysémiques que sont le discours et le contexte.