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Jeudi 22 Mai 2025
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Le gouvernement s’engage à revaloriser les indemnités des médecins internes et résidents

Face à des revendications exprimées de longue date, le gouvernement a décidé de franchir un cap décisif en faveur des médecins internes et résidents. Lors d'une réunion avec la Commission nationale des médecins internes et résidents, plusieurs engagements majeurs ont été pris, incluant la revalorisation des indemnités, la réduction de la durée d'engagement obligatoire et l'amélioration des conditions de travail et de formation. Ces mesures, saluées par les représentants des internes et résidents, marquent une avancée significative pour cette catégorie essentielle du système de santé.

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La Commission nationale des médecins internes et résidents a annoncé, à la suite d’une réunion avec les responsables du ministère de la Santé et de la protection sociale, une série de décisions gouvernementales attendues depuis plusieurs mois. Parmi les principales mesures figurent une augmentation des indemnités des internes et résidents non contractuels, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2025, la réduction de la durée de l’engagement obligatoire pour les médecins contractuels, ainsi que plusieurs avancées concernant leurs conditions de formation, de travail et de couverture sociale. Ce tournant marque une étape importante dans la réponse aux revendications de cette catégorie essentielle du système de santé.

Une avancée significative pour les médecins internes et résidents

Dans un communiqué officiel, la Commission nationale des médecins internes et résidents a confirmé que le Chef du gouvernement s’était engagé formellement à revaloriser les indemnités des praticiens non contractuels, avec un effet rétroactif à compter du 1er janvier 2025. Cette décision, saluée comme une étape majeure, répond à une revendication centrale des internes et résidents. Par ailleurs, le ministère de la Santé s’est engagé à réduire la durée de l’engagement obligatoire pour les médecins contractuels et ceux des centres hospitaliers universitaires, actuellement fixée à huit ans, sans toutefois préciser pour l’instant la nouvelle durée de cet engagement.

Des engagements concrets pour améliorer les conditions de travail

Le communiqué, qui rend compte d’une réunion tenue mardi dernier entre la Commission et des responsables du ministère de la Santé et de la protection sociale, précise que la hausse des indemnités des internes et résidents non contractuels sera confirmée dans les tout prochains jours, une fois le montant définitif arrêté. Le ministère a également pris l’engagement de réduire de manière significative la durée de l’engagement obligatoire des médecins contractuels, une réforme qui sera officialisée à l’issue d’une évaluation de ses impacts. Autre mesure importante : l’intégration d’un représentant des internes et résidents au sein des comités régionaux de formation, permettant à ces jeunes médecins de participer activement à l’élaboration des programmes qui les concernent.

Vers de meilleures conditions matérielles et de formation

Concernant les conditions matérielles, le ministère prévoit aussi une augmentation des indemnités liées au logement et à la restauration pour les internes en médecine, en pharmacie et en chirurgie dentaire. La Commission a par ailleurs obtenu la préservation du concours d’accès à l’internat dans son format actuel, une demande récurrente des jeunes praticiens. Dans un esprit d’ouverture, le ministère a également validé la possibilité pour les internes actuellement en formation de choisir entre l’ancien régime de résidence ou d’adhérer au nouveau système unifié.

Une reconnaissance du rôle des internes et résidents

Il a également été décidé que les internes et résidents bénéficieront désormais d’une rémunération fixe et variable, à l’instar des autres professionnels de santé, ainsi que de l’assurance maladie obligatoire. Un outil numérique sera mis en place pour organiser la gestion des bourses allouées aux internes, permettant ainsi un versement régulier et sans retard. La Commission nationale a salué, dans son communiqué, «la réactivité positive du gouvernement et du ministère de la Santé face à nos revendications légitimes», exprimant sa gratitude à l’ensemble des internes, pharmaciens et dentistes pour leur sens élevé des responsabilités et leur mobilisation exemplaire durant cette période.
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