Dans une réponse écrite à une question du groupe parlementaire du Mouvement Populaire, le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit a précisé que le Maroc dispose d'une stratégie nationale pour la gestion des catastrophes naturelles sur la période 2020-2030. Cette stratégie est actuellement mise en œuvre en coordination avec les différents acteurs concernés, à travers un plan d’action couvrant la période 2021-2026. Ce plan vise à réduire les effets des catastrophes naturelles, notamment les inondations, tout en renforçant la résilience des citoyens et des institutions face à ces phénomènes. Il contribue également à assurer un développement territorial durable, notamment en faveur des populations les plus vulnérables. Le ministre a également souligné l’importance de renforcer les mécanismes de coordination et de gouvernance et le rôle du ministère de l’Intérieur pour assurer une coordination proactive entre toutes les parties prenantes, en mettant en œuvre la stratégie nationale de gestion des risques et en organisant les interventions en cas de crise, tant au niveau central que local.
Le ministre a souligné la nécessité d’investir dans des projets structurels et non structurels visant à prévenir les risques liés aux catastrophes naturelles, notamment les inondations. Ces projets sont cofinancés par le Fonds de Lutte contre les Effets des Catastrophes Naturelles. Depuis 2016 jusqu’à fin décembre 2024, ce programme a permis le financement de 321 projets pour un investissement total d’environ 4,68 milliards de dirhams, dont un tiers financé par le fonds. Parmi ces projets :
M. Laftit a ajouté que le ministère a mis en place des systèmes de prévision et d’alerte pour détecter les crues dans les cours d’eau à risque élevé et moyen d’inondation. Une étude nationale d’évaluation des risques naturels, y compris ceux liés aux inondations, est également en cours.
Concernant le renforcement des systèmes de surveillance et d’alerte précoce, les mesures adoptées ont permis de mieux suivre les phénomènes climatiques extrêmes et d’alerter plus efficacement les citoyens, notamment en cas de risque d’inondation, estime le ministre.
Parmi les avancées notables réalisées depuis la mise en oeuvre de la stratégie nationale pour la gestion des risques, le ministre a cité :
Reconnaissant que les impacts des catastrophes naturelles ne peuvent être totalement évités, le ministre a mis en avant le système de couverture des événements catastrophiques, qui repose sur un double mécanisme de compensation : le régime d’assurance destiné aux victimes disposant d’un contrat d’assurance et le fonds de solidarité pour les personnes ne bénéficiant d’aucune couverture.
En conclusion, le ministre a souligné que les autorités publiques restent mobilisées pour fournir toutes les formes d’aide et d’assistance nécessaires afin de protéger les citoyens et leurs biens. Une veille permanente est maintenue pour anticiper tout risque naturel et intervenir immédiatement en cas de catastrophe.
Le ministre a souligné la nécessité d’investir dans des projets structurels et non structurels visant à prévenir les risques liés aux catastrophes naturelles, notamment les inondations. Ces projets sont cofinancés par le Fonds de Lutte contre les Effets des Catastrophes Naturelles. Depuis 2016 jusqu’à fin décembre 2024, ce programme a permis le financement de 321 projets pour un investissement total d’environ 4,68 milliards de dirhams, dont un tiers financé par le fonds. Parmi ces projets :
- 139 projets d’infrastructures visant à protéger les villes et centres les plus exposés aux inondations.
- 177 projets non structurels, incluant des études et des évaluations du risque d’inondation, ainsi que le renforcement des systèmes de surveillance et d’alerte précoce.
Cartographie et études des risques naturels
M. Laftit a cité également parmi les projets clés, celui relatif à l’élaboration de cartes de vulnérabilité urbaine, en partenariat avec le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, ainsi que les agences urbaines, afin de mieux identifier les zones à haut risque de catastrophes naturelles. Autre chantier important, celui de la création d’une cartographie nationale des risques naturels, en coordination avec les secteurs concernés, en particulier pour le risque d’inondation. Le responsable a dans le même sens rappelé la mise en œuvre de la loi 15-36 sur l’eau, en collaboration avec le ministère de l’Équipement et de l’Eau, incluant l’élaboration d’un atlas des zones inondables, qui devra être finalisé dans un délai de trois ans après la publication d’un guide de référence établissant les normes et principes fondamentaux. Et enfin, l’élaboration de plans de prévention des risques d’inondation qui doit être finaliser dans un délai de six ans à compter de la publication du décret correspondant au Bulletin Officiel.M. Laftit a ajouté que le ministère a mis en place des systèmes de prévision et d’alerte pour détecter les crues dans les cours d’eau à risque élevé et moyen d’inondation. Une étude nationale d’évaluation des risques naturels, y compris ceux liés aux inondations, est également en cours.
Concernant le renforcement des systèmes de surveillance et d’alerte précoce, les mesures adoptées ont permis de mieux suivre les phénomènes climatiques extrêmes et d’alerter plus efficacement les citoyens, notamment en cas de risque d’inondation, estime le ministre.
Parmi les avancées notables réalisées depuis la mise en oeuvre de la stratégie nationale pour la gestion des risques, le ministre a cité :
- Acquisition d’un supercalculateur météorologique de pointe pour améliorer la précision des prévisions climatiques et notamment des précipitations.
- Renforcement du réseau de radars météorologiques à travers le territoire.
- Installation de systèmes d’alerte précoce dans les zones les plus exposées aux inondations.
- Mise en place de sirènes d’alerte et de haut-parleurs dans les zones à risque, diffusant des messages dans les langues locales et en plusieurs langues étrangères pour alerter les populations locales et les touristes.
Lancement du projet Vigirisques Inondations
Dans sa réponse, le ministre a par ailleurs annoncé le lancement d'un projet pilote appelé "Vigirisques Inondations", destiné à une gestion anticipative des risques liés aux inondations. Il est actuellement testé dans quatre régions pilotes : Mohammedia, Al Haouz, Kénitra et Guelmim. Des centres de gestion des risques d’inondation ont été installés dans ces zones, ainsi que des centres de prévision des crues auprès des agences de bassins hydrauliques. Ce programme est progressivement étendu aux provinces les plus exposées et une étude est en cours pour la création d’un centre national de prévision des crues.Reconnaissant que les impacts des catastrophes naturelles ne peuvent être totalement évités, le ministre a mis en avant le système de couverture des événements catastrophiques, qui repose sur un double mécanisme de compensation : le régime d’assurance destiné aux victimes disposant d’un contrat d’assurance et le fonds de solidarité pour les personnes ne bénéficiant d’aucune couverture.
En conclusion, le ministre a souligné que les autorités publiques restent mobilisées pour fournir toutes les formes d’aide et d’assistance nécessaires afin de protéger les citoyens et leurs biens. Une veille permanente est maintenue pour anticiper tout risque naturel et intervenir immédiatement en cas de catastrophe.