Le Matin : Quels sont selon vous les principaux défis actuels auxquels le Maroc est confronté en matière de relations internationales, et comment NejMaroc contribue à y apporter des réponses ?
Yassine El Yattioui : Le Maroc est confronté à des défis stratégiques en matière de relations internationales, en particulier concernant son positionnement en Afrique, ses relations avec l’Europe et l’enracinement profond avec le reste du continent africain. L’intégration régionale au Maghreb reste un défi non résolu, en raison des divergences politiques et économiques entre les pays de la région. Par ailleurs, la question du Sahara marocain continue de mobiliser une grande partie des efforts diplomatiques du Royaume, notamment pour renforcer le soutien international à sa souveraineté.
NejMaroc apporte une contribution significative à ces problématiques grâce à des analyses stratégiques rigoureuses et à ses recherches reconnues sur des plateformes comme Springer et Scopus. Par exemple, les travaux du Dr Zozime Alphonse Tamekamta, responsable du comité scientifique, et mes contributions en tant que chercheur associé explorent les opportunités offertes par la coopération Sud-Sud, notamment dans le cadre des partenariats économiques avec l’Afrique subsaharienne. Ces recherches offrent des perspectives sur la manière dont le Maroc peut maximiser son rôle de leader régional, tout en renforçant ses alliances avec des puissances émergentes comme la Chine et l’Inde.
Le Maroc doit également répondre à des défis globaux tels que le changement climatique et les crises migratoires. NejMaroc a récemment organisé des séminaires et publié des études sur des sujets comme la gestion durable de l’eau et la transition énergétique, soulignant leur importance pour la stabilité économique et sociale du pays. En intervenant régulièrement dans les médias et les forums internationaux, les experts de NejMaroc jouent un rôle clé dans la diffusion des perspectives marocaines. Ces efforts contribuent à renforcer l’image du Maroc comme un acteur stratégique et innovant sur la scène internationale.
Comment NejMaroc envisage-t-il de contribuer au développement de la démocratie au Maroc ?
NejMaroc, par ses recherches et ses initiatives, s’efforce de promouvoir une démocratie participative en encourageant un dialogue ouvert entre les citoyens et les institutions. Notre think tank met un accent particulier sur l’éducation politique, essentielle pour renforcer la participation citoyenne et la transparence dans la gouvernance. Par ses publications, NejMaroc explore des thématiques cruciales comme la gouvernance locale, le rôle de la société civile et les mécanismes de consultation populaire. Ces travaux, souvent relayés dans les médias nationaux et internationaux, visent à sensibiliser les décideurs aux attentes des citoyens tout en proposant des solutions pour améliorer l’efficacité des institutions publiques.
Le think tank souhaite continuer à organiser des événements et des séminaires pour favoriser les échanges d’idées entre chercheurs, décideurs et acteurs de la société civile. Par exemple, la récente journée d’études organisée avec la consule générale du Maroc à Paris, à la Maison du Maroc, au sein de la capitale française, a permis d’aborder les enjeux démocratiques sous différents angles, renforçant ainsi la compréhension des mécanismes nécessaires à leur consolidation. Par ailleurs, NejMaroc aspire à encourager la jeunesse marocaine à jouer un rôle actif dans la construction de la démocratie. Cela passe par la sensibilisation aux valeurs démocratiques, mais aussi par la création d’espaces de discussion et de formation pour les jeunes leaders.
Quelle est votre analyse concernant l’impact de la numérisation sur les processus politiques et sociaux au Maroc ? Comment NejMaroc s’implique-t-il dans les enjeux liés à ce domaine ?
La numérisation transforme profondément les processus politiques et sociaux au Maroc, offrant à la fois des opportunités et des défis. D’un côté, elle favorise une meilleure accessibilité aux services publics et une plus grande transparence, grâce à des plateformes numériques comme Chikaya.ma, qui permettent aux citoyens de déposer des plaintes en ligne. D’un autre côté, elle exacerbe la fracture numérique, en particulier dans les zones rurales, où près de 20% des ménages n’ont toujours pas accès à Internet en 2024. NejMaroc étudie ces mutations pour proposer des solutions adaptées. Les chercheurs, comme son vice-président, Nicolas Klingelschmitt, et son président, le Dr Mohamed Badine El Yattioui, analysent l’impact des technologies numériques sur la participation citoyenne et la gouvernance. Le think tank met en avant l’importance de moderniser les institutions tout en veillant à ce que la transition numérique soit inclusive.
En souhaitant organiser des webinaires sur des thématiques telles que la cybersécurité et l’intelligence artificielle, NejMaroc cherche à sensibiliser les décideurs aux opportunités et risques liés à la numérisation. D’ailleurs, notre président a récemment publié une étude sur le potentiel de la cybersécurité du Royaume à l’horizon 2030 pour améliorer la gestion des villes marocaines, tout en insistant sur la nécessité d’une régulation éthique. NejMaroc milite également pour une éducation numérique renforcée, en particulier pour les jeunes et les femmes, afin de réduire les inégalités et de maximiser les bénéfices de la transition numérique. Grâce à ses recherches et initiatives, le think tank contribue à positionner le Maroc comme un leader régional dans l’intégration des technologies numériques au service du développement.
Dans la présentation de votre think tank, vous mentionnez vouloir promouvoir la modernité et l’ouverture. Quelles sont, selon vous, les clés pour réussir cette transition dans le contexte socio-culturel marocain ?
La jeunesse marocaine joue un rôle clé dans l’avenir du pays, représentant plus de 30% de la population. Cependant, elle fait face à des défis importants, notamment en matière d’éducation, d’emploi et de participation politique. Les taux de chômage chez les jeunes, particulièrement en milieu urbain, restent élevés, atteignant 32,2% en 2024. De plus, beaucoup de jeunes expriment un sentiment de marginalisation et un manque de perspectives, alimentant des phénomènes tels que l’émigration clandestine ou le désengagement social.
NejMaroc s’est engagé activement dans la réflexion sur ces problématiques. Par le biais de ses recherches et de ses recommandations, le think tank souhaiterait proposer des solutions pour intégrer davantage les jeunes dans les dynamiques sociales, économiques et politiques. Une initiative phare consiste à organiser des conférences ciblées, abordant des thématiques telles que l’entrepreneuriat, l’innovation et la formation professionnelle. Ces événements servent de plateforme pour identifier les besoins des jeunes et mettre en lumière des opportunités, notamment dans des secteurs porteurs comme les énergies renouvelables et les technologies numériques.
Le think tank plaide également pour des réformes éducatives majeures, en mettant l’accent sur l’apprentissage des compétences pratiques et les langues étrangères. NejMaroc propose également de renforcer les programmes de mentorat reliant les jeunes aux professionnels expérimentés, afin de leur offrir des perspectives et des modèles inspirants. L’autre cheval de bataille de notre centre est la participation politique des jeunes. NejMaroc encourage leur inclusion dans les processus décisionnels, que ce soit au niveau local ou national, et milite pour des mécanismes de consultation adaptés.
En tant que centre de recherche qui se positionne également sur le continent africain, quelles sont vos réflexions sur les tendances de croissance et les opportunités de collaboration pour renforcer le développement en Afrique ?
La coopération Sud-Sud est au cœur de la politique étrangère du Maroc, en particulier sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cette approche repose sur la conviction que le développement de l’Afrique doit être porté par les Africains eux-mêmes, à travers des partenariats équilibrés et mutuellement bénéfiques. À titre d’exemple, le Maroc a renforcé ses relations économiques avec plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, notamment dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture, les infrastructures et les énergies renouvelables.
NejMaroc, en tant que think tank, contribue à cette dynamique en analysant les potentialités et en identifiant les défis de ces partenariats. Par ses publications et ses séminaires, le centre met en avant des initiatives réussies, telles que l’implantation du groupe OCP dans plusieurs pays africains pour promouvoir une agriculture durable. En outre, NejMaroc milite pour une meilleure coordination entre les pays africains afin de maximiser les bénéfices de la coopération. Cela inclut des propositions concrètes pour renforcer les institutions régionales, telles que l’Union africaine, et pour créer des mécanismes de financement innovants adaptés aux réalités du continent.
L’une des contributions majeures du think tank est sa capacité à établir des passerelles entre les sphères académiques et les décideurs politiques. Dans le même sillage, pourquoi est-il important de favoriser le partage des idées entre différents acteurs du pays et du continent ?
La question du Sahara marocain est l’une des priorités diplomatiques du Royaume, mobilisant des efforts constants pour défendre la souveraineté marocaine sur ce territoire. Le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 a été largement salué comme une solution réaliste et crédible par la communauté internationale. NejMaroc a joué un rôle significatif dans le plaidoyer pour cette cause, en produisant des analyses stratégiques et en participant à des conférences internationales sur le sujet. Par exemple, les experts du think tank mettent en lumière les avantages économiques, sociaux et culturels du plan d’autonomie, en soulignant son potentiel pour garantir la stabilité et le développement de la région. Ces travaux sont souvent relayés dans des forums académiques et politiques, contribuant à consolider le soutien international au Maroc.
Le think tank s’emploie également à démontrer le caractère artificiel du conflit, en insistant sur les véritables enjeux géopolitiques qui le sous-tendent, notamment lors de son webinaire organisé en 2023. NejMaroc met également l’accent sur les initiatives de développement menées par le Maroc dans ses provinces du Sud, telles que la création du port de Dakhla et les investissements dans les énergies renouvelables.
Yassine El Yattioui : Le Maroc est confronté à des défis stratégiques en matière de relations internationales, en particulier concernant son positionnement en Afrique, ses relations avec l’Europe et l’enracinement profond avec le reste du continent africain. L’intégration régionale au Maghreb reste un défi non résolu, en raison des divergences politiques et économiques entre les pays de la région. Par ailleurs, la question du Sahara marocain continue de mobiliser une grande partie des efforts diplomatiques du Royaume, notamment pour renforcer le soutien international à sa souveraineté.
NejMaroc apporte une contribution significative à ces problématiques grâce à des analyses stratégiques rigoureuses et à ses recherches reconnues sur des plateformes comme Springer et Scopus. Par exemple, les travaux du Dr Zozime Alphonse Tamekamta, responsable du comité scientifique, et mes contributions en tant que chercheur associé explorent les opportunités offertes par la coopération Sud-Sud, notamment dans le cadre des partenariats économiques avec l’Afrique subsaharienne. Ces recherches offrent des perspectives sur la manière dont le Maroc peut maximiser son rôle de leader régional, tout en renforçant ses alliances avec des puissances émergentes comme la Chine et l’Inde.
Le Maroc doit également répondre à des défis globaux tels que le changement climatique et les crises migratoires. NejMaroc a récemment organisé des séminaires et publié des études sur des sujets comme la gestion durable de l’eau et la transition énergétique, soulignant leur importance pour la stabilité économique et sociale du pays. En intervenant régulièrement dans les médias et les forums internationaux, les experts de NejMaroc jouent un rôle clé dans la diffusion des perspectives marocaines. Ces efforts contribuent à renforcer l’image du Maroc comme un acteur stratégique et innovant sur la scène internationale.
Comment NejMaroc envisage-t-il de contribuer au développement de la démocratie au Maroc ?
NejMaroc, par ses recherches et ses initiatives, s’efforce de promouvoir une démocratie participative en encourageant un dialogue ouvert entre les citoyens et les institutions. Notre think tank met un accent particulier sur l’éducation politique, essentielle pour renforcer la participation citoyenne et la transparence dans la gouvernance. Par ses publications, NejMaroc explore des thématiques cruciales comme la gouvernance locale, le rôle de la société civile et les mécanismes de consultation populaire. Ces travaux, souvent relayés dans les médias nationaux et internationaux, visent à sensibiliser les décideurs aux attentes des citoyens tout en proposant des solutions pour améliorer l’efficacité des institutions publiques.
Le think tank souhaite continuer à organiser des événements et des séminaires pour favoriser les échanges d’idées entre chercheurs, décideurs et acteurs de la société civile. Par exemple, la récente journée d’études organisée avec la consule générale du Maroc à Paris, à la Maison du Maroc, au sein de la capitale française, a permis d’aborder les enjeux démocratiques sous différents angles, renforçant ainsi la compréhension des mécanismes nécessaires à leur consolidation. Par ailleurs, NejMaroc aspire à encourager la jeunesse marocaine à jouer un rôle actif dans la construction de la démocratie. Cela passe par la sensibilisation aux valeurs démocratiques, mais aussi par la création d’espaces de discussion et de formation pour les jeunes leaders.
Quelle est votre analyse concernant l’impact de la numérisation sur les processus politiques et sociaux au Maroc ? Comment NejMaroc s’implique-t-il dans les enjeux liés à ce domaine ?
La numérisation transforme profondément les processus politiques et sociaux au Maroc, offrant à la fois des opportunités et des défis. D’un côté, elle favorise une meilleure accessibilité aux services publics et une plus grande transparence, grâce à des plateformes numériques comme Chikaya.ma, qui permettent aux citoyens de déposer des plaintes en ligne. D’un autre côté, elle exacerbe la fracture numérique, en particulier dans les zones rurales, où près de 20% des ménages n’ont toujours pas accès à Internet en 2024. NejMaroc étudie ces mutations pour proposer des solutions adaptées. Les chercheurs, comme son vice-président, Nicolas Klingelschmitt, et son président, le Dr Mohamed Badine El Yattioui, analysent l’impact des technologies numériques sur la participation citoyenne et la gouvernance. Le think tank met en avant l’importance de moderniser les institutions tout en veillant à ce que la transition numérique soit inclusive.
En souhaitant organiser des webinaires sur des thématiques telles que la cybersécurité et l’intelligence artificielle, NejMaroc cherche à sensibiliser les décideurs aux opportunités et risques liés à la numérisation. D’ailleurs, notre président a récemment publié une étude sur le potentiel de la cybersécurité du Royaume à l’horizon 2030 pour améliorer la gestion des villes marocaines, tout en insistant sur la nécessité d’une régulation éthique. NejMaroc milite également pour une éducation numérique renforcée, en particulier pour les jeunes et les femmes, afin de réduire les inégalités et de maximiser les bénéfices de la transition numérique. Grâce à ses recherches et initiatives, le think tank contribue à positionner le Maroc comme un leader régional dans l’intégration des technologies numériques au service du développement.
Dans la présentation de votre think tank, vous mentionnez vouloir promouvoir la modernité et l’ouverture. Quelles sont, selon vous, les clés pour réussir cette transition dans le contexte socio-culturel marocain ?
La jeunesse marocaine joue un rôle clé dans l’avenir du pays, représentant plus de 30% de la population. Cependant, elle fait face à des défis importants, notamment en matière d’éducation, d’emploi et de participation politique. Les taux de chômage chez les jeunes, particulièrement en milieu urbain, restent élevés, atteignant 32,2% en 2024. De plus, beaucoup de jeunes expriment un sentiment de marginalisation et un manque de perspectives, alimentant des phénomènes tels que l’émigration clandestine ou le désengagement social.
NejMaroc s’est engagé activement dans la réflexion sur ces problématiques. Par le biais de ses recherches et de ses recommandations, le think tank souhaiterait proposer des solutions pour intégrer davantage les jeunes dans les dynamiques sociales, économiques et politiques. Une initiative phare consiste à organiser des conférences ciblées, abordant des thématiques telles que l’entrepreneuriat, l’innovation et la formation professionnelle. Ces événements servent de plateforme pour identifier les besoins des jeunes et mettre en lumière des opportunités, notamment dans des secteurs porteurs comme les énergies renouvelables et les technologies numériques.
Le think tank plaide également pour des réformes éducatives majeures, en mettant l’accent sur l’apprentissage des compétences pratiques et les langues étrangères. NejMaroc propose également de renforcer les programmes de mentorat reliant les jeunes aux professionnels expérimentés, afin de leur offrir des perspectives et des modèles inspirants. L’autre cheval de bataille de notre centre est la participation politique des jeunes. NejMaroc encourage leur inclusion dans les processus décisionnels, que ce soit au niveau local ou national, et milite pour des mécanismes de consultation adaptés.
En tant que centre de recherche qui se positionne également sur le continent africain, quelles sont vos réflexions sur les tendances de croissance et les opportunités de collaboration pour renforcer le développement en Afrique ?
La coopération Sud-Sud est au cœur de la politique étrangère du Maroc, en particulier sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cette approche repose sur la conviction que le développement de l’Afrique doit être porté par les Africains eux-mêmes, à travers des partenariats équilibrés et mutuellement bénéfiques. À titre d’exemple, le Maroc a renforcé ses relations économiques avec plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, notamment dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture, les infrastructures et les énergies renouvelables.
NejMaroc, en tant que think tank, contribue à cette dynamique en analysant les potentialités et en identifiant les défis de ces partenariats. Par ses publications et ses séminaires, le centre met en avant des initiatives réussies, telles que l’implantation du groupe OCP dans plusieurs pays africains pour promouvoir une agriculture durable. En outre, NejMaroc milite pour une meilleure coordination entre les pays africains afin de maximiser les bénéfices de la coopération. Cela inclut des propositions concrètes pour renforcer les institutions régionales, telles que l’Union africaine, et pour créer des mécanismes de financement innovants adaptés aux réalités du continent.
L’une des contributions majeures du think tank est sa capacité à établir des passerelles entre les sphères académiques et les décideurs politiques. Dans le même sillage, pourquoi est-il important de favoriser le partage des idées entre différents acteurs du pays et du continent ?
La question du Sahara marocain est l’une des priorités diplomatiques du Royaume, mobilisant des efforts constants pour défendre la souveraineté marocaine sur ce territoire. Le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 a été largement salué comme une solution réaliste et crédible par la communauté internationale. NejMaroc a joué un rôle significatif dans le plaidoyer pour cette cause, en produisant des analyses stratégiques et en participant à des conférences internationales sur le sujet. Par exemple, les experts du think tank mettent en lumière les avantages économiques, sociaux et culturels du plan d’autonomie, en soulignant son potentiel pour garantir la stabilité et le développement de la région. Ces travaux sont souvent relayés dans des forums académiques et politiques, contribuant à consolider le soutien international au Maroc.
Le think tank s’emploie également à démontrer le caractère artificiel du conflit, en insistant sur les véritables enjeux géopolitiques qui le sous-tendent, notamment lors de son webinaire organisé en 2023. NejMaroc met également l’accent sur les initiatives de développement menées par le Maroc dans ses provinces du Sud, telles que la création du port de Dakhla et les investissements dans les énergies renouvelables.