Alors que l’on croyait la crise des Facultés de médecine résolue pour de bon, après la signature du protocole d’accord entre les représentants des étudiants et le ministère de la Santé et de la protection sociale, la situation semble de nouveau se tendre. Ce protocole, qui avait permis la reprise des cours et des stages après une grève de 11 mois, avait suscité un certain espoir de retour à la normalité. Cependant, de nouveaux problèmes sont apparus, alimentant mécontentement et frustration chez les étudiants. Si, jusque-là, ces derniers avaient fait montre de patience et de bonne foi, le retard dans le versement des indemnités et les difficultés liées à la reprise des stages viennent raviver leur inquiétude, menaçant de rompre les relations de confiance qui viennent à peine de se rétablir.
«Un sentiment de tension et de colère monte parmi les étudiants, particulièrement ceux issus de milieux modestes, qui se retrouvent dans une situation difficile en raison du retard dans le versement des indemnités des stages effectués depuis des mois. Le montant initial de 600 dirhams par mois, prévu avant la grève, devait être revalorisé à 1.200 dirhams avec l’accord signé. Or ces indemnités n’ont toujours pas été versées, mettant à mal leur condition de vie et d’études», déplore une source à la Commission nationale des étudiants en médecine, qui a préféré garder l’anonymat. Selon cette même source, les étudiants des Facultés de médecine et de pharmacie, répartis dans différentes villes du pays, ont tenté à plusieurs reprises de contacter les directions régionales, mais sans obtenir de réponse claire ni précise.
À travers de nombreuses publications sur les réseaux sociaux, les étudiants ont exprimé leur mécontentement face au non-respect des engagements pris par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, dans le cadre du protocole d’accord. En échange de la suspension de leur mouvement de protestation et du retour en cours, les étudiants avaient obtenu l’assurance du versement des indemnités et de la reprise des stages. Or malgré la reprise des cours magistraux et des stages, ces indemnités restent toujours en suspens.
Outre le retard dans le versement des indemnités, une autre difficulté majeure se pose, en particulier pour les étudiants de sixième année : celle de devoir repasser des stages non validés pendant la période de grève. Comme l’indique la même source, la validation de ces stages est essentielle pour pouvoir se présenter à l’examen de l’internat, prévu pour le mois d’avril prochain. Or dans la réalité, il est pratiquement impossible de valider l’ensemble de ces stages dans un délai aussi court tout en se préparant pour cet examen exigeant, qui conditionne leur entrée dans la spécialité médicale. «Il est évident que le ministère manque de vision claire pour organiser ces stages, ce qui impacte directement les étudiants, qui se retrouvent de nouveau dans une impasse. Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle témoigne d’une gestion à court terme, sans planification globale du dossier», conclut la même source. Ainsi, alors que les étudiants espéraient que la signature de ce protocole marquerait un tournant décisif, ces nouveaux obstacles viennent assombrir l’horizon de leur cursus.
«Un sentiment de tension et de colère monte parmi les étudiants, particulièrement ceux issus de milieux modestes, qui se retrouvent dans une situation difficile en raison du retard dans le versement des indemnités des stages effectués depuis des mois. Le montant initial de 600 dirhams par mois, prévu avant la grève, devait être revalorisé à 1.200 dirhams avec l’accord signé. Or ces indemnités n’ont toujours pas été versées, mettant à mal leur condition de vie et d’études», déplore une source à la Commission nationale des étudiants en médecine, qui a préféré garder l’anonymat. Selon cette même source, les étudiants des Facultés de médecine et de pharmacie, répartis dans différentes villes du pays, ont tenté à plusieurs reprises de contacter les directions régionales, mais sans obtenir de réponse claire ni précise.
Retard dans le versement des indemnités de stage
Les informations recueillies indiquent que l’origine du retard serait dans le ministère de la Santé, qui n’a toujours pas donné son feu vert pour le versement des indemnités. «Aujourd’hui, même les étudiants bénéficiaires de bourses d’excellence, telles que Minhati ou celle de la Fondation Mohammed VI des Œuvres sociales, se retrouvent dans l’impossibilité d’accéder à leurs bourses. Cela est dû au fait qu’ils n’ont pas pu renouveler leurs demandes dans les délais impartis en raison de la grève. Résultat : ces étudiants risquent de perdre un revenu modeste certes mais vital», ajoute la même source.À travers de nombreuses publications sur les réseaux sociaux, les étudiants ont exprimé leur mécontentement face au non-respect des engagements pris par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, dans le cadre du protocole d’accord. En échange de la suspension de leur mouvement de protestation et du retour en cours, les étudiants avaient obtenu l’assurance du versement des indemnités et de la reprise des stages. Or malgré la reprise des cours magistraux et des stages, ces indemnités restent toujours en suspens.
Outre le retard dans le versement des indemnités, une autre difficulté majeure se pose, en particulier pour les étudiants de sixième année : celle de devoir repasser des stages non validés pendant la période de grève. Comme l’indique la même source, la validation de ces stages est essentielle pour pouvoir se présenter à l’examen de l’internat, prévu pour le mois d’avril prochain. Or dans la réalité, il est pratiquement impossible de valider l’ensemble de ces stages dans un délai aussi court tout en se préparant pour cet examen exigeant, qui conditionne leur entrée dans la spécialité médicale. «Il est évident que le ministère manque de vision claire pour organiser ces stages, ce qui impacte directement les étudiants, qui se retrouvent de nouveau dans une impasse. Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle témoigne d’une gestion à court terme, sans planification globale du dossier», conclut la même source. Ainsi, alors que les étudiants espéraient que la signature de ce protocole marquerait un tournant décisif, ces nouveaux obstacles viennent assombrir l’horizon de leur cursus.