Le gouvernement espagnol va officiellement supprimer le volet immobilier de son programme de “visa doré”, en vigueur depuis 2013. Ce système permettait à tout investisseur étranger d’obtenir un titre de séjour en achetant un bien d’une valeur minimale de 500.000 euros. Une opportunité largement exploitée par des ressortissants marocains, attirés par la stabilité du marché immobilier espagnol et l’accès facilité à l’espace Schengen.
Désormais, les nouvelles règles en vigueur interdisent l’accès à la résidence via l’achat de biens immobiliers. Pour obtenir le même droit, il faudra se tourner vers des alternatives bien plus exigeantes : investir au moins un million d’euros dans des entreprises espagnoles ou deux millions dans les obligations d’État.
Pour les Marocains, cette décision rebat les cartes. Le secteur immobilier représentait une porte d’entrée accessible, sécurisante et rentable. Outre la valorisation patrimoniale, le visa offrait une liberté de circulation au sein de l’Europe, sans les contraintes d’obtention classiques. Pour rappel, à fin 2022, le stock des investissements marocains en Espagne s’élevait à 152 millions d’euros, générant 667 emplois. Le Maroc se classe 62ᵉ investisseur mondial en Espagne et cinquième investisseur africain (6% du total), loin derrière l’Afrique du Sud (48%) et l’Algérie (15%). Les secteurs concernés sont moins diversifiés, avec une concentration sur les services financiers, le commerce et l’immobilier.
Avec cette suppression, nombre d’entre ces investisseurs pourraient se tourner vers des options plus complexes, souvent réservées à des profils disposant de moyens plus conséquents ou d’une expertise financière pointue. Certains investisseurs pourraient désormais se détourner de l’Espagne au profit de pays comme le Portugal ou la Grèce, où les programmes d’investissement en immobilier existent toujours, quoique soumis à des ajustements récents.
Cette évolution pourrait également représenter une aubaine pour le Royaume. En effet, le gouvernement marocain pourrait saisir cette occasion pour attirer ces capitaux vers des projets structurants au niveau national, en particulier dans les secteurs des infrastructures, des énergies renouvelables ou encore du tourisme durable. Des incitations fiscales, des simplifications administratives ou la mise en valeur de zones stratégiques pourraient constituer des leviers efficaces pour récupérer une partie de ces flux d’investissement qui, jusqu’à présent, prenaient le chemin de la péninsule ibérique.
Startups, recherche et plans de retraite : À côté des solutions classiques, d’autres formes d’investissement sont encouragées par l’Espagne : les startups technologiques, la R&D, les productions audiovisuelles ou encore les plans de retraite. Ces secteurs bénéficient de fortes incitations fiscales, offrant de nouvelles pistes aux investisseurs à la recherche de diversification.
Désormais, les nouvelles règles en vigueur interdisent l’accès à la résidence via l’achat de biens immobiliers. Pour obtenir le même droit, il faudra se tourner vers des alternatives bien plus exigeantes : investir au moins un million d’euros dans des entreprises espagnoles ou deux millions dans les obligations d’État.
Pour les Marocains, cette décision rebat les cartes. Le secteur immobilier représentait une porte d’entrée accessible, sécurisante et rentable. Outre la valorisation patrimoniale, le visa offrait une liberté de circulation au sein de l’Europe, sans les contraintes d’obtention classiques. Pour rappel, à fin 2022, le stock des investissements marocains en Espagne s’élevait à 152 millions d’euros, générant 667 emplois. Le Maroc se classe 62ᵉ investisseur mondial en Espagne et cinquième investisseur africain (6% du total), loin derrière l’Afrique du Sud (48%) et l’Algérie (15%). Les secteurs concernés sont moins diversifiés, avec une concentration sur les services financiers, le commerce et l’immobilier.
Avec cette suppression, nombre d’entre ces investisseurs pourraient se tourner vers des options plus complexes, souvent réservées à des profils disposant de moyens plus conséquents ou d’une expertise financière pointue. Certains investisseurs pourraient désormais se détourner de l’Espagne au profit de pays comme le Portugal ou la Grèce, où les programmes d’investissement en immobilier existent toujours, quoique soumis à des ajustements récents.
Cette évolution pourrait également représenter une aubaine pour le Royaume. En effet, le gouvernement marocain pourrait saisir cette occasion pour attirer ces capitaux vers des projets structurants au niveau national, en particulier dans les secteurs des infrastructures, des énergies renouvelables ou encore du tourisme durable. Des incitations fiscales, des simplifications administratives ou la mise en valeur de zones stratégiques pourraient constituer des leviers efficaces pour récupérer une partie de ces flux d’investissement qui, jusqu’à présent, prenaient le chemin de la péninsule ibérique.
Les autres alternatives d’investissement en Espagne
Le visa nomade numérique : Ce dispositif est devenu une bouée de sauvetage pour les travailleurs à distance. Il suffit d’un contrat avec une entreprise étrangère, d’un revenu stable et d’environ 25 000 euros en banque. Il attire non seulement les talents, mais aussi les investissements, représentant une porte dérobée vers la résidence, avec à la clé des avantages fiscaux non négligeables.Startups, recherche et plans de retraite : À côté des solutions classiques, d’autres formes d’investissement sont encouragées par l’Espagne : les startups technologiques, la R&D, les productions audiovisuelles ou encore les plans de retraite. Ces secteurs bénéficient de fortes incitations fiscales, offrant de nouvelles pistes aux investisseurs à la recherche de diversification.