L’Initiative Atlantique marocaine, diplomatie culturelle, régulation de l’intelligence artificielle... Plus de 300 participants, issus de 50 pays, se sont réunis ce 12 décembre à Rabat pour la 13e édition des «Atlantic Dialogues», un événement organisé par le Policy Center for the New South (PCNS) sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cette conférence internationale annuelle, tenue sur le Campus de l’Université Mohammed VI Polytechnique, explore les défis et opportunités de l’Atlantique élargi à travers une approche pluridisciplinaire et inclusive. Ainsi, cette édition met en avant des thématiques variées qui reflètent les préoccupations contemporaines du bassin atlantique.
Intervenant à l’ouverture de cet événement international, Mohammed Loulichki, Senior Fellow au Policy Center for the New South, a souligné que «Cet Atlantique élargi se situe comme un océan de confluence des conflits, mais aussi comme une zone capable d’inaugurer un nouveau paradigme. Un paradigme de coopération et d’amitié, qui peut aider les pays à faire face aux défis, relever les menaces et saisir toutes les opportunités qu’offre cet espace stratégique». M. Loulichki a rappelé qu’en ligne avec le Discours Royal prononcé lors du 48e anniversaire de la Marche Verte, l’Initiative Atlantique marocaine ambitionne de désenclaver les économies du Sahel et d’accélérer leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales. Pour le PCNS, cet objectif s’inscrit dans une logique de coopération inclusive qui place les pays du Sud au centre des dynamiques atlantiques. À cet effet, «Nous avons travaillé sur un rapport approfondi qui explore les bénéfices et les mérites de cette vision, notamment en posant les bases d’un paradigme d’amitié et de coopération, malgré les crises prédominantes qui ternissent parfois ces opportunités», a-t-il ajouté.
Pour sa part, Chadia Mathurin, fondatrice et directrice de Wakonté, à Sainte-Lucie, a également plaidé pour une approche collaborative face aux problèmes partagés par les nations de cette vaste région. «Les problèmes émergents autour du bassin atlantique représentent une opportunité énorme pour les pays de l’Atlantique», affirme Mme Mathurin. Selon elle, les nations de cette zone doivent s’unir et harmoniser leurs efforts pour faire face à des défis communs, tels que le changement climatique, l’insécurité alimentaire et la migration.
L’idée d’un Atlantique élargi n’est pas nouvelle, mais elle exige une réflexion différente, soutient de son côté le directeur stratégique du Bloomsbury Policy Group en Uruguay, Santiago Theoduloz. «Nous devons adopter un mode de pensée innovant pour approfondir cette alliance atlantique. Il ne s’agit pas de créer une opposition entre le Sud global et le Nord global, mais de travailler main dans la main pour construire un avenir harmonieux», explique-t-il.
Cependant, la question de l’identité reste cruciale dans ce processus. Fabio Albergaria Queiroz, chercheur au Brazilian Defense College, rappelle que l’identité est essentielle pour définir les aspirations communes. «Construire une identité prend du temps. Cela implique de réconcilier des différences historiques et linguistiques, comme celles des lusophones dans un océan de républiques anglophones et francophones», souligne-t-il. «Les ponts sociaux que nous construisons sont cruciaux, mais ils ne sont jamais faciles», ajoute-t-il. Par ailleurs, l’idée d’un Atlantique élargi doit s’ancrer dans une approche inclusive, reconnaissant les blessures du passé tout en construisant un avenir collectif. «Nous devons nous rappeler que l’Atlantique a été marqué par la colonisation et l’exclusion. Une vision plus large et inclusive doit être au cœur de nos discussions», conclut M. Queiroz.
Intervenant à l’ouverture de cet événement international, Mohammed Loulichki, Senior Fellow au Policy Center for the New South, a souligné que «Cet Atlantique élargi se situe comme un océan de confluence des conflits, mais aussi comme une zone capable d’inaugurer un nouveau paradigme. Un paradigme de coopération et d’amitié, qui peut aider les pays à faire face aux défis, relever les menaces et saisir toutes les opportunités qu’offre cet espace stratégique». M. Loulichki a rappelé qu’en ligne avec le Discours Royal prononcé lors du 48e anniversaire de la Marche Verte, l’Initiative Atlantique marocaine ambitionne de désenclaver les économies du Sahel et d’accélérer leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales. Pour le PCNS, cet objectif s’inscrit dans une logique de coopération inclusive qui place les pays du Sud au centre des dynamiques atlantiques. À cet effet, «Nous avons travaillé sur un rapport approfondi qui explore les bénéfices et les mérites de cette vision, notamment en posant les bases d’un paradigme d’amitié et de coopération, malgré les crises prédominantes qui ternissent parfois ces opportunités», a-t-il ajouté.
Pour sa part, Chadia Mathurin, fondatrice et directrice de Wakonté, à Sainte-Lucie, a également plaidé pour une approche collaborative face aux problèmes partagés par les nations de cette vaste région. «Les problèmes émergents autour du bassin atlantique représentent une opportunité énorme pour les pays de l’Atlantique», affirme Mme Mathurin. Selon elle, les nations de cette zone doivent s’unir et harmoniser leurs efforts pour faire face à des défis communs, tels que le changement climatique, l’insécurité alimentaire et la migration.
L’idée d’un Atlantique élargi n’est pas nouvelle, mais elle exige une réflexion différente, soutient de son côté le directeur stratégique du Bloomsbury Policy Group en Uruguay, Santiago Theoduloz. «Nous devons adopter un mode de pensée innovant pour approfondir cette alliance atlantique. Il ne s’agit pas de créer une opposition entre le Sud global et le Nord global, mais de travailler main dans la main pour construire un avenir harmonieux», explique-t-il.
Cependant, la question de l’identité reste cruciale dans ce processus. Fabio Albergaria Queiroz, chercheur au Brazilian Defense College, rappelle que l’identité est essentielle pour définir les aspirations communes. «Construire une identité prend du temps. Cela implique de réconcilier des différences historiques et linguistiques, comme celles des lusophones dans un océan de républiques anglophones et francophones», souligne-t-il. «Les ponts sociaux que nous construisons sont cruciaux, mais ils ne sont jamais faciles», ajoute-t-il. Par ailleurs, l’idée d’un Atlantique élargi doit s’ancrer dans une approche inclusive, reconnaissant les blessures du passé tout en construisant un avenir collectif. «Nous devons nous rappeler que l’Atlantique a été marqué par la colonisation et l’exclusion. Une vision plus large et inclusive doit être au cœur de nos discussions», conclut M. Queiroz.