Lancée lundi 9 juin dans la cité azuréenne, la Troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC 3) se poursuit jusqu’au vendredi 13 juin, offrant une tribune de choix au Maroc pour défendre sa stratégie d’intégration continentale par l’économie bleue. C’est dans ce contexte que Mohammed Tawfik Mouline, directeur général de l’Institut Royal des études stratégiques (IRES), a porté cette ambition lors d’un side-event sous le thème «Ambitions africaines pour l’économie bleue : vision stratégique et géopolitique», avec une communication sur «la vision Royale pour une Afrique Atlantique intégrée» qui dessine les contours d’une nouvelle géopolitique maritime africaine.
En effet, l’IRES a présenté à Nice l’ambitieuse Initiative Royale pour l’Afrique Atlantique, ce projet d’intégration régionale qui redessine les contours de la coopération maritime africaine. Lancée par S.M. le Roi Mohammed VI en novembre 2023, cette initiative, a expliqué le directeur général de l’Institut, vise à transformer la façade atlantique du continent en un espace économique intégré, alliant développement durable et sécurité maritime.
Avec l’adhésion croissante des pays du Sahel et l’appui de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le «Processus africain des États atlantiques» s’impose comme un nouveau paradigme géopolitique. Le Maroc y affirme son leadership, portant des projets structurants comme le Gazoduc Afrique-Atlantique et son engagement dans l’Initiative Ceinture Bleue, positionnant le Royaume comme un acteur incontournable de la gouvernance maritime durable en Afrique.
Le modèle proposé se veut résolument holistique, embrassant des enjeux qui vont bien au-delà de la seule dimension économique. Sécurité maritime, gestion durable des ressources, développement des infrastructures : l’approche marocaine entend créer une véritable synergie entre les pays africains riverains de l’Atlantique. L’objectif affiché, a-t-il indiqué, consiste à offrir aux nations du Sahel de nouvelles perspectives économiques et un meilleur accès aux marchés mondiaux, par le biais d’une plateforme de coopération renforcée.
Il faut le rappeler, depuis l’annonce de cette Initiative Royale en novembre 2023, l’élan d’adhésion ne se dément pas. Plusieurs pays sahéliens ont manifesté leur intérêt, tandis que des organisations régionales comme la Cédéao soulignent l’importance stratégique de cette initiative pour le développement économique et la sécurité régionale.
En effet, l’IRES a présenté à Nice l’ambitieuse Initiative Royale pour l’Afrique Atlantique, ce projet d’intégration régionale qui redessine les contours de la coopération maritime africaine. Lancée par S.M. le Roi Mohammed VI en novembre 2023, cette initiative, a expliqué le directeur général de l’Institut, vise à transformer la façade atlantique du continent en un espace économique intégré, alliant développement durable et sécurité maritime.
Avec l’adhésion croissante des pays du Sahel et l’appui de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le «Processus africain des États atlantiques» s’impose comme un nouveau paradigme géopolitique. Le Maroc y affirme son leadership, portant des projets structurants comme le Gazoduc Afrique-Atlantique et son engagement dans l’Initiative Ceinture Bleue, positionnant le Royaume comme un acteur incontournable de la gouvernance maritime durable en Afrique.
Le «Processus africain des États atlantiques» : une réponse à la fragmentation
Au cœur de son intervention, M. Mouline a détaillé ce qu’il convient désormais d’appeler le «Processus africain des États atlantiques». Cette initiative marocaine répond à un constat sans appel : la fragmentation et la faible intégration économique intra-africaine constituent des freins majeurs au développement du continent. «Cette initiative s’inscrit pleinement dans la dynamique de l’Union africaine et de son Agenda 2063», a-t-il souligné, mettant l’accent sur le rôle stratégique de l’Afrique Atlantique dans les équilibres géostratégiques mondiaux.Le modèle proposé se veut résolument holistique, embrassant des enjeux qui vont bien au-delà de la seule dimension économique. Sécurité maritime, gestion durable des ressources, développement des infrastructures : l’approche marocaine entend créer une véritable synergie entre les pays africains riverains de l’Atlantique. L’objectif affiché, a-t-il indiqué, consiste à offrir aux nations du Sahel de nouvelles perspectives économiques et un meilleur accès aux marchés mondiaux, par le biais d’une plateforme de coopération renforcée.
La coopération Sud-Sud au centre de la stratégie
Mohammed Mouline a particulièrement insisté sur la dimension Sud-Sud de cette coopération, présentant l’initiative comme un levier pour «favoriser l’émergence d’un modèle de gouvernance partagée entre les nations africaines». Cette vision s’articule autour de préoccupations environnementales centrales, intégrant pleinement les enjeux de durabilité et de lutte contre les impacts du changement climatique.Il faut le rappeler, depuis l’annonce de cette Initiative Royale en novembre 2023, l’élan d’adhésion ne se dément pas. Plusieurs pays sahéliens ont manifesté leur intérêt, tandis que des organisations régionales comme la Cédéao soulignent l’importance stratégique de cette initiative pour le développement économique et la sécurité régionale.