La question sur les perspectives de développement des actions de l’Union pour la méditerranée a été évoquée lors de la conférence de presse organisée en marge de la visite du chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, au Maroc.
Réagissant à une question d’un journaliste, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a rappelé le rôle important du Maroc et de la France pour promouvoir cette union pour la méditerranée.
« La France a été initiatrice de l’UpM, comme héritière du processus de Barcelone, en 2008. La France a également essayé de dynamiser ce processus par la suite. Le Maroc a lui aussi incarné l’UpM à travers deux secrétaires généraux qui étaient aux responsabilités. Le Maroc est aujourd’hui le seul pays du Sud qui contribue financièrement au budget de l’union, sans oublier qu’il est le pays qui a présenté le plus de projets dans ce cadre », a noté le responsable. De ce fait, les deux pays ont une responsabilité et une légitimité pour défendre cette union et renforcer ce processus, ajoute M. Bourita.
Toutefois, le ministre a pointé du doigt la multitude de crises, de conflits ouverts ou latents que connaît la région, évoquant "géopolitique de la peur et du rejet qui prime, avec parfois des raccourcis dangereux et qui a commencé par les pressions migratoires", au sein de la Méditerranée et qui impacte le fonctionnement de l’UpM.
Le ministre a ainsi donné l’exemple des produits agricoles venus du Sud qui font l’objet d’attaques multiples, alors que l’UE en tire un excédent important au détriment du Maroc. Le même constat est valable pour ce qui est du libre-échange à la faveur duquel l’UE réalise un excédent de 10 milliards d’euros.
Il a dans ce même contexte pointé "la stratégie hésitante" de l’Union européenne (UE) vis-à-vis de son voisinage, estimant que cette posture est de nature à entraver toute relance du processus euroméditerranéen.
M. Bourita a enfin plaidé en faveur d’une appropriation par les pays membres de l’UpM de leur destin, loin de la mainmise notamment financière de la Commission européenne, appelant les pays du Sud à assumer leur responsabilité pour la relance de cette institution.
Réagissant à une question d’un journaliste, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a rappelé le rôle important du Maroc et de la France pour promouvoir cette union pour la méditerranée.
« La France a été initiatrice de l’UpM, comme héritière du processus de Barcelone, en 2008. La France a également essayé de dynamiser ce processus par la suite. Le Maroc a lui aussi incarné l’UpM à travers deux secrétaires généraux qui étaient aux responsabilités. Le Maroc est aujourd’hui le seul pays du Sud qui contribue financièrement au budget de l’union, sans oublier qu’il est le pays qui a présenté le plus de projets dans ce cadre », a noté le responsable. De ce fait, les deux pays ont une responsabilité et une légitimité pour défendre cette union et renforcer ce processus, ajoute M. Bourita.
Toutefois, le ministre a pointé du doigt la multitude de crises, de conflits ouverts ou latents que connaît la région, évoquant "géopolitique de la peur et du rejet qui prime, avec parfois des raccourcis dangereux et qui a commencé par les pressions migratoires", au sein de la Méditerranée et qui impacte le fonctionnement de l’UpM.
Le ministre a ainsi donné l’exemple des produits agricoles venus du Sud qui font l’objet d’attaques multiples, alors que l’UE en tire un excédent important au détriment du Maroc. Le même constat est valable pour ce qui est du libre-échange à la faveur duquel l’UE réalise un excédent de 10 milliards d’euros.
Il a dans ce même contexte pointé "la stratégie hésitante" de l’Union européenne (UE) vis-à-vis de son voisinage, estimant que cette posture est de nature à entraver toute relance du processus euroméditerranéen.
M. Bourita a enfin plaidé en faveur d’une appropriation par les pays membres de l’UpM de leur destin, loin de la mainmise notamment financière de la Commission européenne, appelant les pays du Sud à assumer leur responsabilité pour la relance de cette institution.