L'ouvrage, édité par la Maison Bouregrag d'imprimerie et d'éditions, retrace l'expérience riche d'Ismaïl Alaoui, l'académicien, politicien et ancien ministre, et met en lumière le parcours politique, culturel et associatif de plus de six décennies de cette figure patriotique et progressiste. La publication présente aussi un récit de documents et des lectures du parcours d'Ismaïl Alaoui, qui a allié pratique politique et action culturelle, intellectuelle et associative.
À cette occasion, le président de la Fondation Ali Yata, Rachid Roukbane, a indiqué que cette publication retraçait le long et riche parcours d'Ismaïl Alaoui, qui a occupé plusieurs fonctions et responsabilités et contribué à la préservation de la mémoire nationale et à la documentation d'étapes importantes de l'histoire du Maroc contemporain. Il s'agit «d'une référence scientifique aussi bien pour les générations montantes que pour les chercheurs et les spécialistes», a-t-il ajouté.
De son côté, l'auteur de la publication, Mohamed Addaou Sarraj, a fait savoir que l'ouvrage avait nécessité trois ans de labeur, notant qu'il constitue un enrichissement pour la bibliothèque nationale en matière de livres-mémoires de grandes figures politiques. Dans ce sens, il a mis en avant l'importance de la publication des mémoires des acteurs politiques, puisqu'elles contribuent à renforcer la conscience politique et la communication intergénérationnelle.Ismaïl Alaoui a, quant à lui, précisé que ce livre a regroupé certaines de ses interviews tenues dans diverses phases de sa carrière professionnelle et politique, soulignant l'importance de l'écriture dans la documentation et la préservation des parcours. Évoquant la signification de la «noblesse de la politique», M. Alaoui a relevé qu'elle traduisait essentiellement l'importance de l'intérêt accordé à la gestion de la chose publique et l'adhésion à sa promotion, avec la contribution d'autres acteurs.
Tenue au siège national du Parti du progrès et du socialisme (PPS), la cérémonie a été marquée par des interventions du poète Mohamed Al-Achari, de l'historien Mustapha Bouaziz et du journaliste Abderrahim Tourani, qui ont salué le parcours riche d'Ismaïl Alaoui, tout en mettant en avant la nécessité d'écrire les mémoires en tant que «matière brute pour l'histoire».