Moncef Slaoui, l’un des chercheurs les plus en vue dans le domaine de la biopharmacie, a consacré sa carrière à l’innovation scientifique et au développement de traitements révolutionnaires. Vendredi dernier, celui qui est devenu célèbre en 2021 en mettant au point le vaccin anti-Covid à l’instigation de Donald Trump, a présenté son livre «La voie libre : parcours d’une vie» à Casablanca.
Plus qu’un récit de vie, cet ouvrage sonne comme un appel à la réflexion sur l'avenir de la science et la place de l'innovation dans un monde en pleine mutation. Le public a ainsi pu découvrir un homme profondément marqué par ses racines marocaines, sa famille et un parcours international hors du commun. Avec beaucoup d’émotion parfois, Moncef Slaoui a partagé à cette occasion des moments décisifs de sa carrière, ses motivations, ses défis et ses réflexions sur l’évolution de la recherche scientifique, ainsi que sur l’accès universel à l’innovation. Il a prôné une science solidaire et à l’avant-garde des enjeux mondiaux.
Plus qu’un récit de vie, cet ouvrage sonne comme un appel à la réflexion sur l'avenir de la science et la place de l'innovation dans un monde en pleine mutation. Le public a ainsi pu découvrir un homme profondément marqué par ses racines marocaines, sa famille et un parcours international hors du commun. Avec beaucoup d’émotion parfois, Moncef Slaoui a partagé à cette occasion des moments décisifs de sa carrière, ses motivations, ses défis et ses réflexions sur l’évolution de la recherche scientifique, ainsi que sur l’accès universel à l’innovation. Il a prôné une science solidaire et à l’avant-garde des enjeux mondiaux.
Un parcours porté par la rigueur, la famille et la résilience
Scientifique de renommée internationale, Moncef Slaoui s’est imposé comme l’une des figures majeures de la recherche biomédicale. Son parcours exceptionnel, évoqué lors de la présentation de son ouvrage « La voie est libre », reflète une trajectoire façonnée par l’exigence intellectuelle, le sens du devoir et une capacité hors norme à surmonter les obstacles.
Issu d’une famille où la discipline et l’éducation étaient de rigueur, il met particulièrement l’accent sur l’importance de cet environnement qui a fortement construit sa personnalité et forgé son caractère. «C’est la rigueur et l’exemple de mes parents qui m’ont poussé à toujours rechercher l’excellence», a-t-il souligné, en insistant sur le rôle déterminant de sa fratrie et de ses proches dans son épanouissement personnel et professionnel.
Très tôt, il développe un intérêt profond pour les sciences, nourri par une curiosité insatiable. Mais ce chemin vers la connaissance n’a pas été exempt de difficultés. Il évoque avec lucidité les défis rencontrés au cours de sa jeunesse, entre exigences scolaires et ambitions naissantes. «L’important n’est pas la difficulté du chemin, mais la manière dont on choisit de le parcourir», a-t-il affirmé, appelant les jeunes à faire preuve de ténacité malgré les obstacles. Ses propos, empreints de sagesse, résonnent comme un appel à la persévérance et à la combativité et insistent sur l'importance d’avoir une vision. Pour lui, ces qualités sont essentielles pour toute personne souhaitant s'impliquer dans des domaines aussi complexes et exigeants que la biotechnologie et la recherche médicale.
Issu d’une famille où la discipline et l’éducation étaient de rigueur, il met particulièrement l’accent sur l’importance de cet environnement qui a fortement construit sa personnalité et forgé son caractère. «C’est la rigueur et l’exemple de mes parents qui m’ont poussé à toujours rechercher l’excellence», a-t-il souligné, en insistant sur le rôle déterminant de sa fratrie et de ses proches dans son épanouissement personnel et professionnel.
Très tôt, il développe un intérêt profond pour les sciences, nourri par une curiosité insatiable. Mais ce chemin vers la connaissance n’a pas été exempt de difficultés. Il évoque avec lucidité les défis rencontrés au cours de sa jeunesse, entre exigences scolaires et ambitions naissantes. «L’important n’est pas la difficulté du chemin, mais la manière dont on choisit de le parcourir», a-t-il affirmé, appelant les jeunes à faire preuve de ténacité malgré les obstacles. Ses propos, empreints de sagesse, résonnent comme un appel à la persévérance et à la combativité et insistent sur l'importance d’avoir une vision. Pour lui, ces qualités sont essentielles pour toute personne souhaitant s'impliquer dans des domaines aussi complexes et exigeants que la biotechnologie et la recherche médicale.
Une vision éthique et responsable
Après avoir poursuivi des études supérieures solides à l’international, il a occupé des fonctions de premier plan au sein d’un groupe opérant dans la biomédecine où il a dirigé le département recherche et développement. Sous sa supervision, plusieurs avancées scientifiques significatives ont vu le jour, en particulier dans les domaines des vaccins et de la thérapie génique. Là encore, Moncef Slaoui insiste sur l’importance de l’éthique dans le processus d’innovation. «Toute découverte doit viser l’amélioration du bien-être global», a-t-il affirmé, insistant sur la dimension collective du progrès médical. Pour lui, progrès scientifique et conscience des responsabilités humaines doivent toujours aller de pair.
À cet égard, M. Slaoui a évoqué l’un des épisodes les plus déterminants de sa carrière : sa contribution à la mise au point d’un vaccin contre la Covid-19. L’ampleur du chamboulement que connaissait le monde à l’époque, l’incertitude et la pression de l’urgence sanitaire n’avaient d’égal que la détermination de son équipe de gagner le pari et de ne pas trahir l’espoir placé en elle. Mais «Il n’y a rien de plus gratifiant que de savoir que votre travail a pu contribuer à sauver des vies», a-t-il souligné, mettant en évidence la force du travail collectif et de l’engagement sincère dans l’aboutissement des travaux qu’il a supervisés. Cette expérience a renforcé, selon lui, la nécessité d’encadrer les efforts scientifiques par une gouvernance rigoureuse et un sens aigu de l’intérêt général. Car, in fine, la finalité de la recherche biomédicale ne peut être dissociée de sa portée sociale et humanitaire, estime-t-il.
Le Maroc au cœur de l'innovation scientifique
Fidèle à ses racines, Moncef Slaoui n’a cessé, tout au long de son intervention, de réaffirmer son attachement profond au Maroc. Avec la lucidité d’un scientifique accompli, il a souligné le rôle que le Royaume pourrait jouer dans le domaine de la recherche au niveau mondial. Selon lui, c’est une question qui dépend moins de moyens que de volonté stratégique. «Le Maroc a un potentiel immense et je crois fermement qu’avec plus d’investissement et de soutien, il pourrait devenir un centre d’innovation scientifique de premier plan», a-t-il affirmé avec conviction, appelant à une mobilisation plus soutenue en faveur de la recherche développement.
Là, M. Saloui parle à l’évidence en connaissance de cause. Il cite en effet plusieurs initiatives qu’il a menées en lien avec la communauté scientifique marocaine, insistant sur l’importance d’un dialogue constant entre les chercheurs locaux et ceux de la diaspora. Il a plaidé pour une politique publique ambitieuse, capable de créer un environnement propice à la recherche de haut niveau. À ses yeux, l’innovation ne peut prospérer sans infrastructures adaptées, ni sans une culture de la rigueur et de l’excellence scientifique.
Abordant la question de la mobilité internationale, M. Slaoui a mis en avant la nécessité d’ouvrir les frontières intellectuelles. «Le Maroc doit jouer un rôle central dans l’écosystème scientifique mondial, mais cela nécessite un investissement dans ses talents et dans sa capacité à attirer les meilleurs chercheurs», a-t-il précisé. Il a insisté sur l’idée que le développement scientifique d’un pays repose autant sur la circulation des idées que sur la capacité à retenir, valoriser et faire rayonner ses compétences.
Là, M. Saloui parle à l’évidence en connaissance de cause. Il cite en effet plusieurs initiatives qu’il a menées en lien avec la communauté scientifique marocaine, insistant sur l’importance d’un dialogue constant entre les chercheurs locaux et ceux de la diaspora. Il a plaidé pour une politique publique ambitieuse, capable de créer un environnement propice à la recherche de haut niveau. À ses yeux, l’innovation ne peut prospérer sans infrastructures adaptées, ni sans une culture de la rigueur et de l’excellence scientifique.
Abordant la question de la mobilité internationale, M. Slaoui a mis en avant la nécessité d’ouvrir les frontières intellectuelles. «Le Maroc doit jouer un rôle central dans l’écosystème scientifique mondial, mais cela nécessite un investissement dans ses talents et dans sa capacité à attirer les meilleurs chercheurs», a-t-il précisé. Il a insisté sur l’idée que le développement scientifique d’un pays repose autant sur la circulation des idées que sur la capacité à retenir, valoriser et faire rayonner ses compétences.
Un avenir prometteur pour la science et la santé
En conclusion, Moncef Slaoui a choisi d’ouvrir une fenêtre sur l’avenir, livrant une analyse résolument optimiste des prochaines évolutions dans le champ de la recherche biomédicale. En fin connaisseur de ce domaine, il a prédit des transformations profondes dans les décennies à venir, avec l’émergence de technologies disruptives. Pour lui, les potentialités immenses offertes par la convergence entre biotechnologie, intelligence artificielle et médecine personnalisée ouvrent des perspectives sans précédent.
Toutefois, M. Slaoui demeure convaincu que ces avancées ne seront porteuses de sens que si elles s’accompagnent d’une vision claire, articulée autour d’un engagement soutenu envers l’intérêt général. À cet égard, il a plaidé pour une stratégie de long terme fondée sur l’investissement dans la recherche fondamentale, la valorisation des jeunes chercheurs et la consolidation de l’écosystème scientifique mondial. «C’est en donnant aux jeunes les moyens de créer, de comprendre et d’oser que l’on bâtira une science réellement au service de l’humanité», a-t-il affirmé.
D’ailleurs, son ouvrage «La Voie est Libre», qu’il a présenté ce jour-là, participe de cette volonté sincère et ardente de transmission et de mobilisation. Plus qu’un récit de parcours, il constitue un appel à l’audace et à la persévérance, adressé aux générations montantes. Moncef Slaoui y partage son expérience et les leçons tirées de décennies d’engagement, dans l’espoir que d’autres puissent, à leur tour, lui emboîter le pas tout en s’attachant à l’éthique en matière d’innovation. Car la science, pour Moncef Slaoui, est avant tout un instrument d’émancipation. Et il résume cette idée avec une formule hautement significative : «La science doit être un levier pour la liberté et pour le progrès, et nous avons tous un rôle à jouer dans cette quête».
D’ailleurs, son ouvrage «La Voie est Libre», qu’il a présenté ce jour-là, participe de cette volonté sincère et ardente de transmission et de mobilisation. Plus qu’un récit de parcours, il constitue un appel à l’audace et à la persévérance, adressé aux générations montantes. Moncef Slaoui y partage son expérience et les leçons tirées de décennies d’engagement, dans l’espoir que d’autres puissent, à leur tour, lui emboîter le pas tout en s’attachant à l’éthique en matière d’innovation. Car la science, pour Moncef Slaoui, est avant tout un instrument d’émancipation. Et il résume cette idée avec une formule hautement significative : «La science doit être un levier pour la liberté et pour le progrès, et nous avons tous un rôle à jouer dans cette quête».