Attendu depuis plusieurs mois, le comité de pilotage stratégique pour le suivi de la régionalisation avancée, chargé de superviser la mise en œuvre de ce chantier, s’est enfin réuni, ce jeudi 7 juin à Rabat. L’objectif était d’évaluer les progrès réalisés dans le cadre de la régionalisation avancée et de définir la feuille de route des prochaines étapes à suivre.
Rappelons-le, la dernière réunion du comité de pilotage stratégique pour le suivi du chantier de la régionalisation avancée avait eu lieu en novembre 2022 et avait examiné des questions en lien avec les mécanismes opérationnels à même de garantir une application idoine du cadre d’orientation pour la mise en œuvre de l’exercice des compétences des régions. La séance de jeudi a réuni les représentants des départements ministériels signataires du cadre d’orientation relatif à la mise en œuvre des compétences des régions – selon nos sources, il s’agit de quinze départements ministériels –, ainsi que les présidents des régions et les walis. L’objectif est de mettre l’accent sur l’importance de la convergence entre l’action du gouvernement et celle des régions, ainsi que de la coordination entre les différents acteurs impliqués. L’enjeu est de promouvoir un développement intégré à l’échelle du Royaume à travers cette collaboration renforcée entre le niveau national et le niveau régional. Il s’agissait donc de renforcer la cohérence et la synergie entre les différentes politiques publiques menées aux niveaux national et régional pour assurer un développement harmonieux.
Pour sa part, le ministre de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri, a mis l’accent sur l’importance cruciale du chantier Royal de régionalisation avancée pour la promotion du développement, mais aussi dans des domaines clés comme l’emploi et la formation professionnelle. Selon M. Sekkouri, un examen de l’état d’avancement de cette réforme de décentralisation a été effectué lors de la réunion. Celle-ci a permis de dresser un bilan d’étape et de préparer la feuille de route future. Le ministre a aussi précisé que la réunion a permis d’aborder d’autres questions que le gouvernement s’emploie à mettre en œuvre au niveau régional, comme la carte de formation professionnelle permettant le choix des options et spécialités des formations au niveau régional, pour conférer un rôle prépondérant aux régions dans ce domaine. Des pistes ont également été évoquées pour renforcer la convergence et la coordination entre le gouvernement et les régions, selon une approche intégrée visant un impact positif sur les citoyens et le développement global du Royaume.
Rappelons-le, la dernière réunion du comité de pilotage stratégique pour le suivi du chantier de la régionalisation avancée avait eu lieu en novembre 2022 et avait examiné des questions en lien avec les mécanismes opérationnels à même de garantir une application idoine du cadre d’orientation pour la mise en œuvre de l’exercice des compétences des régions. La séance de jeudi a réuni les représentants des départements ministériels signataires du cadre d’orientation relatif à la mise en œuvre des compétences des régions – selon nos sources, il s’agit de quinze départements ministériels –, ainsi que les présidents des régions et les walis. L’objectif est de mettre l’accent sur l’importance de la convergence entre l’action du gouvernement et celle des régions, ainsi que de la coordination entre les différents acteurs impliqués. L’enjeu est de promouvoir un développement intégré à l’échelle du Royaume à travers cette collaboration renforcée entre le niveau national et le niveau régional. Il s’agissait donc de renforcer la cohérence et la synergie entre les différentes politiques publiques menées aux niveaux national et régional pour assurer un développement harmonieux.
Régionalisation avancée : Impliquer davantage les ministères
Cette réunion a également permis de discuter de l’ordre du jour à venir, dans l’objectif d’améliorer les performances et d’accélérer la mise en œuvre concrète des projets de régionalisation sur le terrain, au niveau des régions. Les questions des ressources matérielles, humaines ainsi que de la contractualisation entre l’État et les régions ont notamment été abordées. Selon nos informations, deux problématiques principales liées à l’opérationnalisation de la régionalisation avancée ont été soulevées. La première concerne l’attractivité des institutions régionales pour recruter des cadres, qui pose toujours un défi. La seconde porte sur l’élaboration des Plans de développement régional et surtout sur l’application concrète du contenu des conventions-cadres signées entre certaines régions et l’État. Les participants se seraient donc penchés sur ces défis à relever afin d’accélérer la cadence de concrétisation de la réforme sur le terrain dans les mois et années à venir.Préparer les prochaines Assises nationales sur la régionalisation avancée
Un autre point majeur abordé lors de cette réunion concerne la préparation des deuxièmes Assises nationales sur la régionalisation avancée, prévues d’ici la fin 2024. Ce point a été souligné par Mbarka Bouaïda, présidente de l’Association des régions du Maroc (ARM) et de la région de Guelmim-Oued Noun. Mme Bouaïda a rappelé que la mise en œuvre de ce chantier Royal s’était déroulée en deux phases distinctes. La première visait à opérationnaliser les décrets et lois encadrant la régionalisation. Le mandat actuel, qui a débuté fin 2021, se concentre sur la concrétisation sur le terrain des projets liés à cette réforme. Selon la présidente de l’ARM, une nouvelle approche impliquant plusieurs départements ministériels a été adoptée durant cette période, dans le but de structurer les différents secteurs au niveau territorial. Les participants se sont donc penchés sur les préparatifs de ces prochaines Assises nationales, qui feront un nouveau bilan du processus.Régionalisation avancée : Renforcer la coordination État-régions
De son côté, le ministre Nizar Baraka a indiqué que cette réunion avait permis de dresser le bilan de mi-mandat du gouvernement dans la mise en œuvre de la régionalisation avancée. Parmi les réalisations citées, il a évoqué les plans de développement régional signés et approuvés en vue de leur concrétisation sur le terrain. Selon M. Baraka, la réunion a aussi servi à tracer la feuille de route pour les prochaines étapes. Le ministre ajoute que les discussions ont également porté sur le renforcement de la convergence entre l’action gouvernementale et les régions, à travers une approche intégrée visant à maximiser l’impact positif sur les citoyens. Le renforcement de la coordination entre les différents intervenants pour promouvoir le développement global au Maroc a également été abordé. Le ministre de l’Équipement et de l’eau a indiqué que lors de cette réunion, les questions relatives aux réseaux routiers et aux ressources en eau avaient également été abordées. Il a souligné le rôle des régions dans l’approvisionnement en eau potable des citoyens et la construction des barrages, notamment dans le monde rural.Pour sa part, le ministre de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri, a mis l’accent sur l’importance cruciale du chantier Royal de régionalisation avancée pour la promotion du développement, mais aussi dans des domaines clés comme l’emploi et la formation professionnelle. Selon M. Sekkouri, un examen de l’état d’avancement de cette réforme de décentralisation a été effectué lors de la réunion. Celle-ci a permis de dresser un bilan d’étape et de préparer la feuille de route future. Le ministre a aussi précisé que la réunion a permis d’aborder d’autres questions que le gouvernement s’emploie à mettre en œuvre au niveau régional, comme la carte de formation professionnelle permettant le choix des options et spécialités des formations au niveau régional, pour conférer un rôle prépondérant aux régions dans ce domaine. Des pistes ont également été évoquées pour renforcer la convergence et la coordination entre le gouvernement et les régions, selon une approche intégrée visant un impact positif sur les citoyens et le développement global du Royaume.