Rabat, la capitale du Royaume, a été, mercredi 27 novembre 2024, le théâtre d’un événement majeur pour l’avenir des politiques sociales au Maroc. Dans une salle remplie de représentants des départements ministériels, d’établissements publics, d’universitaires, d’acteurs de la société civile et d’agences des Nations unies, un nouveau chapitre du développement social marocain s’est écrit. La signature du protocole d’entente entre l’Observatoire national du développement humain (ONDH) et la Banque mondiale marque l’aboutissement d’une Vision Royale initiée en 2006 avec la création de l’Observatoire.
«Ce protocole d’entente ouvre la voie à une collaboration étroite et fructueuse», souligne le président de l’ONDH, rappelant que le Chantier Royal de l’État social constitue «un cadre d’action ambitieux et intégré» visant à promouvoir le bien-être de l’ensemble des citoyens. L’objectif final est clair : établir un système d’intervention public solide, équitable et transparent en matière d’inclusion et de protection sociale. Cette collaboration historique entre l’ONDH et la Banque mondiale représente ainsi une étape cruciale dans la modernisation des politiques sociales au Maroc, promettant une nouvelle ère dans l’évaluation et le suivi des programmes sociaux.
Interrogé sur le rôle spécifique de l’ONDH dans cette dynamique, M. Gair met en avant un dispositif institutionnel d’aide à la décision reposant sur trois axes majeurs. «Notre approche est résolument moderne et intégrée», explique-t-il, évoquant d’abord la mobilisation citoyenne pour évaluer l’impact des initiatives publiques. Le président de l’Observatoire souligne également l’importance de l’examen de la gouvernance des réformes, avant d’insister sur le suivi des résultats via «un système d’indicateurs de performance aligné avec les axes de transformation du nouveau modèle de développement». n
Une transformation profonde des politiques sociales
«L’enjeu primordial réside aujourd’hui dans l’accompagnement de la refonte des politiques sociales», affirme Otmane Gair, président de l’ONDH, lors de la cérémonie de signature. Cette refonte, souligne-t-il, s’appuie sur «une exigence rigoureuse de rationalisation, de convergence et de mutualisation des ressources», introduisant des innovations significatives dans l’ingénierie des programmes sociaux. «Je me félicite de ce que cette collaboration constitue une avancée majeure pour l’Observatoire, affirmant son engagement stratégique dans l’accompagnement des réformes sociétales inscrites au cœur de l’ambitieux Chantier Royal, conduit par S.M. le Roi Mohammed VI», a déclaré le président de l’ONDH à l’issue de cette rencontre.Un dispositif innovant ancré dans le réel
Le protocole, signé par Otmane Gair et Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, établit un cadre de coopération ambitieux. Au cœur de cette collaboration se trouve la mise en place d’un système d’identification et de ciblage novateur, articulé autour de trois piliers fondamentaux : le Registre national de la population, le Registre social unifié et le Programme de l’aide sociale directe. En effet, le communiqué commun publié par les deux institutions à l’issue de cette signature indique que «le protocole signé vise l’instauration d’une collaboration en matière de suivi-évaluation du programme de protection sociale, le renforcement des capacités du système éducatif et l’analyse et la modélisation des politiques publiques sociales».Une approche intégrée du développement humain
L’ONDH, créé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, voit dans ce partenariat l’opportunité de renforcer sa mission d’évaluation des politiques de développement humain. «Cette collaboration constitue une avancée majeure pour l’Observatoire», souligne M. Gair, «affirmant son engagement stratégique dans l’accompagnement des réformes sociétales inscrites au cœur de l’ambitieux Chantier Royal». Selon lui, «l’enjeu primordial réside aujourd’hui dans l’accompagnement de la refonte des politiques sociales, guidée par une exigence rigoureuse de rationalisation, de convergence et de mutualisation des ressources. Cette réorganisation a permis d’intégrer des innovations significatives dans l’ingénierie des programmes sociaux».Des outils modernes au service de l’action sociale
Le partenariat prévoit le développement d’outils sophistiqués d’évaluation. La Banque mondiale accompagnera l’ONDH dans la réalisation d’études de micro-simulation, permettant d’évaluer l’impact des politiques publiques sur les ménages. Ces études couvriront un large spectre : protection sociale, éducation, santé et petite enfance. Justement, ainsi que nous l’explique le président de l’ONDH, «les politiques publiques sociales sont appelées à s’employer sur une double entrée : garantir un soutien social aux citoyens en situation de besoin et mettre en place un plan de performance axé sur les résultats».Une vision alignée sur le nouveau modèle de développement
Cette collaboration s’inscrit parfaitement dans les axes de transformation du nouveau modèle de développement (NMD) à l’horizon 2035. La double mission des politiques publiques sociales se précise : d’une part, garantir un soutien social aux citoyens en situation de besoin, d’autre part, mettre en place un plan de performance axé sur les résultats. Le dispositif institutionnel d’aide à la décision repose sur trois leviers stratégiques clés. Le premier concerne la mobilisation de la consultation citoyenne pour évaluer l’impact social des initiatives publiques. Le deuxième se concentre sur l’examen de la gouvernance et des mécanismes d’implémentation des réformes majeures. Le troisième assure un suivi rigoureux des résultats des programmes de l’État social.«Ce protocole d’entente ouvre la voie à une collaboration étroite et fructueuse», souligne le président de l’ONDH, rappelant que le Chantier Royal de l’État social constitue «un cadre d’action ambitieux et intégré» visant à promouvoir le bien-être de l’ensemble des citoyens. L’objectif final est clair : établir un système d’intervention public solide, équitable et transparent en matière d’inclusion et de protection sociale. Cette collaboration historique entre l’ONDH et la Banque mondiale représente ainsi une étape cruciale dans la modernisation des politiques sociales au Maroc, promettant une nouvelle ère dans l’évaluation et le suivi des programmes sociaux.
L’État social, un Chantier Royal pour réduire les disparités
«Le Chantier Royal de l’État social représente bien plus qu’un simple programme: c’est une vision intégrée pour transformer la société marocaine», déclare avec conviction Otmane Gair. Le président de l’ONDH insiste sur la portée transformationnelle de ce projet phare qui, selon lui, marque un tournant dans l’histoire sociale du Royaume. L’ambition est claire, souligne-t-il : «Nous visons à promouvoir le bien-être de tous les citoyens à travers une approche harmonieuse et interconnectée». Une vision qui se matérialise par la garantie d’un accès équitable aux services essentiels et la lutte contre les disparités sociales qui freinent encore le développement du pays.Interrogé sur le rôle spécifique de l’ONDH dans cette dynamique, M. Gair met en avant un dispositif institutionnel d’aide à la décision reposant sur trois axes majeurs. «Notre approche est résolument moderne et intégrée», explique-t-il, évoquant d’abord la mobilisation citoyenne pour évaluer l’impact des initiatives publiques. Le président de l’Observatoire souligne également l’importance de l’examen de la gouvernance des réformes, avant d’insister sur le suivi des résultats via «un système d’indicateurs de performance aligné avec les axes de transformation du nouveau modèle de développement». n