L’Algérie à l’origine du blocage du processus politique
Omar Hilale a fustigé l’attitude contradictoire de l’Algérie. Bien que ce pays prétende soutenir les efforts de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, il bloque depuis trois ans toute avancée dans les négociations, a-t-il estimé. Le diplomate marocain a, dans ce sens, mis en avant l’attitude d’Alger qui refuse de participer ouvertement aux discussions, bloquant ainsi la relance du processus politique. Il a également mis en lumière la duplicité du discours algérien, qui affirme vouloir soutenir les efforts onusiens tout en posant des conditions inacceptables aux négociations. M. Hilale a espéré que la prochaine rencontre entre l’envoyé du SG de l’ONU et le ministre algérien permettrait à l'Algérie de revenir à la table des négociations, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.
Omar Hilale a mis également en avant l’appui croissant de la communauté internationale en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc. Il a précisé que 109 pays soutenaient cette initiative, dont 19 membres de l'Union européenne, tels que la France, l’Espagne et l’Allemagne. En outre, l’ouverture de consulats au Sahara marocain renforce encore davantage la légitimité du Maroc sur cette région. Le diplomate marocain a souligné que le Maroc agissait en toute transparence et en collaboration avec la communauté internationale. Il a insisté sur le fait que le Royaume ne cachait aucune réalité concernant le Sahara, contrairement à ce que prétend l’Algérie.
Par ailleurs, M. Hilale a critiqué le refus de l'Algérie de reconnaître les avancées économiques réalisées dans le Sahara marocain. Routes, ports, universités, hôpitaux... les infrastructures modernes se développent à toute vitesse dans les provinces du sud du Royaume, a affirmé l’ambassadeur en rappelant qu’il s’agit là de réalités tangibles que l'Algérie refuse de voir.
Omar Hilale a mis également en avant l’appui croissant de la communauté internationale en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc. Il a précisé que 109 pays soutenaient cette initiative, dont 19 membres de l'Union européenne, tels que la France, l’Espagne et l’Allemagne. En outre, l’ouverture de consulats au Sahara marocain renforce encore davantage la légitimité du Maroc sur cette région. Le diplomate marocain a souligné que le Maroc agissait en toute transparence et en collaboration avec la communauté internationale. Il a insisté sur le fait que le Royaume ne cachait aucune réalité concernant le Sahara, contrairement à ce que prétend l’Algérie.
Par ailleurs, M. Hilale a critiqué le refus de l'Algérie de reconnaître les avancées économiques réalisées dans le Sahara marocain. Routes, ports, universités, hôpitaux... les infrastructures modernes se développent à toute vitesse dans les provinces du sud du Royaume, a affirmé l’ambassadeur en rappelant qu’il s’agit là de réalités tangibles que l'Algérie refuse de voir.
Instabilité dans la région sahélo-saharienne : le rôle de l’Algérie pointé du doigt
«il y a une menace terroriste, il y a une menace extrémiste et il y a une menace séparatiste, mais c’est à cause de l’Algérie... C’est sur le territoire algérien que se réfugient les terroristes, les extrémistes et les séparatistes de la région». Les propos du diplomate marocain sont clairs. La situation sur les frontières algériennes est instable et l’Algérie y est pour beaucoup. Selon M. Hilale, l’Algérie sert de refuge aux groupes armés qui déstabilisent la région. Dans ce sens, il a appelé Alger à cesser son ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins et à respecter leur souveraineté politique. Il n’a pas été le seul d’ailleurs à lancer cet appel. En effet, lors de la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre malien de l’Administration territoriale et de la décentralisation, et porte-parole du gouvernement malien, a exhorté l’Algérie à cesser son ingérence. Le responsable malien n’a pas hésité à accuser Alger d’héberger des terroristes.