Le Maroc entre en phase de "crise sécheresse" en atteignant le seuil d'alerte le plus grave jamais décrété. C’est en tout cas le ressenti que laisse entendre le ministre de l’Equipement et de l’eau, Nizar Baraka, qui a dressé le bilan de la situation hydrique ces trois derniers mois. Intervenant lors de la conférence de presse à l’issu du Conseil de gouvernement de ce jeudi, le ministre a livré des chiffres très inquiétants sur les réserves disponibles en eau répétant à plusieurs reprises que la situation est alarmante.
Le Maroc entame sa 5ème année consécutive de sécheresse, une situation jamais enregistré au royaume et qui se traduit par un cumul de problématiques liés à la gestion des ressources en eau. « Nous avons enregistré, durant les trois derniers mois, une pluviométrie d’une moyenne de 21mm. Il s’agit là d’un recul de 67% par rapport à la normale des précipitations. Durant cette même période, nous avons dépassé la moyenne annuelle de la température avec 1,30° », indique M. Baraka. Ces indices permettent de dire que nous nous dirigeons vers une nouvelle année de sècheresse », prévient le responsable qui note que compte tenu la gravité de ces chiffres, il a tenu à les partager avec les ministres lors de ce Conseil de Gouvernement.
Le volume total d'eau réceptionné par les différents barrages cette année ne dépasse pas les 519 millions de m3 contre 1,5 milliard de m3 en 2022, soit une baisse des deux tiers du volume de stockage.
Dans le détail, l’approvisionnement en eau à ce jour du barrage de Loukkos est de 23 millions de m3, Barrage de Moulouya : 121 millions de m3, Barrage de Sebbou : 90 millions m3, Barrage de Bouregreg : 17 millions de m3, Barrage Al Massira : moins de 30 millions de m3... « Nous sommes donc arrivé à une situation très dangereuse que nous n’avions jamais pu imaginer auparavant », alerte le responsable. A partir de là, le taux de remplissage des barrages du Maroc arrive aujourd’hui à 23,5% contre 31% en 2022.
Le Maroc entame sa 5ème année consécutive de sécheresse, une situation jamais enregistré au royaume et qui se traduit par un cumul de problématiques liés à la gestion des ressources en eau. « Nous avons enregistré, durant les trois derniers mois, une pluviométrie d’une moyenne de 21mm. Il s’agit là d’un recul de 67% par rapport à la normale des précipitations. Durant cette même période, nous avons dépassé la moyenne annuelle de la température avec 1,30° », indique M. Baraka. Ces indices permettent de dire que nous nous dirigeons vers une nouvelle année de sècheresse », prévient le responsable qui note que compte tenu la gravité de ces chiffres, il a tenu à les partager avec les ministres lors de ce Conseil de Gouvernement.
Le taux de remplissage des barrages du Maroc enregistre 23,5% contre 31% en 2022
Dans la continuité de ces données alarmantes, M. Baraka a dressé le bilan de la situation des barrages en expliquant que les dernières pluies enregistrées au Maroc n’ont pas eu un grand impact sur les réserves car elles ont concerné des villes côtières et étaient directement dispersées dans la mer.Le volume total d'eau réceptionné par les différents barrages cette année ne dépasse pas les 519 millions de m3 contre 1,5 milliard de m3 en 2022, soit une baisse des deux tiers du volume de stockage.
Dans le détail, l’approvisionnement en eau à ce jour du barrage de Loukkos est de 23 millions de m3, Barrage de Moulouya : 121 millions de m3, Barrage de Sebbou : 90 millions m3, Barrage de Bouregreg : 17 millions de m3, Barrage Al Massira : moins de 30 millions de m3... « Nous sommes donc arrivé à une situation très dangereuse que nous n’avions jamais pu imaginer auparavant », alerte le responsable. A partir de là, le taux de remplissage des barrages du Maroc arrive aujourd’hui à 23,5% contre 31% en 2022.